dimanche 30 octobre 2011

Le Cas Jack Spark Saison 1 : L’Eté Mutant (Victor Dixen)

J’ai lu ce livre dans le cadre du Défi de Yuka pour le mois d’Octobre 2011

L’auteur : Né en 1979 d’un père danois et d’une mère française, Victor Diwen est un écrivain français. A l’page de dix ans il va subir un traumatisme dans le célèbre Parc d’Attraction de Copenhague qui va le rendre insomnique et somnanbule. Incapable de dormir quatre heures d’affilées, Victor Dixen écrit la nuit durant ses crises.

Le Roman : Editions Jean-Claude Gawsewitch, 2009, 519 pages, 37 chapitres

Présentation de l’Editeur : Redrock, Colorado : Un camp de vacances aux allures de prison. Des adolescents anéantis par des éducateurs sans pitié. Jack Spark est le seul à résister. Mais son corps subit d’étranges mutations et il découvre en lui de terribles pouvoirs. Fuir ou combattre, Jack a-t-il vraiment le choix ?...

Mon avis : Jack Spark est un adolescent dont la vie n’a jamais été très facile. Il est insomniaque et il a du subir depuis sa plus tendre enfance des régimes strictes, des séances chez divers psychologues et autres pour essayer de l’aider. On sent tout de suite à quel point Jack souffre de ne pas pouvoir dormir car la journée, il n’est que l’ombre de lui-même. En sachant d’ailleurs que l’auteur lui-même souffre d’insomnie, on comprend ainsi mieux pourquoi les passages où Jack parle de son problème sont plus vrais que nature. Pour couronner le tout, notre héro fait une allergie mortelle au sel… L’été de ses 15 ans, les chaleureuses vacances familiales chez son grand-père tombent à l’eau quand ses parents l’envoient dans un camp de vacances spécialisés pour les enfants qui ont un trouble du comportement. Dans cet endroit peu accueillant, où le Directeur et les éducateurs sont très spéciaux tant dans leur manière d’être que dans leur physique, où on y torture les pauvres enfants qui ont eu le malheur d’y être envoyer, Jack fait de belles rencontres, d’autres moins bonnes, mais surtout, il commence à changer. Pas comme un adolescent, et surtout pas comme un être humain normal.
Au cours de ses aventures, Jack rencontre bon nombre de compagnons avec qui il va partager les durs moments passés au camp. Il y a Sinead la kleptomane, Josh l’étrange garçon suicidaire, Doug le nerveux, Ti-jean le maniaque de la propreté, et bien d’autres encore. N’oublions évidemment pas Quaker, le hamster épileptique de Jack, à croire que le maître et l’animal sont aussi étranges l’un que l’autre. Le fait que tous les pensionnaires du camp aient des TOC ou des comportements sortant de l’ordinaire est un bonheur pour la lecture car cela amène à des scènes peu habituelles et parfois totalement comiques.
Dans ce livre, Jack est le narrateur, et toutes les petites pensées qu’il nous fait partager pendant des situations parfois vraiment inquiétudes sont plaisantes et parfois très drôles. Nous vivons à travers le personnage ses transformations et nous nous posons les mêmes questionnements. La lecture se fait très facilement et l’écriture est agréable. On ne voit pas les chapitres passer.
Le Cas Jack Spark n’est pas qu’un livre Fantastique Jeunesse à mes yeux car il y mêle d’autres genres tels que les contes de fées, l’Histoire et il y a même un peu de Science-fiction. Certains faits historiques sont si bien répertoriés qu’on comprend que rien n’est laissé au hasard et que le scénario pourrait très bien paraitre réaliste. L’auteur nous transmet à travers ses personnages plusieurs morales très belles sur l’amitié, le courage, l’homosexualité, … Respecter les autres, accepter leurs différences même si les valeurs morales les jugent comme « anormaux ».

Le livre et moi : J’aurais du mal à m’identifier à un des personnages car les plus intéressants sont très courageux et je ne pense l’être autant qu’eux, mais si je peux avoir un coup de cœur je citerais Josh qui a vécu depuis son enfance dans un climat familial très compliqué et qui a décidé de se rebeller parce qu’il refuse l’irrespect, la répression et la persécution des personnes différentes.
J’ai pris beaucoup de plaisir durant toute la lecture et je n’ai qu’une envie c’est connaitre la suite ! Je ne m’attendais pas du tout à ce genre d’histoire quand j’ai ouvert Le Cas Jack Spark et ce fut une agréable surprise.
Cela aurait pu être un livre coup de cœur si seulement le fin n’avait pas été, à mon goût, un peu trop bâclée. C’est le seul mauvais point que je trouverais à ce livre.

Passages préférés : La seule scène du bouquin où les parents de Jack apparaissent et qui m’a fait mourir de rire tant les bourdes s’enchainent.

Toutes les fois où Doug se rebelle.

