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dimanche 20 octobre 2013

Seuls au monde, tome 1

Présentation de l’Éditeur : « Ta mère te crie que tu vas louper ton bus. Tu ne prends ni le temps de la serrer dans tes bras ni de lui dire que tu l’aimes. Forcément… Tu dévales juste l’escalier et tu sprintes jusqu’à l’arrêt de bus. Sauf que, si c’est la toute dernière fois que tu dois voir ta mère, tu te mets à regretter de ne pas avoir pris le temps. Y compris de ne pas avoir raté le bus. Là, le mien arrivait, alors j’ai sprinté. » Dean aurait vraiment dû dire au revoir à sa mère. Lui, son petit frère, ainsi que tous les autres passagers des bus qui devaient les conduire, comme tous les jours, à l’école. Mais comment auraient-ils pu deviner ce jour-là qu’une catastrophe écologique les pousserait à se réfugier dans un supermarché ? Au-dehors, le monde est en proie à des tempêtes qui ravagent leur petite ville, des fuites de produits chimiques rendent les gens violents ou paranoïaques… ou les tuent, tout simplement. Ils sont quatorze, ils ont entre cinq et dix-sept ans, et ils doivent survivre et garder espoir.

Mon avis : On entre immédiatement dans le vif du sujet avec ce livre Jeunesse qui ne possède aucun temps mort. On ne s'ennuie pas une seule seconde et on tourne les pages fébrilement.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur qui nous fait nous attacher à Dean de plus en plus (les petits commentaires entre parenthèses à chaque fois, je kiffe !). En fait, je crois que tous les personnages sont en quelques sortes attachants. Ils sont tous très différents avec leurs qualités et leurs défauts. La psychologie est donc pas mal travaillée ^^
Durant toute ma lecture je n'ai pas pu m'empêcher de penser au film (et donc au livre mais je ne l'ai pas encore lu) The Mist. Bien sûr, c'est bien plus "mignon", mais tout de même niveau ambiance et stress, on est dans la même optique. Ayant adoré ce film, et aimant ce genre de livres, je ne pouvais que totalement adhérer à Seuls au monde. 



En fait, je n'attends qu'une chose, c'est lire le tome 2 car la fin de ce premier tome met l'eau à la bouche. On a pas envie de quitter les personnages.

Niveau catastrophe, on est pas déçu, j'ai même trouvé quelques passages assez hard. Pas forcément parce que c'est bien décrit, car malgré tout l'auteur reste vague, mais on imagine très bien la scène en tant qu'adulte, et on comprend à quel point ces enfants et ados vivent un cauchemar ! Quoi que ceux que je plains vraiment, ce sont les personnes étant en dehors du supermarché.
C'est donc un Huit Clos extrêmement haletant qui ne manquera pas de vous passionner, si vous êtes fans du genre !

Mon ressenti sur certains passages (Risque de spoilers) :

- Les histoires racontées par le petit Max qui sont flippantes (ou tordantes de rire, au choix).


- Ce qui est énorme, c'est que certains moments font froids dans le dos quand même. Le coup des produits chimiques dans l'air qui entraînent des effets secondaires quand on les respire, selon le groupe sanguin que tu as. C'est flippant ! Maiiis parfois c'est marrant quand Dean s'énerve un peu (mais pas trop quand même hein !)


Note :





17/20
Valeur Sûre



En Service Presse avec les éditions Hachette
En Lecture Commune avec Gala de Livres


lundi 16 septembre 2013

Delirium, tome 1.5 : Hana

L'Auteur : Lauren Oliver est une auteure américaine. Elle a également écrit Le Dernier Jour de ma vie que je vais bientôt découvrir pour mon plus grand plaisir
Le Roman : Editions Hachette ; 64 pages ; 2013
Genre : Jeunesse ; Science-Fiction

Présentation de l’Éditeur : Hana vit dans un monde où l'amour est considéré comme la pire des maladies. Un monde où un Protocole a été mis au point pour immuniser les jeunes contre le delirium. Alors que la date de son opération approche, Hana regrette l'absence de sa meilleure amie Lena. Elles sont devenues si différentes ! La très docile Lena refuse d'assister à des concerts clandestins, tandis que Hana ne manque pas une occasion d'expérimenter l'interdit. Pour elle, ce dernier été de sa vie d'avant devient synonyme de musique effrénée, de danse, et même d'amour.

Mon avis : Lauren Oliver et moi, c'est une belle histoire qui a commencé avec le premier tome de cette saga et qui va continuer encore longtemps, je le pense. Elle a su me toucher avec sa plume si poignante et pleine de passion, de force, de tristesse, et avec cette nouvelle, Lauren Oliver ne fait pas exception à la règle.
Je ne lis que très peu de nouvelles. J'avoue préférer les longues histoires avec un début et une fin. Il existe des nouvelles avec ce schéma, mais Hana est plutôt une partie d'un des tomes que l'auteure aurait pu directement intégrer dans sa saga de base. 
Surtout que le personnage d'Hana ne m'intéressait pas des masses à la base. Malgré tout, j'ai adoré cette lecture et je n'en ai fais qu'une bouchée. 
Bien sûr, comme je le disais, pas franchement d'action, de début ou de fin. Non ce que j'ai surtout adoré encore une fois c'est la façon dont Lauren Oliver peut décrire les sentiments humains. C'est tellement puissant, ça me cloue au livre et je ne me lasse pas de relire certains passages tellement ils sont forts en émotion !
Je pense malgré tout que certains détails qu'on apprend ici, il vaut mieux ne pas les savoir avant d'avoir lu le dernier tome de Delirium, sinon on se spoile et c'est dommage. J'ai donc apprécier découvrir cette nouvelle après avoir terminé la saga.
Je la conseille à tous les fans de l'auteure, mais elle n'est pas obligatoire !

