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dimanche 28 avril 2013

Amours

L'Auteur : Pierre de Ronsard est un poète français
Le Roman : Editions Mermod ; 1967 ; 124 pages
Genre : Classique ; Poésie

Présentation de l’Éditeur : Tout ce que Ronsard a écrit de vers amoureux, mais aussi érotiques, au temps de sa verte jeunesse, et qu'il a publié entre 1552 et 1560 à Cassandre, à Marie, aux belles et accortes paysannes qui s'abandonnent sur un talus, le poète dit sa ferveur, dans une langue tantôt familière et leste, tantôt au moyen d'images mythologiques que l'on retrouve dans l'art de Fontainebleau. C'est le beau XVIè siècle qui s'exprime ici, celui du règne d'Henri II, roi cavalier, des châteaux du bord de Loire, des bals et des rêves. Ronsard n'a pas encore la tête religieuse et il ne sait pas qu'il va bientôt troquer sa plume pour une épée. Et si la poésie grave le tente déjà, il ne s'y abandonne que par occasion. Son coeur et son corps l'occupent tout entier.

Mon avis : Je ne suis pas friande de poésie à la base, mais j'ai été contente de découvrir ce poète avec ce petit recueil que m'a offert ma mère. C'était un de ses vieux livres ! 
Alors je n'ai pas autant aimé que prévu, mais malgré le vieux français, j'ai tout compris, et c'est déjà bien je pense !
J'ai réussi à trouver quelques passages qui m'ont plu et qui m'ont touché, mais dans l'ensemble, je ne suis pas fan de Ronsard.

Citations :

"Si le soucy ne jaunist plus ma face,
Si le plaisir fait en moy son sejour,
Si j'aime mieux les ombres que le jour,
Songe divin, ce bien vient de ta grace."

"Heureux espoir, par ta faveur je puis
Trouver repos des maux qui me déçoivent,
Et par toy seul mes passions reçoivent
Le doux oubly des tourmens où je suis."

Note :




Peut mieux faire
11/20

Une poésie qui m'a moins touchée que prévu, mais j'ai été très contente de découvrir Ronsard !




Lu dans le cadre du Choix du Chapelier Fou spécial PAL du mois d'avril 2013


dimanche 3 mars 2013

Les Tragiques

L'Auteur :  Agrippa d'Aubigné est un poète français du XVIème siècle.
Le Livre : Editions GF-Flammarion ; 1993 ; 320 pages
Genre : Poésie

Présentation de l’Éditeur : Dès 1577, indigné du traitement infligé à ses coreligionnaires, Agrippa d'Aubigné entreprend la rédaction des 'Tragiques'. Composée en sept livres : 'Misères', 'Princes', 'Chambre dorée', 'Feux', 'Fers', 'Vengeances', 'Jugement', l'oeuvre renvoie aux sept sceaux de l'Apocalypse. Un violent réquisitoire retrace les persécutions subies par les protestants. Suit une mise en accusation de leurs responsables, la cour et le Palais de justice de Paris, l'évocation des martyrs protestants, la fresque des massacres des guerres de religion. L'ouvrage se referme sur le jugement dernier.

Mon avis :

J'ai retrouvé dans cette poésie tout ce qui ne m'a jamais plu dans ce genre littéraire et qui a fait que pendant longtemps, je n'ai plus voulu relire de poésie. (Heureusement, ce n'est plus le cas, je sais qu'il existe des poèmes que je peux comprendre et qui me touchent énormément !).

Durant ma courte lecture, je comprenais les mots même s'ils sont écrit en ancien français, et je comprenais les vers. Mais quand j'essayais de comprendre toute une série de vers qui sont censés énoncer une idée, j'étais complètement perdue. C'est étrange et très difficile à expliquer, je le sais, mais c'est comme cela que je l'ai vécu ! 

Il n'y a pas d'espace pour souffler, je ne savais pas quand commençait une idée, quand elle se terminait et quand en commençait une autre. J'avais l'impression de lire du charabia et c'est très désagréable de se sentir aussi nulle.

Le seul point positif que je retiendrais de cette lecture, ce sont les recherches que j'ai du faire avant d'ouvrir le livre sur la vie de l'auteur, qui m'en a apprit un peu plus sur la guerre des religions à cette époque-là et sur les horreurs que les Hommes ont pu commettre au nom d'un "Dieu".