Les scènes entre Jack et Sinead

Citations :

« J’ai peur de la journée qu’il faut affronter, celle qui vient et aussi toutes les autres qui suivront. J’ai peur de l’avenir. J’ai peur de l’avenir et je n’ai que quinze ans ! »

« Je regarde Sinead comme je ne me suis jamais permis de la regarder, la déshabillant du regard…

Littéralement !

Avec un frisson d’effroi – mais d’autre chose aussi – je m’aperçois que la jeune fille est totalement nue sous mes yeux, comme si ses vêtements étaient devenus invisibles ! »

« On est pas obligé de comprendre l’autre pour l’accepter : L’amitié ne part pas de la raison, elle part du cœur. »

« Comment leur expliquer les journées entières à se trainer dans les couloirs du collège, à se concentrer tellement fort pour ne pas fermer les paupières qu’on oublie tout le reste, les profs, leurs exposés et leurs questions ? »

Note :
8,5/10
Captivant, drôle, fascinant, attachant, Le Cas Jack Spark est une lecture pleine de surprise et qu’on ne regrette pas !

lundi 24 octobre 2011

Rendez-vous proposé par Galleane et initié par Mallou

Qu’ai-je lu la semaine passée ?

Le livre des choses perdues de John Connoly. Un gros coup de cœur et il me tarde mercredi soir pour la rencontre du club de lecture pour en parler avec les autres participants ! J’ai eu beaucoup de mal à écrire ma chronique car je l’ai tellement aimé, et j’aurais tellement eu de choses à dire, qu’il était compliqué de résumer le tout. 


Peter Pan de James M. Barrie, un conte vraiment différent de la vision Disney que j’ai eu pendant mon enfance. Je l’ai apprécié et j’ai bien saisis certaines approches de l’auteur mais ce n’est pas un coup de cœur. 


Comme elles, de Sakura Fujisue, tome 9 à 12. On ne peut pas rester indifférent aux histoires d’amour que vivent nos deux héroïnes. J’ai été plus que touchée par leurs incertitudes, leur amour infini et leur courage. 

Que suis-je en train de lire en ce moment ? 


Le cas Jack Spark saison 1 : Eté Mutant, de Victor Dixen. Je suis pour l’instant totalement fan de cette histoire, du héro et de la plume de l’auteur qui est vraiment très drôle. Il est rare de m’entendre rire à haute voix quand je lis mais là, pour le coup, cela m’est arrivé plusieurs fois ! Je suis embarquée avec Jack dans ce camp de vacances si étrange et je suis totalement perdue, comme lui, en remarquant tous ces changements physiques et ces nouveaux pouvoirs qui le terrifient. Que peut bien cacher ce camp, qui est réellement Jack ? Il me tarde de savoir la suite ! 


Comme elles, tome 13 de Sakura Fujisue. J’ai atteins le dernier manga de cette série et même si j’ai hâte de connaitre enfin la fin, j’en ai un peu peur également. J’ai peur qu’elle ne soit pas comme j’espère. Nous verrons ! 

Que vais-je lire ensuite ? 

J’ai une lecture commune, prévue pour le 10 novembre, sur Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl. J’ai adoré le film de Tom Burton et il me tarde de découvrir l’histoire écrite ! 

Il y aura également une lecture pour notre club Lire @ Montpellier pour le mois de novembre et je verrais quelle œuvre nous choisirons, voilà ! 

Et vous, que lisez-vous en ce moment ?

dimanche 23 octobre 2011

Peter Pan (James M. BARRIE)

(Source : Wikipedia)

J’ai lu ce livre dans le cadre du Défi de Yuka pour le mois de Novembre 2011.

L’auteur : Ecrivain et dramaturge écossais, ami de l’auteur du célèbre auteur de Sherlock Holmes : Arthur Conan Doyle. Il fut également un ami très intime de la famille Llewelyn Davies, surtout des enfants, qui lui inspirèrent les personnages de son œuvre, Peter Pan. Leur mère, Sylvia, serait la représentation de Wendy et un de ses enfants avait notamment comme prénom : Peter.

Le Roman : Editions du chat perché Flammarion 1982, 253 pages et 17 chapitres

Présentation de l’Editeur : Voici l’histoire des enfants Darling, Wendy, John et Michael, et de Peter Pan, ce merveilleux garçon qui refuse de grandir. La grande aventure commence cette nuit où Peter revint cherche son ombre et apprit aux enfants Darling à voler, pour les emmener au pays de l’Imaginaire. Là, vivent les joyeux garçons perdus, les fées et les sirènes, les fiers Peaux-Rouges et les affreux pirates avec le terrible capitaine Crochet à leur tête, et le fameux Crocodile qui a avalé un réveil… Dans l’ile de l’Imaginaire, tout peur arriver, et arrivent aussitôt d’horribles tragédies pour rire, aux rebondissements multiples. Mais un jour, il faut revenir… Il faut accepter de grandir. Et grandir, c’est renoncer à tant de privilèges comme s’amuser, faire semblant, s’envoler, oublier… Tous les enfants grandissent, mais l’enfance est immortelle ; et Peter Pan, c’est l’éternelle enfance, « joyeuse, innocente et sans-cœur » !