Citations :

"Est-ce dont la liberté ? Le bonheur ? Je n'en sais rien. Et je m'en fiche. C'est différent. Je me sens en vie."

"Le temps perd toute logique - silences entre deux tambourinements qui explosent en fragments, ou notes infinies de guitare qui s'élèvent et se mêlent les unes aux autres -, aussi dense que la masse sombre de corps autour de moi. J'ai l'impression que l'air est devenu liquide ici, fait de sueur, d'odeur et de bruit, et que je me dissous en lui. Je suis la vague : je me disperse dans la totalité. Je suis l'énergie et le bruit et les battements de mon coeur, qui répondent à la batterie. Et même si Steve est à côté de moi, puis derrière, me plaquant contre lui pour m'embrasser le cou et poser les mains sur mon ventre, je sens à peine sa présence."

"L'espace d'un instant - d'un quart de seconde -, tout le reste disparaît, l'agencement bien ordonné de mon existence, et une joie immense se déploie dans ma poitrine, une révélation éclair. Je ne suis personne, je ne dois rien à qui que ce soit et ma vie m'appartient."

"Elle a quelque chose d’insaisissable, me donnant l'impression de traverser sa vie comme s'il s'agissait d'un rêve."

"Ils partagent un langage fait de murmures, de rires et de secrets, un langage qui se dresse entre nous, telle une barrière d'épines.
Je suis heureuse pour elle. Vraiment.
Et parfois, juste avant de m'endormir, au moment où je suis le plus vulnérable, je suis jalouse."

Note :


15/20
Un bon moment de lecture 

La plume de Lauren Oliver, là encore, m'a complètement bouleversée. J'ai lu d'une traite cette petite nouvelle qui, bien que n'étant pas obligatoire pour la compréhension de la saga, m'a beaucoup plu ^^


Lu dans le cadre d'un Service Presse avec les éditions BlackMoon, que je remercie
Lu en Lecture Commune avec Laeti Des Livres en Pagailles


lundi 22 juillet 2013

Les Âmes Vagabondes (ou "qu'est-ce qui fait de nous des êtres humains ?")

L'Auteur : Stephenie Meyer est une écrivaine américaine, elle est également l'auteure de la saga Twilight.
Le Roman : Editions Le Livre de Poche ; 829 pages ; 2010
Genre : Science-Fiction

Présentation de l’Éditeur : La Terre est envahie. L'humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Mélanie Stryder vient d'être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l'être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu'elle ne peut pas oublier. L'amour pourra-t-elle la sauver ?

Mon avis : Il y a pas mal de facteurs qui ont fait qu'au départ, je n'avais pas forcément envie de lire ce livre. Bon, déjà, il ne faut pas se leurrer, même si j'ai adoré la saga Twilight en livres, tout le tintamarre qu'ont fait les films m'a tellement écœuré que j'en avais marre de Stephenie Meyer ! Ensuite, la grosseur du livre me faisait un peu peur, je dois le dire. Et je comprends qu'elle fasse reculer pas mal de lecteurs d'ailleurs. Mais croyez-moi, quand on est complètement à fond dans sa lecture, comme je l'ai été, on ne se rend plus vraiment compte du nombre de pages !
Et puis, j'ai vu la bande-annonce de l'adaptation cinématographique. Et là, je ne sais pas si c'est le côté SF qui m'a attiré, ou la sublime musique qui m'a complètement emporté, ou peut-être aussi le fan-club du livre dont font partie mes copinettes qui sont toujours aussi habiles pour me donner envie de lire leurs bouquins préférés :p Bref, dans tous les cas, j'ai eu RAISON d'ouvrir ce bouquin. Tout simplement parce qu'il est mon premier coup depuis des mois, et que je n'avais plus jamais autant lu d'affilé depuis des mois également. Les âmes vagabondes m'a redonner goût à la lecture frénétique, une lecture tellement passionnante qu'on ne peut PAS lâcher le bouquin. 
Il faut savoir que j'ai toujours été attiré par la Science-Fiction, beaucoup plus par les films car les livres me font parfois peurs, mais malgré tout, j'adore ça ! Et à mes yeux, Les âmes vagabondes est un très très bon livre de SF. Déjà par son originalité : L'héroïne n'est pas une humaine comme je l'imaginais. Non, l'héroïne ici s'appelle Vagabonde, et c'est une alien. Et cet aspect est tellement bien pensé, se mettre à la place d'une alien, connaître ses pensées, ses ressentis. C'est tellement intelligent de la part de l'auteure, qu'elle remonte énormément dans mon estime. Car oui, l'humaine Mélanie, l'hôte de Gaby (Vagabonde) n'est finalement reléguée qu'au second plan. Et ça, c'est fort !
J'ai pu noter que pas mal de personnes avaient trouvé le début du livre assez long, car il ne se passerait pas beaucoup de choses. Je ne suis pas d'accord. Tout dans ce livre est important, même les passages longs. C'est en prenant son temps que l'auteure nous permet d'autant nous attacher à tous les personnages, de comprendre ce qu'ils ressentent, de croire en leurs faiblesses, leur amour les uns pour les autres. On a besoin de ce temps pour s'immerger complètement dans l'histoire, et ce fut mon cas.
Ce livre est également passionnant question éthique, question humanité. Car les aliens ne voient pas leur arrivée sur Terre comme une invasion, ils ont l'impression de la sauver, de sauver les êtres humains. Et en fait, ce qui est très bizarre, c'est que d'un côté, ils ont raison. C'est là toute la complexité de cette histoire, et c'est là que je trouve que ce livre n'est pas qu'une histoire d'amour banale, d'amitié, de famille, etc,... Cette histoire nous fait réellement réfléchir sur la question de l'humanité. 
Alors bien sûr, quand on se met du côté des humains, ce qui leur arrive est absolument affreux, d'ailleurs au début de ma lecture, je me souviens d'avoir frissonné, en les imaginant, disparaître, tout simplement, ou alors les imaginant coincés comme Mel dans un corps qu'ils ne contrôlent plus. C'est tout simplement affreux !
De toutes façons, tout le livre est fort en émotion. Que ce soit la relation entre Jared et Mel, entre Jared et Gaby, entre Gaby et son petit frère, entre Gaby et un autre personnage dont je taierais le nom car je n'aurai jamais pensé qu'ils évolueraient comme cela l'un avec l'autre et, franchement, je crois que je préfère leur relation à celle de Mel et Jared. En fait, en commençant le livre, je pensais que Jared et Mel étaient les personnages principaux de l'histoire. J'avais tord. Gaby et un autre sont totalement révélés tout le long de l'intrigue, et à la fin du bouquin, je me rends compte que ce sont eux qui me manquent le plus !
Gaby est un personnage tellement incroyable, qu'elle fait de l'ombre à tous les autres. Elle est forte, douce, attentionnée. Elle fait tout ce qu'elle croit être juste. Elle les sauve tous, les siens comme les humains. Elle est un personnage que je n'oublierai jamais !
Dernière petite remarque, les passages où Gaby et Mel se parlent dans leur tête, j'avais trouvé cela limite drôle parfois. D'ailleurs, je suis pratiquement certaine que l'auteure a du bûcher sur la schizophrénie pour écrire son bouquin !

