Tara Duncan contre la Reine Noire

Ce livre m’a été offert par Nounours pour mes 24 ans


L’auteur : Née en France en 1961, elle est également princesse d’Arménie
Le Roman : Editions XO ; 2011 ; 465 pages ; 33 chapitres
Genre : Fantasy ; Jeunesse


Présentation de l’Editeur : À la stupéfaction générale, Tara, le jour de ses seize ans, refuse catégoriquement de devenir impératrice d Omois, alors que sa tante, Lisbeth, annonce qu elle abdique en sa faveur.
Et la stupeur devient terreur quand Tara s incarne en... Reine Noire !
Démoniaque, prête à tout pour accéder au pouvoir, elle était tapie au fond de Tara depuis que celle-ci a utilisé la magie dans les Limbes, et attendait son heure...
Tara est obligée de fuir AutreMonde, car on veut la mettre aux arrêts afin de bloquer la Reine Noire. Il lui faut aller sur Terre, arrêter Magister. Elle sait aussi que, tôt ou tard, elle devra affronter celle qui vit en elle. Est-ce une entité démoniaque ? Ou la part la plus sombre d elle-même ? Laquelle finira par dominer l autre ?
Amour, humour et magie sont au rendez-vous de cette nouvelle aventure de Tara Duncan et de ses amis. Plus que jamais, Tara doit faire face à son destin. Sera-t-elle la future Impératrice d Omois ? Ou le diabolique Magister aura-t-il raison d elle ?


Mon avis sur l’histoire : Cela fait déjà pas mal de temps que j’ai découvert cette saga mais j’avoue avoir parfois eu envie de l’abandonner puisqu’au fur et à mesure des livres, j’oublie certains personnages secondaires ou certaines histoires antérieures, ce qui est un peu handicapant à chaque fois que je dois débuter un nouveau tome. Je retrouve avec plaisir cet amoncellement d’humour et de revirements de situations. L’histoire, dans les premiers chapitres, m’ennuyait un peu mais des situations rocambolesques se sont finalement installées pour qu’au milieu du bouquin je sois totalement plongée à nouveau dans l’univers Cartoonesque et magique des Sortceliers. Encore une fois, quand on lit les quelques dernières lignes du tome, on a qu’une envie : Appeler Sophie Audouin-Mamikonian et la harceler pour savoir ce qu’il va se passer dans le prochain tome !


Pour les fans de Tara, je pense que ce tome les comblera tout autant que moi.


Mon avis sur les personnages : Certains personnages secondaires prennent de l’importance et ce n’est pas plus mal, sauf peut-être Sylver (je l’avais adoré dans le tome précédent) que je trouve un peu mis au second plan, mais Tara m’apparaît de plus en plus énervante à ne jamais être satisfaite de son sort. (Oh non, un superbe elfe est fou amoureux de moi et je dois devenir impératrice d’un grand empire, que la vie est dure…). Heureusement, Cal est bien présent et c’est même en grande partie grâce à lui que j’ai adoré ce nouveau tome. Ses plaisanteries et réparties cinglantes m’ont faites sourires et parfois même rire, ce qui est rare chez moi. Depuis le début de la saga j’apprécie énormément ce personnage et c’est avec plaisir que je l’ai retrouvé au meilleur de sa forme. Je n’oublie évidemment pas le reste du Taragang, sauf peut-être Robin que je trouve de moins en moins intéressant… Certaines querelles d’amoureux sont parfois un peu rasoirs à la longue. Les elfes, donc Robin, comparés à des « chauds lapins », qui dit mieux ?


Mon avis sur le style de l’auteur : Comme à son habitude, l’auteur rend la lecture très facile, fluide et agrémente ses chapitres de petites pointes d’humour bien placées que j’apprécie toujours autant.
J’ai apprécié les divers clins d’œil que fait l’auteur à d’autres œuvres ou auteurs telles que Fondation de Azimov, ou quand elle compare Magister avec Imhotep puisqu’il désire faire revenir l’âme de la mère Tara, comme dans le film La Momie (« La mort n’est que le commence »).


Passages préférés :
- Les titres des chapitres qui me font toujours sourires « Comment savoir dire « Mais absolument, très cher, je suis to-ta-le-ment d’accord avec vous » tout en pensant « Non, non, non, espèce de gros débile ».
- Ceux avec Magister. (Mais bon dieu, qui est-il vraiment, et pourquoi est-il aussi méchant ?! « Parce que !!!!! »)


Citations :


- C’est un « hum-hum » tout va bien ? s’enquit poliment Cal. Ou un « hum-hum » OMOVTM ?
- OMOVTM ?
- C’est une invention de Cal, qu’il aime bien ressortir, soupira Moineau. Cela signifie « Oh merde ! On va tous mourir ». Ne faites pas attention, professeur. Il se trouve très drôle.
Cal eut un rictus ironique. Il ne se « trouvait » pas très drôle, il était très drôle.


Note :

8/10 

Un tome que j’ai beaucoup aimé notamment grâce à un personnage en particulier, j’ai nommé Cal. De l’humour, des situations plus rocambolesques les unes que les autres et une fin qui donne l’eau à la bouche pour le prochain. C’est une réussite