Mon avis : Petit Pan est un joli conte recelant milles aventures, il touche les enfants comme les adultes car chaque adulte voudrait être à nouveau un enfant et chaque enfant voudrait être Peter Pan. Tous les enfants voudraient savoir voler, et pouvoir jouer toute leur vie, sans contraintes, ni responsabilités. Je ne connaissais les histoires de notre héro que par le biais du dessin animé Disney et j’ai été surprise de la différence avec le vrai conte.
La majeure partie des aventures se déroulent dans le pays Imaginaire, une île que chaque enfant invente dans sa tête, un monde que lui seul peut connaitre et qui le fait rêver. Tous les adultes sont déjà allés au pays Imaginaire, puisqu’ils ont tous été enfants.
La différence la plus flagrante par rapport au Disney est le personnage de Peter Pan qui est beaucoup moins sympathique dans le conte. Il est vaniteux, irritable, et parfois même cruel. Mais c’est un petit garçon qui n’a jamais eu de mère. Il n’a pas apprit à faire la différence entre le bien et le mal ! Personne ne lui dit quand parfois il dépasse les bornes. Peter ne connait pas encore les regrets ou les réelles conséquences de ses actes ! Oui c'est vrai qu'en réalité, Peter Pan n'est qu'un sale gosse égoïste. Ce qui nous ramène à dire qu'à la base, l'être humain est peut-être mauvais...
Clochette est égale à elle-même, jalouse de Wendy et éperdument amoureuse de Peter qui fait semblant de ne pas le comprendre. Quand elle boit la mixture empoisonnée à sa place, Peter se demande encore pourquoi. La fée le traite alors d’imbécile. Il ne comprend pas ce qu’est réellement le sentiment amoureux. Il n’est pas encore assez grand.
Wendy fait office de mère pour Peter, ses frères et les garçons perdus, même si sa relation avec notre héro est tout de même très ambigüe car parfois ils jouent « au papa et la maman ». Pour elle, il est son premier amour, mais pour Peter, il est important que cela ne reste qu’un jeu d’enfant. Il est parfois effrayé par les sentiments qu’il fait naitre chez elle ou chez la Princesse indienne.
Les garçons perdus, les Peaux-Rouges (avec Lis Tigré et non Lili la Tigresse), les pirates ou les sirènes semblent n’apparaitre que pour le bon plaisir de Peter. Ils sont là pour être ses acolytes, ses ennemis, ou ses distractions. Tout tourne autour de Peter Pan dans le monde Imaginaire.
Parfois, Peter ne saisit pas les dangers de la situation dans laquelle se trouvent ses amis et lui. Quand il comprend que Wendy est prisonnière sur le bateau pirate dans le repère du terrible capitaine Crochet, il ne pense qu’au fait qu’elle ne supporte pas la saleté et qu’il doit la sauver.
Quand il est temps pour Wendy et ses frères de rentrer à la maison, avec les garçons perdus qui ont décidé eux aussi d’avoir enfin des parents, Peter ne veut pas que Wendy retourne chez elle. « La fenêtre doit toujours rester ouverte pour eux, toujours, toujours. » Les parents Darling ne les ont pas oubliés. Mais en fermant la fenêtre, Peter veut faire croire aux enfants qu’ils ne sont plus les bienvenus chez eux.
Les Darling sont des personnes adultes assez ennuyeuses et malgré le fait que Mrs Darling soit une mère aimante, on ne peut être que ravie quand on apprend au début du livre que les enfants vont partir vivre des aventures extraordinaires.
Quand Peter se rend compte que Wendy ne rentrera pas avec lui, qu’elle ne sera plus là pour lui raconter des histoires, il avoue l’aimer passionnément. Peter est jaloux de la mère de sa jeune amie. Il est égoïste, comme beaucoup d’enfants. C’est un garçon sans peur mais la seule fois où il se retrouve effrayé c’est quand il retourne chez Wendy, plusieurs années plus tard, en ayant oublié tout le temps qu’il s’est passé depuis sa dernière visite, et qu’il découvre qu’elle est devenue une femme. Wendy, ses frères, et même les enfants perdus, sont tous devenus des personnes adultes ordinaires, sans attraits. On se prend alors à préférer le côté insouciant de Peter qui lui ne vivra jamais une telle chose. La perte de son âme d’enfant est la promesse d’une vie vide.
Le narrateur est tantôt en retrait de l’histoire, tantôt il donne son avis et choisit même parfois de ne pas nous raconter toutes les aventures de Peter ce qui fait fonctionner notre imagination à cent à l’heure car on aimerait en savoir plus ! L’écriture est légère et agréable, sauf peut-être pour de rares paragraphes un peu longuets qui ralentissent l’histoire et qui n’ont pas lieu d’être dans ce conte merveilleux.
Je recommande ce livre pour les petits comme les grands. Peter Pan est le symbole même de notre enfance, de notre insouciance, et de notre envie de ne jamais vieillir.