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- La première rencontre de Mélanie et Jared est tout simplement géniale ! Pleine d'émotions, de peur, d'espoir. Et j'adore le fait que Jared perde un peu les pédales et l'embrasse direct !

- Le Jared décrit dans les souvenirs de Mélanie est vraiment différent du Jared que découvre Vagabonde. C'est très étonnant et cela m'a fait autant souffrir qu'elle...

- Le premier baiser entre Jared et Gaby m'a retourné, je souffrais pour les trois personnages présents ! Quand Jared dit à Mel que ce baiser était pour elle et non pour Gaby. J'avais le ventre déchiré car cette situation est affreuse pour tout le monde !

- Cela m'a fait rire que l'hôte de la traqueuse soit aussi agaçante et quand Jeb en veut un peu à Gaby car elle les a empêché de la tuer.

Citations :

"- [...] Personne ne sait combien de temps on a devant soi, si cela se compte en mois, en jours, en heures.
Il a un rire attendri, pose ses lèvres là où se rejoignent mes sourcils
- Ne t'inquiète pas, Mel. Le temps n'a pas de prise sur les miracles. Je ne te perdrai jamais. Nous sommes ensemble pour toujours."

"Cette Terre était à la fois le plus noble et le plus vil des mondes ; on y trouvait les émotions les plus belles, les plus délicates et, en même temps, les pulsions les plus noires, les plus sinistres. Peut-être était-ce inévitable ? Peut-être sans le Très-Bas ne pouvait-on toucher au Très-Haut. Les âmes faisaient-elles exceptions à cette règle ? Était-il possible d'avoir les lumières de ce monde sans ses ténèbres ?"

Note :




Coup de coeur
20/20

Quels sacrifices sommes-nous prêts à faire par amour ? Cette histoire nous donne la réponse. Ne passez pas à côté de ce bijoux de la SF. Ne passez pas à côté de Gaby. Ce livre est bourré d'émotions. Ce livre est fabuleux, tout simplement !




Lu dans le cadre de la Lecture Commune en live du groupe Les Pipelettes


lundi 15 juillet 2013

Birth Marked, tome 1 : Rebelle (ou "A éviter pour les personnes souhaitant devenir sages-femmes")

L'Auteur : Caragh M. O'Brien est une auteure américaine
Le Roman : Le Livre de Poche ; 2013 ; 396 pages
Genre : Science-Fiction ; Jeunesse ; Dystopie

Présentation de l’Éditeur : Ceux qui portent la marque sont la clé de l'avenir.
Dans le monde de Gaia, il y a les privilégiés, qui habitent derrière le mur de l'Enclave, et ceux, comme elle, qui vivent à l'extérieur. Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l'Enclave trois nouveau-nés. Mais, un soir, les parents de Gaia sont brutalement arrêtés et conduits derrière le mur. A peine ont-ils le temps de lui confier un mystérieux ruban sur lequel est brodé un étrange code...


Mon avis : J'ai été très étonnée par cette lecture, puisque je m'attendais à une énième dystopie jeunesse comme on peut en lire à foison en ce moment. Mais j'ai trouvé le style particulièrement adulte, et même certaines scènes assez choquantes ! Le monde que l'auteure nous dépeint est vraiment bien travaillé, on arrive tout à fait à s'imaginer un futur comme celui-ci. Les inégalités font rages et chaque détails compte. 
Le seul point négatif que j'ai ressenti très vite, c'est que le rythme est vraiment très lent. Pourtant, à partir de la moitié du bouquin, l'action ne manque pas. Mais l'auteure met du temps à décrire certains passages qui, je pense, auraient gagnés à être écourtés (je parle notamment du passage dans la prison).
Mais cette lenteur fait aussi qu'on est vraiment dans l'histoire et qu'on suit le cheminement de l'héroïne avec passion, en essayant comme elle de comprendre pourquoi ses parents ont été arrêtés, mais aussi tout ce qui concerne le secret des naissances en dehors de l'Enclave.
Vous l'aurez donc compris, ce fut pour moi une bonne lecture, que j'aurai pu finir plus tôt si je n'avais pas autant ressenti la lenteur dans le récit.
Je me suis beaucoup attachée à Gaia qui est une héroïne forte et obstinée, sauver ses parents est son tout premier objectif, et jamais elle ne déviera de ce besoin. 
J'ai beaucoup apprécie les révélations que nous fait découvrir l'auteure au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire, ça nous donne encore plus envie de continuer les chapitres.
L'autre personnage que j'adore, je ne donnerais pas son nom car au début je ne pensais pas du tout qu'il y aurait quelque chose entre Gaia et cette personne ^^
L'histoire personnelle de cette personne, donc, m'a beaucoup touché également. Je pense que Gaia et lui étaient fait pour s'entendre, se comprendre.
Une belle lecture, une fin appréciable qui me donne envie de lire la suite, vivement le tome 2 !