Note :


A oublier 
(Abandonné)

Je n'ai tout simplement pas compris les textes de ce poète. Pas à cause de l'ancien français, mais à cause de la construction des poèmes, je pense...



Lu dans le cadre du club de Lecture Lire @ Montpellier 


dimanche 23 septembre 2012

Howl et autres poèmes

L'Auteur : Allen Ginsberg
Le Roman : Editions Christian Bourgeois ; 2005 ; 93 pages
Genre : Poésie

Présentation de l’Éditeur : City Lights Books publia la version originale de Howl et autres poèmes de Allen Ginsberg à l'automne 1956. A la suite de cette publication, le recueil fut saisi par les services de douane américains et la police de San Francisco, puis fit l'objet d'un long procès au cours duquel un certain nombre de poètes et de professeurs témoignèrent devant la Cour que ce livre n'était pas obscène.

Mon avis :

J'ai découvert grâce à mon amie Joyce l'histoire de "Sur la route", de Jack Kerouac et de la Beat Generation. C'est donc avec un plaisir certain que j'ai lu ce recueil de poème qu'elle m'a prêté, écrit par un des grands noms de ce mouvement littéraire né dans les "années 50" aux Etats-Unis.
Je ne suis normalement pas une grande adepte de la poésie. Ceux que nous étudions en cours au collège ou au lycée ne m'ont jamais réellement touchés. Mais là, l'effet s'est fait ressentir !
Déjà peut-être parce que je connais un peu mieux la vie de ces enfants qui se sont perdus "Sur la route". Mais aussi parce que la poésie d'Allen Ginsberg est complètement déstructurée et ça, j'ai aimé !
Je n'apprécie pas du tout le fait qu'on me dise "la littérature c'est comme ça, la poésie c'est comme ça, et point barre." Non, pour moi écrire, c'est la vie ! L'écriture se doit d'être totalement libre. Et c'est ce que j'ai ressenti chez Ginsberg. Cette espèce de liberté, qu'il a d'ailleurs beaucoup de mal à contrôler. 
Tout comme ces acteurs de la Beat Generation qui recherchent cette liberté "Sur la route" mais qui en fait s'enferment dans une espèce de spirale auto-destructrice.
J'aurai aimé qu'il y ait des notes, des annotations, à la fin des poèmes. J'aurai aimé assister à un cours sur ce recueil, pour que tout me soit expliqué en détails. Par exemple, avec le poème "Menoch", je ne savais pas si c'était une personne, une créature, une ville. (après recherches, il s'est avéré que Menoch est la représentation du capitalisme pour Ginsberg). Je ne savais pas non plus qui était Carl Solomon pour Ginsberg.

"Song" est sans aucun doute mon poème préféré, poème d'amour, ainsi que "Orphelin sauvage".

Citations :

"Nous ne sommes pas notre peau de crasse, nous ne sommes pas notre locomotive effrayante et lugubre sans image, nous sommes tous au-dedans de beaux tournesols dorés, bénis de notre propre semence."

"Enfance jeunesse et éternité
s'ouvriraient comme autant d'arbres charmants
dans les nuits d'un autre printemps
et nous sidéreraient d'amour"

"Ensemble nous pouvons voir
la beauté des âmes
cachée comme diamants
dans l'horloge du monde."

"Soyons les anges du désir du monde
embarquons le monde au lit avant de mourir."


"Couchant seul, ou avec compagnon,
fille ou folle mouton ou rêve
j’échouerai par manque d'amour, toi, de satiété."

"La résurrection de cette chair perdue
n'est qu'un moment du travail d'esprit :
un monument sans âge à l'amour
en imagination
monument construit de nos corps
consumés par le poème invisible"

"Le poids du monde est amour.
Sous le fardeau de solitude,
sous le fardeau d'insatisfaction
le poids,
le poids que nous portons
est amour."

"Nul repos
sans amour,
nul sommeil
sans rêves
d'amour
soyez fou ou glacé
obsédé d'anges
ou de machines,
le voeu dernier
est amour"

"Les corps chauds
brillent ensemble
dans l'obscurité,
la main s'avance
vers le centre
de la chair,
la peau tremble
de bonheur et l'âme vient
joyeuse à l'oeil"


Note 


Valeur sûre
8,5/10

Poésie folle, poésie déstructurée. Allen Ginsberg exprime naturellement la perdition que j'imagine être ce mouvement qu'est la "Beat Generation".