Le livre et moi : Ce qu’il y a de bien dans cette histoire c’est qu’on pourrait s’identifier à peu près à tous les personnages car ils ont tous des côtés positifs et négatifs. Chacun y trouve son compte. J’ai la douceur de Wendy, l’envie de rester enfant comme Peter, la hargne de Crochet parfois, le côté maternel de Mrs Darling sûrement, la malchance de La Guigne également.
Peter Pan a beau ne pas nous apparaitre vraiment amical dans certaines situations, on ne peut que l’aimer car on l’envie énormément. Qui n’a jamais rêvé de ne pas grandir ?
J’ai compris à travers ce livre toutes les choses qui me manquent de mon enfance. On devient très vite adulte et on ne se rend pas forcément compte à quel point on a changé. Tous ces jeux insouciants, ces sentiments exacerbés, ces « on fait semblant que ». En lisant Peter Pan je me suis sentie plus adulte que jamais, ou alors, une enfant enfermée d’un un corps d’adulte, avec toutes les responsabilités que cela comporte. J’aurais aimée, comme Peter, ne jamais devoir travailler dans un bureau…

Passages préférés :
A chaque fois que Peter Pan fait mine de ne pas comprendre et que Clochette le traite alors d’imbécile.
Les retrouvailles des enfants avec Mr et Mrs Darling, Peter Pan les observant sans pouvoir un jour connaitre ce bonheur 

Citations :
« Son esprit romantique ressemblait à ces petites boites qui viennent de l’Orient mystérieux et contiennent d’autres boites encloses l’une dans l’autre. Vous croyez être arrivé à la dernière, elle en cache encore une à l’intérieur. »
« Quand à cette bouche si joliment moqueuse, un baiser y était posé que Wendy ne parvenait jamais à prendre. Il se tenait là, bien ostensiblement, au coin des lèvres, à droite. »
- Est-ce qu’il peut nous arriver quelque chose de mal, maman, du moment que les veilleuses sont allumées ?
- Rien, mon trésor, répondit-elle. Les veilleuses sont les yeux que la maman laisse derrière elle pour protéger ses enfants.
« Quand le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en mille morceaux qui sautillèrent de tous côtés et devinrent des fées. »
« Il avait des jeux un peu cruels comme de faire semblant de manger. Même si les autres avaient faim, il fallait absolument faire mine de déguster des mets délicieux et d’en être repus alors qu’on avait le ventre gargouillant à souhait. »
« Il lui arrivait de connaitre des félicités inouïes, interdites aux autres enfants, mais, en ce moment, il regardait à travers la vitre la seule joie qui lui était à jamais refusée. »
« Le nombre des garçons vivant dans l’Ile peut varier, évidemment, selon qu’il leur arrive d’être tués ou bien d’autres choses. Dés qu’ils semblent avoir grandi – ce qui est contraire au règlement- Peter les supprime. »

Autour du roman : Une des plus belles adaptions de ce conte à mes yeux reste le film de P.J. Hogan, sorti en 2003 avec comme acteurs principaux Jeremy Hunter dans le rôle de Peter Pan et Jason Isaacs dans celui du capitaine crochet (et de Mr Darling).
Le film Neverland, avec Johny Depp et Kate Winslet relaterait l’histoire de l’auteur James M. Barrie. Malheureusement, cette œuvre m’a beaucoup moins touchée.
Une suite pour Peter Pan a suscitée beaucoup d’engouement mais le film Hook de Spielberg est le plus connu de tous. On découvre dans cette histoire un Peter qui a grandit et qui est devenue un homme, ennuyeux et égoïste, délaissant ses enfants et sa femme.

Note :
7/10 

Une aventure au pays imaginaire pour retrouver notre âme d’enfant. Quand on y accède, on y prend goût et on a plus vraiment envie d’en repartir. J’ai aimé retrouver mon âme d’enfant qui ne m’a jamais vraiment quitté d’ailleurs…

L’extrait qui fait envie



« Je regarde Sinead comme je ne me suis jamais permis de la regarder, la déshabillant du regard…

- Littéralement !

Avec un frisson d’effroi – mais d’autre chose aussi – je m’aperçois que la jeune fille est totalement nue sous mes yeux, comme si ses vêtements étaient devenus invisibles ! »



Le cas Jack Spark, saison 1 : Eté Mutant, Victor Dixen

C’est dimanche ! A retenir cette semaine

Mes articles 

- Sa maîtresse… (ou les souvenirs d’une période difficile avec Angel) 

- On a découvert pourquoi nous sommes devenus de sales gosses (c’est la faute aux contes de fées !) 