Note :


Un bon moment de lecture
15/20

Malgré sa lenteur, j'ai beaucoup aimé cette histoire bien construite. L'univers m'a plu, et j'ai apprécié le fait que ce soit assez "adulte". 



Lu dans le cadre d'un Service Presse avec Les éditions BlackMoon que je remercie !


En Lecture Commune avec ma Binômette Myiuki


vendredi 5 juillet 2013

Delirium, tome 3 : Requiem (ou "Amour : Puissance, allégresse, souffrance, solitude")

L'Auteur : Lauren Oliver est une auteure américaine, elle a également écrit Le dernier jour de ma vie que j'ai vais lire bientôt ^^
Le Roman : Editions Hachette ; 2013 ; 461 pages
Genre : Jeunesse ; Science-Fiction ; Dystopie

Présentation de l’Éditeur : Après avoir sauvé Julian d’une condamnation à mort, Lena et ses amis regagnent la Nature. Mais celle-ci n’est plus un lieu sûr, des rebellions ont éclaté partout dans le pays et les Régulateurs sont postés à la frontière, à l’affût de toute transgression. Le gouvernement ne peut plus nier l’existence des Invalides et la menace qu’ils représentent. Tandis que Lena mène la Résistance prenant chaque fois plus de risques, sa meilleure amie Hana vit une vie sans amour au bras du jeune maire de Portland… Leurs récits se déroulent en parallèle, leurs voix alternent : quand les deux amies se retrouveront-elles ?

Mon avis : J'avais très peur d'ouvrir ce livre parce que je sais que beaucoup ont été déçus, mais aussi parce que j'ai vraiment adoré les deux premiers tomes. La façon dont se termine Pandemonium m'avait donné envie de hurler, parce qu'il ne pouvait y avoir d'autres réactions vu l'horreur de la situation de Lena. Mais ces derniers jours, j'ai compris que le fait d'aimer deux personnes pouvait aussi arriver dans la vraie vie, et j'ai aussi compris que les livres n'étaient parfois pas si éloignés de la réalité... C'est ce que j'aime avec cette auteure, elle réussit à m'immerger complètement dans son monde, dans ses pensées, et son écriture me parle complètement.
Peu importe le personnage, que ce soit Lena, Julian, Alex (et même Hana), ils sont tous en grande souffrance. Et aucune place n'est facile à vivre. Je l'ai compris. Parfois, on peut briser le coeur d'une personne qu'on aime, parce qu'on en aime une autre, plus ou moins fort, ou de façon différente. Peu importe ce qu'il se passe, les sentiments ne s'expliquent pas, ils ne se contrôlent pas. C'est en ça que l'amour est une épreuve. Il n'est pas forcément tout rose. Aimer quelqu'un est la chose la plus forte que je connaisse, la plus belle parfois, mais aussi la plus dure !
J'ai été étonnée de voir que le personnage d'Hana prenne autant d'importance dans ce troisième tome, mais il était intéressant d'avoir un perçu de ce qu'il se passe de l'autre côté. Et surtout de comprendre le ressenti d'un personnage "opéré". Mais on sent durant toute la lecture que, malgré tout, l'ancienne Hana est toujours là quelque part. Et j'ai trouvé son histoire particulièrement effrayante ! Elle ne vit pas dans les mêmes conditions que Lena, à devoir se battre pour survivre et trouver à manger. Mais tout de même, ce qu'elle vit est absolument affreux. Je crois que c'est un des personnages que je plains le plus en fait dans ce tome.
Alors voilà, la fin est ce qu'elle est. Je sais qu'elle en a frustré plus d'un, et je comprends totalement. Mais moi, elle m'a plus, vraiment vraiment. La dernière page quand on sent complètement la patte de l'auteure, quand on a vraiment l'impression qu'elle s'adresse à nous, ses lecteurs. J'ai trouvé cela magnifique.
Pour ce qui est de Lena, de Julian et d'Alex... Une histoire comme celle-ci ne peut avoir de réel happy end. J'en suis d'ailleurs la preuve vivante. Le mieux qu'il reste à faire c'est essayer de se lever chaque matin, et faire du mieux que l'on peut pour être heureux, et respectueux des autres. Mais quoi que l'on fasse, encore une fois, nous ne pouvons combattre nos sentiments. 

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- J'ai beaucoup aimé les références à Barbe-Bleue ainsi qu'à L'histoire de Salomon. Cela met tout de suite dans l'ambiance car ce que vit Hana est particulièrement horrifique je trouve, et celle de Lena, bien évidemment, est insupportable. 

Citations :

"La perfection est une promesse, l'assurance de ne pas faire fausse route."

"Comment quelqu'un peut-il avoir le pouvoir de vous réduire en poussière... tout en vous donnant l'impression de former un tout parfait ?"

"La servitude porte le nom de sécurité, ici."

"Je suis fatiguée de me battre, de donner des coups et d'en recevoir. C'est la marche étrange de ce monde : ceux qui veulent simplement aimer sont contraints de devenir des guerriers. L'absurdité de la vie."

"Un vieux vers, tiré d'un texte interdit, que Raven m'a montré un jour me revient en mémoire. "Celui qui s'élance vers le ciel peut certes tomber. Mais il peut aussi s'envoler." Le moment est venu de s'élancer."

"Faites tomber les murs.
Sinon, vous mènerez une vie étriquée, une vie de peur, vous vous barricaderez contre l’inconnu, vous réciterez des prières contre les ténèbres, vous laisserez parler la crainte et l'étroitesse d'esprit.
Vous pourriez, bien sûr, ne jamais connaître l'enfer. Mais, dans ce cas, vous vous condamneriez aussi à ne pas connaître le paradis. Vous ne feriez jamais l'expérience du vide et de l'envol."

"Trouvez-les, ces obstacles, ces liens qui vous étouffent, ces cailloux qui pèsent lourd dans votre ventre. Et libérez-vous, libérez-vous, libérez-vous...
Faites tomber les murs."

Note :



17/20
Valeur Sûre

Que vous aimiez ou non la fin de cette saga, dans tous les cas elle ne vous laissera pas de marbre. Pour ma part, Lauren Oliver a su me parler, me toucher. La plume de cette auteure peut désormais faire partie de mes préférées !



jeudi 28 mars 2013

La nuit des temps

L'Auteur : René Barjavel est un auteur français
Le Roman : Editions Pocket ; 2005 ; 394 pages
Genre : Science-Fiction

Présentation de l’Éditeur : Dans l'immense paysage gelé, les membres des Expéditions Polaires françaises font un relevé sous-glaciaire. Un incroyable phénomène se produit : les appareils sondeurs enregistrent un signal. Il y a un émetteur sous la glace...

Mon avis : On m'avait dit, "quand tu liras du Barjavel, soit tu adhéreras totalement, soit tu passeras à côté". Je ne peux pas dire n'avoir pas aimé ma lecture, mais malheureusement elle ne m'a franchement touchée comme je l'espérais !
Tout un aspect économique et politique est soulevé dans ce livre et j'ai trouvé cela particulièrement intéressant. Les grandes puissances du monde veulent s'accaparer les découvertes scientifiques incroyables qui sont faites, au détriment évidemment des autres pays. Comportement tout à fait plausible si cela été réellement arrivé ou si cela arrivait un jour. Il est intéressant de réfléchir au fait qu'une nouvelle énergie pourrait être la fin de pas mal de nos soucis mais aussi la fin des grands marchands mondiaux du pétrole, etc, ... Il existe dans notre monde d'autres sources d'énergie mais elles ne sont pas exploitées alors même qu'elles serait une vraie solution !
Certains lecteurs disent qu'il y a une critique politico-ecologique sous-jacente. Mais moi j'ai ressenti beaucoup plus ce côté-là, plutôt que l'histoire d'amour à travers les âges... Malheureusement, ce côté "leçon écologique" est trop présent à mon goût dans ce livre. 
Il y a tout un côté scientifique dans La nuit des temsp à cause duquel je me sentais perdue, je pataugeais dans la semoule comme on dit. Je comprenais les grandes lignes mais ce n'était pas vraiment un plaisir que de lire des détails... Tout cela me rappelait mes cours d'économie en BTS Assistante de gestion il y a quelques années et... ça me donnait la migraine rien que d'écouter le professeur parler !
J'ai aimé découvrir un mode de vie quasiment proche de la perfection, pas de pauvres, tout le monde a de quoi vivre simplement et heureux, quand Eléa décrit d'où elle vient.
Je me suis sentie très triste en terminant cette histoire, c'est particulièrement déprimant. Le bouleversement de la scène de fin est bien sûr déchirant mais je l'avais vu venir très tôt donc...

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- J'ai eu de l'empathie pour Simon qui vit un amour à sens unique.
- Les petits passages où Hoover drague Léonova de façon très lourdingues m'ont fait sourire ! Surtout les réactions cassantes de Léonova en fait ^^
- La trahison de Lukos : Incompréhensible !

Citation :

"Il serait peut-être bon, il serait peut-être temps de se demander si la perfection n'est pas dans l'enfance, si l'adulte n'est pas qu'un enfant qui a déjà commencé à pourrir..."

Note :


Peut mieux faire
12/20

Je n'ai pas réussi à être touchée. Le côté politique / écologique a supplanté pour moi tout le reste... Malgré tout, je suis contente d'avoir pu découvrir Barjavel. 



Lu dans le cadre du Choix du Chapelier Fou spécial Wish-List du mois de janvier 2013

dimanche 17 mars 2013

Divergent, tome 2


L'Auteur : Veronica Roth est une jeune auteure américaine. J'ai eu un coup de coeur pour le premier tome de sa saga Divergent !
Le Roman : Editions Nathan ; 2012 ; 463 pages
Genre : Science-Fiction ; Jeunesse ; Dystopie

Présentation de l’Éditeur : Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être...