- Un vrai Noël (ou le fait de passer cette fête chez ma meilleure amie me remonte le moral) 


- On me l’a sans doute trop dit (ou quand on vous rabâche sans arrêt qu’on ne vous aime pas, ça finit pas s’incruster bien profond dans votre cerveau…) 

- J’aimerais être un homme (ou encore un autre beau gosse gay…) 

- Session conte de fées avec Rose (Andersen et le petit prince) 

- Seulement cinq ans ? (ou comment déprimer toute une soirée…) 

- Autant de peine que de toi (ou quand faut-il dire stop à l’être aimé ?) 

- Les virées en Espagne (ou certains de mes potes sont vraiment des gros beaufs…) 

- Je t’en ai trop demandé (ou qu’allons-nous devenir mon amour ?) 


Mes fictions et fanfictions 

- « Le secret du professeur Rogue » chapitre 97 enfin en ligne ! 


Mes lectures terminées 


- Le livre des choses perdues, de John Connoly 

- Peter Pan, de James M. Barrie 

- Comme elles, tome 9, 10 et 11, Sakura Fujisue 


Mes lectures en cours 

- Le Cas Jack Spark, Saison1 : Eté mutant, de Victor Dixen 

- Comme elles, tome 12


Mes films visionnés 





Mes séries visionnées 


- The Borgias, saison 1, épisode 3, 4, 5 

- Docteur House, saison 5, épisode 21 


Le sondage de la semaine


Quel est votre conte de fées préféré ? 

A. Le petit chaperon rouge 

B. La petite sirène 

C. La Belle et la Bête 

D. Cendrillon 

E. Blanche-Neige et les sept nains 

F. Jack et le haricot magique 

G. Aladin 

H. Peter Pan 

I. Autres… 

Pour voter c'est dans le menu à droit. Pour ceux qui ont choisis « autres », vous pouvez me laisser un commentaire pour me dire lequel vous auriez coché. 


Articles de blogs qui ont attirés mon attention 


L’homme de minuit (Nuits blanches tome 1) Lisa Marie Rice, un petit roman érotique chroniqué par Stephie, juste pour le plaisir… 


Les dessins de Benjamin Lacombe, notamment ceux sur les contes, qui sont d’un côté magnifiques mais qui de l’autres nous témoignent bien leur côté lugubre ! Dessinateur découvert grâce à la chronique de stellabloggeuse 


Grâce à l’article d’Arlavor sur le dessin animé Le triomphe de Babar j’ai pu me souvenir que je l’avais vu étant enfant et je l’avais adoré ! C’est le retour en enfance total ! Certaines scènes sont impressionnantes comme le faux éléphant de la fin, il est énorme et me faisait peur étant petite. 



Le sondage de la semaine dernière 


L’amour, qu’est-ce que c’est pour vous ? 

Pour 18 % d’entre vous c’est une relation amicale qui grandit 

Pour 27 % d’entre vous c’est : Une souffrance, une drogue ou cela n’existe pas en réalité 

Enfin, pour 72 % d’entre vous l’amour est une parfaite équation : Sexualité ; amitié ; tendresse 

Merci beaucoup d’avoir été si nombreux à répondre cette semaine !

samedi 22 octobre 2011

Autant de peine que de toi (Zazie)



Je suis brune ou blonde
A deux pas de ta rue
Comme au bout du monde

Je suis laide ou belle
Je suis le bien, le mal
Le fiel ou le miel

Je suis telle ou telle
Je suis toutes celles
Que tu veux
Je fais tour à tour
La moue et l'amour
Je suis ce que tu veux bien faire de moi
Et tu fais tout et n'importe quoi

Est-ce que tu m'aimes, dis-moi ?
Pour que tu m'aimes comme ça
Pour que tu sèmes sur moi
Autant de peine que de toi

Je suis le corps ou l'âme
La maîtresse et la mère
La fille ou la femme

Je suis terre et ciel
La trop présente
Comme l'absente à l'appel

Je fais comme tu veux
Je gomme tout ce que
Tu n'aimes pas
Je fais tour à tour
L'amie et l'amour
Je donne, je pardonne
Je faiblis et tu fais de moi
Tout et n'importe quoi

Est-ce que tu m'aimes, dis-moi ?
Pour que tu m'aimes comme ça
Pour que tu sèmes sur moi
Autant de peine que de toi

Je suis tout à tour
La nuit et le jour
Je fais, je défais
Je refais, tu as fait de moi
Tout ce que je ne suis pas

Est-ce que tu m'aimes, dis-moi ?
Pour que tu m'aimes comme ça
Pour que tu sèmes sur moi
Autant de peine que de toi
Est-ce que tu m'aimes tant que ça ?
Pour vouloir faire de moi
Autant de femmes à la fois
Autant de peine que de toi.

Cette chanson me parle car elle me fait penser à mon histoire avec
Angel et à l’histoire de ma meilleure amie Rose et de son fiancé, de qui elle va bientôt se séparer, si elle en trouve le courage.