Mon avis : J'ai commencé cette lecture en ayant peur de ce que j'allais y trouver car j'ai lu pas mal d'avis négatifs dessus, pas mal de copinautes ont été déçues. Moi qui ai eu un vrai coup de coeur pour le premier tome, j'étais vraiment apeurée d'ouvrir le livre ! 
Fort heureusement, la déception n'est jamais arrivée ! Je me suis régalée du début jusqu'à la fin. J'ai trouvé dans ce tome la digne suite du premier ! Ce n'est évidemment pas un coup de coeur puisqu'il est rare pour moi d'avoir deux fois un coup de coeur dans une même saga.
On reprend l'histoire là où on l'a laissée, des copinautes avaient apparemment du mal à se souvenir de certains détails du premier tome, ce qui a rendu compliquée leur lecture de cette suite, mais ce ne fut pas du tout le cas pour moi.  
Tris a changé, quelque chose s'est brisé en elle, mais ça ne m'a pas surprise, le contraire m'aurait étonnée justement ! Elle a tué son meilleur ami et a vu ses parents mourir... Je ne pense pas qu'on puisse se remettre de ce genre de choses ! Elle a donc parfois des réactions particulièrement suicidaires, elle fonce dans le tas sans forcément réfléchir. Mais moi j'ai surtout remarqué que son côté Altruiste ressortait beaucoup. Je la trouve totalement Divergente dans ce tome ! Elle a en elle trois factions et on en fait l'expérience tout le long de notre lecture.
Evidemment, on retrouve, pour mon plus grand plaisir, le personnage Quatre / Tobias. C'est un peu compliqué car tout n'est pas forcément au beau fixe dans leur couple. Mais ça ne venait pas d'eux, ça venait de la situation et de leur réaction face à cette situation. Je n'en ai jamais voulu à l'un ou à l'autre. Tant qu'on s'aime, je pense que tout est possible !
Je me suis prise de tendresse pour le personnage d'Uriah. Toujours le mot pour rire, il fait souvent n'importe quoi, c'est un vrai Audacieux. Je l'adore ! 
Christine se fait malmener dans ce tome, c'est un truc de dingue ! Dés qu'il y a un filet d'espoir : BAM !
On trouve dans ce livre des passages vraiment cruels pour certains personnages. On est dans la violence pure et dure, on se trouve dans de la vraie dystopie ! De l'émotion, des instants d'amitié, de tendresse, mais aussi de violence, de rancoeur... On passe par tout un panel dans ce livre !
Je ne peux pas en dire plus car sinon je serais obligée de spoiler, mais toutes les aventures que vivent les personnages de ce tome m'ont totalement emballées. J'étais à leur côté, j'avais peur pour eux, je pleurais pour eux, et j'avais même parfois des envies de violence comme eux. Mais le tout, c'était de savoir que chaque faction a sa place dans ce monde. Les uns ne peuvent survivre sans les autres ! Tous comme certains personnages peuvent nous décevoir, ou nous étonner. Ils sont complexes, comme l'humanité.

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- J'espérais que Peter soit une taupe parmi les traîtres Audacieux ! Par contre le coup de Caleb, je ne l'avais pas du tout vu venir...
- Sérum des fraternels qui rend heureux ! Sympaaaa la drogue pour contrôler les gens...
- J'ai adoré l'étreinte de Uriah et Zeke quand ce dernier les rejoints chez les Sincères.

Citation :

"Je cours vers lui et le sol penche brusquement sur le côté. Je vacille et sa main et se pose sur ma taille, me redresse. Ce contact envoie une décharge dans tout mon corps, qui s'enflamme comme si ses doigts avaient allumé un feu à l'intérieur. Je m'approche, me blottis contre lui et lève la tête pour l'embrasser.
- Qu'est-ce qu'ils t'ont... commence-t-il.
Je le faire taire avec ma bouche. Il m'embrasse à son tour, mais à la hâte. Je soupire lourdement.
- ça, c'était raté, dis-je. Bon, pas raté, mais...
Je me hisse sur la pointe des pieds pour l'embrasser de nouveau. Il m'arrête en posant ses doigts sur mes lèvres.
- Tris, qu'est-ce qu'ils t'ont fait ? Tu te comportes comme une dingue.
- C'est pas très gentil de dire ça, protesté-je. Ils m'ont mise de bonne humeur, c'est tout. Et maintenant, j'ai super envie de t'embrasser. Si tu pouvais te détendre un peu..."

Note :


Valeur Sûre
17/20

Prenant, haletant, violent, bourré d'émotions ! Une suite explosive du premier tome qui ne peut laisser de marbre ! J'ai adoré et j'en redemande !



Lu dans le cadre d'une lecture commune avec Un Brin de Papier et Elixir de Livre.




Lu dans le cadre d'un Service Presse avec Les éditions Nathan que je remercie


dimanche 23 décembre 2012

Rouge Sang, tome 1

L'Auteur : Melvin Burgess est un auteur anglais qui a également écrit "Billy Elliot"
Le Roman : Editions Folio ; 2007 ; 479 pages
Genre : Science-Fiction

Présentation de l’Éditeur : À Londres, dans le futur, Val Volson et Conor se déchirent. Chacun d'eux aimerait régner seul sur la ville dévastée, tandis qu'à l'extérieur, sur les Terres Vaines, les Mi-Hommes, ces hybrides hommes-animaux, menacent d'attaquer. Val Volson consent donc à donner sa fille de quatorze ans, Signy, en ariage à Conor, scellant ainsi un traité de paix sans précédent. Siggy, le frère jumeau de Signy, n'accepte pas ce mariage contre nature : comment peut-on faire confiance à un seigneur de la guerre n'éprouvant aucun sentiment, ennmi juré de la famille, qui plus est ? Séparé, le frère et la sœur devront affronter bien des déboires avant de pouvoir, peut-être, se retrouver. Un grand roman de science-fiction, plein de bruit et de fureur, de larmes et de sang, inspiré d'une ancienne saga islandaise.

Mon avis :

Je voudrais avant toutes choses remercier mon meilleur ami puisque c'est lui qui m'a offert ce livre après l'avoir lui-même dévoré. J'avais un peu peur de le lire car je ne suis pas du tout une habituée du genre Science-Fiction (sauf les dystopies Jeunesse mais je ne les mets pas dans le même panier !). J'ai donc été très surprise par cette histoire car, à la base, quand on me parle de SF, je pense immédiatement : soucoupes volantes,  mondes futuriste et robots. Ce n'est pas forcément que cela !

Attention, amis lecteurs, si vous voulez lire cette histoire, sachez que vous entrerez dans un monde impitoyable où la vengeance et la haine en sont les grands fondements !

On entre immédiatement dans une description apocalyptique de Londres : Une vision cauchemardesque, dangereuse et sanguinaire nous assaille.
Certains passages de ce livre sont très violents et peuvent choquer, âmes sensibles s'abstenir donc. Il y a eu énormément de scènes effrayantes où je stressais réellement pour les héros (qui ne sont pas forcément ceux auxquels on pense au premier abord).
Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être dans ce futur infernal. Des rebondissements et des situations surprenantes arrivent en pagaille, sans parfois nous laisser réellement le temps de souffler.
La peur, l'écoeurement, la colère, l'envie de vengeance : J'ai tout ressenti. Je me sentais tellement triste pour tous ces personnages qui ne sont que des victimes de la haine. A cause d'elle, on ne distingue même plus les gentils des méchants, ils n'existent plus que des monstres.

On reconnait dans ce livre certains faits historiques réels que l'auteur a voulu dénoncer. Cet holocauste de toutes personnes différentes. On pense bien évidemment tout de suite à la deuxième guerre mondiale et au massacre de tous ces juifs, handicapés, peuples ne méritant pas le droit de vivre aux yeux du Reich...
Un grand questionnement sur notre propre humanité est établit dans cette histoire. Qu'est-ce qui fait de nous des hommes ? J'ai ressenti tellement d'empathie pour ces Mi-Hommes. Je les ai craints ou haïs en même temps que Signy, puis j'ai au fur et à mesure changé d'avis... On vit l'histoire à la même cadence que les personnages, on se pose les mêmes questions...

Les personnages eux aussi sont assez surprenants car on se s'attend certainement pas à ce genre de comportements ou de réactions parfois. Il faut tout de même prévenir le lecteur qu'il vaut mieux éviter de trop s'y attacher, sous peine de rester sans-voix devant leur destin parfois franchement cruel et sanglant.
Je pense surtout à Signy, puisque c'est à elle que je me suis le plus identifié (même s'il est compliqué de s'identifier réellement à un des personnages de cette histoire et on s'en rend compte au fur et à mesure de notre lecture. Ce monde qui a été créé est parfois trop dérangeant...). Mais son frère jumeau, ou son mari Connor, sont des personnages sur lesquels je me suis posée énormément de questions, et ce jusqu'à la fin du livre ! Les retournements de situations sont tellement nombreux qu'on en vient à ne plus faire confiance à son personnage préféré, parfois...

Pour finir je dirais que ce fut une très belle lecture, un livre à part, le style de l'auteur est extrêmement bien travaillé. MAIS certains détails restent dans l'ombre et je n'apprécie guère me poser des questions sans avoir de réelles réponses. On ne sait presque rien en fait du monde qui entoure Londres, du pourquoi le monde est devenu ainsi. On ne sait pas ce que viennent faire les Dieux dans cette histoire, d'ailleurs j'ai parfois l'impression qu'ils aident les personnages, qui eux veulent les tuer... C'est un peu confus de ce côté-là !
Et la fin m'a un peu déçue car... Ce n'est pas une fin... Cela se termine sur un paragraphe qui pourrait à la rigueur ressembler à une fin de chapitre. C'est dommage car j'aurai pu mettre facilement une note de 18/20 tant ce livre est étonnant ! 
Je sais qu'il existe une suite, qui s'appelle "De feu et de sang". Je l'ai déjà dans ma PAL et j'espère avoir des réponses à mes questions. Dans tous les cas j'aurai grand plaisir à lire un autre livre de cet auteur car il vaut vraiment la peine d'être découvert !

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- Lorsque le couple Signy et Connor partent le lendemain de leur mariage, tout le cortège m'a fait penser à l'ambiance des mariages princiers anglais. La foule qui croit à un espoir, qui demande à être bénie, les gens qui sont déguisés comme le prince ou la princesse, qui vendent des couverts à leurs effigies. c'est une scène qui s'est encore passé il n'y a pas si longtemps !

- Quand Signy assiste à la mort de ses frères, ils se font dévorer vivants... C'était tout simplement affreux...

Citations :

"Il m'a adressé un pauvre sourire et, malgré moi, les larmes me sont montées aux yeux parce que... parce que... parce qu'il ressemblait plus à un humain qu'à un animal, tout compte fait. Parce qu'il pouvait rire et pleurer. Il avait les meilleures armes qui soient : le rire et les larmes."

"Elle s'est sacrifiée pour un pauvre tas de bidoche appartenant à une autre race qui n'avait jamais rien fait pour la sienne. Rien ne l'y obligeait. Elle m'a beaucoup appris. Entre autre que l'humanité ne prend pas toujours forme humaine."

"Un tyran tel que [...] avait souvent besoin de "techniciens de surface" pour nettoyer les lieux après son pasage. Les génocides, ça laisse des traces. A votre avis, comment se débarrassait-il des centaines de milliers de corps de ses victimes ? Pensez-y la prochaine fois que vous achèterez un sac d'engrais chez le fleuriste du coin."

"C'en est une qui n'oublie jamais. C'en est une qui a vécu dans l'amour pour mieux le détruire. C'en est une qui a suivi les chemins rocailleux de son coeur jusque dans les flammes de la destruction."