Angel et moi : Parce que j’ai tellement donné, tellement pardonné, tellement fait, pour que tout aille pour le mieux, pour que nous réussissions à enfin être ensemble. Parce que plus d’une fois je me suis demandé s’il m’aimait vraiment pour me faire autant de mal, pour me laisser ainsi à sa merci.

Rose et son fiancé : Parce qu’elle a aussi tout fait pour que son couple marche. Elle a supporté ses sautes d’humeurs, ses crises de colères incessantes, ses crises de jalousies alors que lui est un coureur de jupon, ses injures et son manque de respect grandissant.

Doit-on se perdre totalement pour rendre l’autre heureux et donner un sens à ce mot « couple » ? Quand on pleure chaque jour, même si on aime l’autre, n’est-ce pas le signe flagrant qu’il faut partir ?...

Le livre des choses Perdues (John Connoly)

J’ai lu ce livre dans le cadre de la première rencontre du club de lecture « Lire @ Montpellier » pour le mois d’octobre 2011


L’auteur : John Connolly est un écrivain irlandais né à Dublin le 31 mai 1968. Il est surtout connu pour avoir écris des Thriller mettant en scène le détective privé Charlie Parker. (Par exemple : « Tout ce qui meurt »). Je n’ai lu que « Le livre des choses perdues » pour l’instant de cet auteur mais je compte bien en découvrir d’autres.


Le Roman : Editions J’ai Lu 2006. 380 pages et 33 chapitres.


Prix :
Grand prix de l’imaginaire 2010
Prix Imaginales 2010


Présentation de l’éditeur : L’Europe est sur le point de basculer dans la guerre. Le jeune David est trop petit pour comprendre la politique, mais il n’en ressent pas moins l’inquiétude qui, chaque jour, mine un peu plus les traits de son père. Le garçon se retrouve livré à lui-même, seul avec Rose, celle qui a remplacé sa mère défunte. Mais un jour, la voix de cette dernière l’appelle, elle est là, toute proche, quelque part au fond du jardin, dans ce tronc creux qui, hier encore, n’était pas là… Et voilà David aspiré dans un autre monde, peuplé de créatures tout droit sorties des contes qu’il lit à longueur de journée. Un lieu magique et violent où, au détour de chaque chemin, le guette un danger qu’il doit affronter s’il veut un jour rentrer chez lui.


Mon avis : Dés le départ, ce conte extraordinaire et merveilleux, où l’horreur et le fantastique se donnent rendez-vous, nous rappelle qu'un jour nous avons été enfants. Nous sommes entrainés dans un monde lugubre et étrange, où les contes de fées prennent vie mais ce ne sont pas vraiment les « vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… »… Plus l’histoire avance et plus l’ambiance devient pesante et l’horreur prend une proportion intenable mais délicieusement intéressante. Plusieurs passages m’ont vraiment secoués, autant par leur aspect effrayant que par cette atmosphère malsaine qui se dégage de l’écriture de l’auteur. Il cherche à nous choquer, et c’est réussit !

Au début du conte, nous sommes en Angleterre, pendant la seconde guerre mondiale. David, le héro de l’histoire, vient de perdre sa mère (celle-là même qui lui a donné le goût de la lecture et du respect des livres). On sent son mal-être transpirer à chaque page du bouquin, par rapport à l’absence et l’incompréhension de son père, à cette femme qui a remplacée sa mère dans le cœur de celui-ci et à ce nouveau petit frère qui représente tout ce qu’on lui a prit. Il se sent seul et incompris. Puis, dans ce nouveau monde où il va de découvertes en découverte, David est aidé par plusieurs personnages secondaires qui représentent les morales du conte. Il y a notamment le Garde Forestier, ou le Chevalier Roland. Evidemment, « Le livre des choses perdues » ne serait pas aussi effrayant sans ses créatures si bien décrites par l’auteur, d’une plume si réelle que parfois on a l’impression d’être à l’intérieur du livre. Il y a notamment La Bête, ou La Chasseresse. Chacun de ses monstres représentent les peurs les plus profondes de David.



Le livre et moi :


J’ai eu peur avec le héro, j’ai tremblé avec lui, d’horreur, d’effroi, de colère. Je me suis parfois reconnue étant enfant. Car oui, tout le monde a déjà été jaloux de quelqu’un. Surtout moi… Pourtant, David finira par faire preuve de courage grâce à l’aide de ses amis croisés sur la route. J’ai adoré le personnage du Chevalier Roland car, à mes yeux, il est LE héro par excellence. Il a également des façons de pensées coïncidant avec les miennes, notamment pour ce qui est de la religion et le fait que je n’ai ni Dieu ni Maître.

Ce qui m’a étonnée dés le départ est le fait d’avoir été totalement happée par l’histoire. Les chapitres se sont enchainés sans que je m’en sois réellement aperçu. L’auteur écrit d’une plume légère et ce, pour mon plus grand plaisir. À mes yeux, ce n'est pas un livre à faire lire à des enfants en bas âges. Déjà parce qu'ils ne comprendraient pas tout, mais aussi parce qu'en effet l'univers est très sombre et déstabilisant.



Passages préférés :


L’histoire du petit chaperon rouge revisité, racontée à David par le Garde Forestier.
La rencontre des « Camarades » d’une Blanche-Neige obèse
L’épisode avec La Chasseresse, tout bonnement terrifiante
L’histoire du Chevalier et de sa Dame dont le visage reste caché, raconte par Roland le Chevalier
La lecture du Livre des choses perdues
La visite de l’antre du tricheur où on n’aimerait pas être enfermé
La fin du livre



Citations :


« La mère de David lui répétait souvent que les histoires étaient vivantes (…) elles se mettent à vivre dés qu’on les raconte. (…) Elles sont comme les notes d’une chanson sur du papier réglé se languissant de rencontrer l’instrument qui donnera naissance à leur musique. »
« Les histoires des journaux sont aussi volatiles que la fumée, aussi périssables qu’éphémères. Elles ne s’enracinement nulle part, ce sont de mauvaises herbes proliférant sur le sol, cachant le soleil à des contes autrement plus dignes d’intérêt. »
« C’était une maison entièrement faite de chocolat et de pain d’épice. Son toit était couvert de tuiles en caramel, les carreaux de ses fenêtres étaient en sucre filé et ses murs étaient incrustés de morceaux d’amande, de caramels mous et de fruits confits. Tout dans cette chaumière évoquait le plaisir et les sucreries. »
« Ce qui tombe est dévoré

Ce qui chute aussitôt meurt

Les oiseaux toujours ont peur

De survoler la Nichée »
« Il n’était plus un vieillard mais un jeune homme, car un homme est toujours l’enfant de son père, quels que soient son âge et le temps qui les a séparés. »
« Alors, dans l’obscurité, David ferma les yeux et tout ce qu’il avait perdu lui fut enfin rendu. »



Autour du roman : Si vous lisez cette œuvre, vous aurez le plaisir de redécouvrir certains contes de fées à la sauce de l’auteur. Notamment, Blanche-Neige et les sept nains, Le petit chaperon rouge, la belle au bois dormant.


Note :
Coup de cœur 9/10 
Un voyage féérique vers l’horreur. John CONNOLY a réussi à me faire rêver, à me faire peur, et à me dégoûter, en même temps.

vendredi 21 octobre 2011

Le jeudi citation


Rien au monde après l’espérance

N’est plus trompeur que l’apparence


Charles PERRAULT


La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations prises mais par le nombre de moments qui nous ont coupé le souffle

Session contes de fées avec Rose

J’ai profité d’une journée avec ma meilleure amie pour redécouvrir ou découvrir de merveilleux contes pour enfants.
Andersen

Les habits neufs de l’empereur : Le ridicule ne tue pas, parait-il ? 




Le rossignol : Chante, chante, petit rossignol ! Bien sur, il est moins joli que celui fait de mécanique, d’or et de pierreries, mais c’est lui qui sauve l’Empereur de la mort. 


La princesse au petit pois : Roh la la qu’elles sont fragiles ces princesses franchement !

Le vilain petit canard : Franchement c’est trop triste ! Une vraie morale sur les gens différents. Mais à la fin, c’est tellement joli. 


Le petit soldat de plomb : Une vraie histoire romantique… (Super, ils meurent à la fin…) 


Le Petit Prince de Saint-Exupéry 

Je n’ai jamais lu Le Petit Prince, mais apparemment l’histoire de ma meilleure amie et de son amour impossible a commencé comme la scène avec le renard. Elle est le renard et Petit Prince tient son surnom de là ! Il a du l’apprivoiser, comme dans le conte. J’ai trouvé cela magnifique ! 

« Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure de départ fut proche :

Ah! dit le renard... Je pleurerai.

C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...

Bien sûr, dit le renard.

Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.

Bien sûr, dit le renard.

J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.»

Moi : Si l’on pleure une situation, ou si l’on pleure quelqu’un, c’est que nous avons été très heureux et que justement nous regrettons de ne pas être à nouveau heureux comme nous l’avons été. Donc plus on pleure quelqu’un, plus on l’a aimé, et plus elle nous a rendu heureux.

mercredi 19 octobre 2011

L’extrait qui fait envie


« J’ai peur de la journée qu’il faut affronter, celle qui vient et aussi toutes les autres qui suivront. J’ai peur de l’avenir. J’ai peur de l’avenir et je n’ai que quinze ans ! »

Le cas Jack Spark Tome 1 Eté Mutant (Victor DIXEN)


Princesse Raiponce (Bryan Howard, Nathan Greno)

Revisionnage

(Source : Allociné, Wikipedia)

Genre : Animation, Famille

Voix :

Raiponce : Maéva Méline (Mozart, l’Opéra Rock) / Voix originale Mendy Moore (Le temps d’un automne)

Flynn Rider : Romain Duris (l’Arnacoeur) / Voix originale Zachary Levi (Chuck)

Mère Gothel : Isabelle Adjani (La reine Margot) / Voix originale Donna Murphy (Spiderman 2)

Prix :

Nomination Oscar 2011 de la Meilleure chanson

Nomination Golden Globes 2011 de la Meilleure chanson

Pourquoi ai-je choisi ce film ? Parce que je suis archi-fan de tous les classiques de Disney, que lorsqu’on a un peu petit coup, de déprime et qu’on a envie de croire encore aux contes de fée et bien ce genre de dessin animé est fait pour nous !

Synopsis : Lorsque Flynn Rider, le bandit le plus recherché du royaume, se réfugie dans une mystérieuse tour, il se retrouve pris en otage par Raiponce, une belle et téméraire jeune fille à l’impressionnante chevelure de 20 mètres de long, gardée prisonnière par Mère Gothel. L’étonnante geôlière de Flynn cherche un moyen de sortir de cette tour où elle est enfermée depuis des années. Elle passe alors un accord avec le séduisant brigand… C’est le début d’une aventure délirante bourrée d’action, d’humour et d'émotion, au cours de laquelle l’improbable duo va rencontrer un cheval super-flic, un caméléon à l’instinct de protection surdéveloppé, et une drôle de bande de malfaiteurs. 

Mon avis : La première chose à laquelle je pense quand on me parle de Princesse Raiponce c’est qu’il est drôle, drôle et archi drôle ! On rit du début jusqu’à la fin des frasques des multiples personnages qui sont tous attachants, chacun à leur manière. Raiponce est devenue à moitié folle à force d’être enfermée par l’odieuse sorcière mais elle a aussi un côté très fragile et émotif. Pourtant, elle est loin d’être une jouvencelle en détresse ! Flynn Rider se croit plus intéressant et plus fort que tout le monde et cherche le bonheur grâce au rêve d’une future vie dans la richesse, mais son point de vue va bien vite changer. Le cheval, Maximus, est tout simplement mon personnage préféré avec le caméléon. Ils sont hilarants tous les deux et sont de très bons compagnons pour nos deux héros. La sorcière a d’effrayant qu’elle a un côté très humain et séduisant. Bien sur, nous ne sommes pas dupes, mais Raiponce ne connait qu’elle comme mère donc on ne peut pas lui en vouloir d’avoir été aussi crédule ! Je n’oublie évidemment pas la bande de brigands au grand cœur.

Visuellement, le film est une réussite. Les scènes sont très belles et parfois même poétiques. Je ne peux qu’avouer avoir ressentis des frissons dans tous mes membres en visionnant certaines scènes (bon je le conçois, quand il s’agit de contes de fées et de Disney, je suis très émotive !). Il n’y a que les Disney pour me faire verser des larmes à tous les coups. Des larmes de rêves, de trop plein d’émotions en même temps. Encore maintenant, à presque 24 ans, je n’y échappe pas. Je suis peut-être encore une enfant. La musique y est pour quelque chose d’ailleurs. On retrouve enfin un vrai classique de Disney avec de belles chansons et des moments de merveilleux. Certains pourront trouver cela un peu trop idyllique mais moi c’est comme cela que j’aime les contes de fées. Surtout que cette histoire recèle bon nombre de morales et une étude sur les rapports mère-fille clairement affichée avec Raiponce et la Mère Gothel. 
Ce film a réussit à trouver sa place parmi mes contes préférés de Disney et cela m’enchante car cela faisait quelques années que j’attendais un vrai retour aux sources pour ces studios qui s’étaient un peu trop laissés aller vers un style pas assez traditionnel, à mon goût. 

Ma scène préférée : Il y en a énormément car tout le film est un chef d’œuvre mais celle de l’interrogatoire de Flinn avec le Caméléon qui lui fourre la langue dans son oreille est vraiment à se tordre de rire.

Il y a également le fameux « ça y est, j’y ai pris goût » que lance Flinn lors du vol de la couronne quand il admire la belle cité.

Autour du film (spoiler) :

Pour notre plus grand plaisir nous avons la fameuse scène du « prince » avec le « lance moi ta chevelure. »

Cette histoire est tirée du conte des frères Grimm. A la base Raiponce n’est pas censée être une princesse. C’est un prince qui vient la délivrer de son sort. Il y a une référence à la scène où Raiponce rend la vue à son prince (il l’avait perdu lors de sa chute du haut de la tour à cause de la vieille sorcière). Dans le film, également, les larmes de Raiponce redonne la vie à Flinn. D’ailleurs, c’était assez étonnant de voir du sang dans un Disney !

Un film coup de cœur : Drôle, émouvant, magnifique à tout point de vue. Un hymne à la liberté et moralisateur de part les relations mères/filles. Un retour aux Disney de notre enfance, enfin !