Note :




Un bon moment de lecture
16/20

 Lire ce livre, c'est entrer dans une folie, une haine meurtrière, vengeresse. Ce monde futuriste est sans pitié, cruel. L'auteur, grâce à son style travaillé et son histoire étonnante, m'a transporté dans un panel de ressentis que je ne pensais pas possible dans un seul et même livre. A découvrir, à vos risques et périls...

dimanche 9 décembre 2012

Never Sky, tome 1

L'Auteur : Veronica Rossi est une auteure américaine
Le Roman : Editions Nathan ; 2012 ; 384 pages
Genre : Jeunesse ; Science-Fiction ; Dystopie

Présentation de l’Éditeur : Les mondes les ont tenus séparés.Le destin les a réunis.
Aria a vécu toute sa vie dans le dôme de protection de la Contemplation. Son monde entier a été confiné à ces lieux, elle n'a jamais pensé à rêver de ce qui se trouve au-delà de ces portes. Alors, quand sa mère disparait, Aria sait que ses chances de survivre dans ce désert à l'extérieur assez longtemps pour la retrouver sont minces. Aria rencontre ensuite un étranger nommé Perry qui est aussi à la recherche de quelqu'un. C'est aussi un sauvage mais il pourrait être son meilleur espoir de rester en vie. S'ils peuvent survivre, ils sont le meilleur espoir de l'un l'autre pour trouver des réponses.

Mon avis :

J'ai beaucoup apprécié cette histoire même si, je l'avoue, elle ne fait pas partie de mes romans dystopiques préférés.

Ce qui m'a surtout plu c'est la relation entre les deux héros. Leur rencontre, leurs différents, leurs caractères bien trempés, mais également leurs particularités. J'avais parfois l'impression d'une rencontre entre Tarzan et Jane (bon dans les grandes lignes, parce que sinon évidemment ça n'a rien à voir !).
Leur relation est bien décrite, bien amenée... J'ai notamment apprécié qu'il y ait une scène un peu plus poussée car, après tout, c'est un livre Young Adult, et la sexualité fait partie de la vie des personnes de cette âge-là. 
J'ai également été très touchée par l'histoire de Roar et la soeur de Perry, Liv. Il me semble d'ailleurs qu'il existe une nouvelle Hors Serie sur leur relation et il me plairait beaucoup de la lire ! J'ai notamment adoré le passage où Roar décrit le rire de Liv. On sent tout l'amour qu'il a pour elle.

Par contre, pour ce qui est du côté dystopique du livre, je dois avouer ne pas avoir vraiment adhéré. J'aime ressentir du stress, être tout le temps en train de me questionner sur tout, ... Je ne l'ai pas vraiment ressenti dans ce livre. C'est étrange parce que malgré tout l'auteur nous décrit un univers qu'elle a bien en main je pense mais... Je ne sais pas trop, je n'ai pas été emportée et je ne me l'explique pas...

En fait, je crois qu'au niveau de la relation des personnages on était vraiment dans de la Young Adult et ça m'a plu, par contre au niveau Science-Fiction c'était peut-être un peu trop Jeunesse...

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- Certains lecteurs ont du hurler de voir que pour les sauvages, la seule utilité que possèdent les livres est l'utilisation de leur couverture pour créer des chaussures mouahahaha.

Citations :

"Après cette aventure qui l'avait tour à tour bouleversée, terrifiée et exaltée, comment pourrait-elle se contenter de sensations simulées ?"

Note :



Peut mieux faire
13/20

Des pages qui se tournent sans difficultés et des personnages très attachants. Malheureusement, je n'ai pas été conquise par le côté dystopique du roman...



Lu dans le cadre d'un Service Presse avec Les Editions Nathan que je remercie


lundi 23 juillet 2012

Naya, tome 1 : La colonie d'Astrelof

L'Auteur : Natacha Catel
Le Roman : Editions Persée ; 2011 ; 282 pages
Genre : Science-Fiction


Présentation de l’Éditeur : Pour les grandes vacances, les parents de Naya décident de l’envoyer en colonie de vacances. Là, elle se lie d’amitié avec une jeune fille drôle et dynamique, Stessie, puis avec Lucas, le rebelle courageux. Ensemble, ils essayent de percer les secrets de l’équipe d’animation qui se comporte bizarrement. La colonie regorge de mystères et le trio, en cherchant à les éclaircir, découvre un livre étrange?: il révèle l’existence d’un monde inconnu, rempli de magie et de créatures extraordinaires.L’arrivée d’un être diabolique déclenche de véritables hostilités. Unis par le lien invisible d’une origine commune, les adolescents doivent livrer un combat où l’esprit d’équipe est synonyme de survie…


Mon avis :


Ma chronique ne sera pas complète puisque j'ai abandonné ce livre au bout d'une centaine de pages. Il est rare que j'en arrive à ce genre de choses mais il n'y avait rien qui me retenait de le faire dans cette histoire...
J'ai eu une grosse impression de déjà-vu dés le deuxième chapitre avec le premier tome de la saga Jack Spark. Une colonie loin de tout, une impossibilité de téléphoner à qui que ce soit, avec des moniteurs et un directeur inquiétants, on apprend de suite qu'apparemment ils ont besoin des enfants et qu'ils veulent les tuer. Ce qui est éffarant c'est de voir que Naya et ses amis ne semblent pas traumatisés plus que cela. Cela devrait les effrayer de savoir qu'on veut les tuer...
Toutes les situations sont téléphonées, les passages qui sont censés être drôle ou écris avec humour... Ne le sont pas à mes yeux ! Ce n'est pas naturel en fait...
Les personnages ne sont absolument pas assez développés et leurs aventures sont... Soit abracadabrantes, soit inintéressantes... Ils paraissent à peine choqués de ce qui leur arrive.
Le style de l'auteur a été pour moi un des éléments qui a fait que j'ai abandonné ma lecture. Je ne ressentais rien, ni l'aventure, ni le danger. Je n'avais pas envie d'en savoir plus...
Je ne peux pas dire que c'est à cause du genre trop Jeunesse car j'en lis beaucoup habituellement. Mais comme je dis toujours, il ne faut pas confondre Jeunesse avec facilité. Certains livres pour enfants ou adolescents sont très bien écrits, avec de l'humour, des descriptions qui nous font rêver, etc... Je n'ai rien trouvé de tout ceci dans ce livre...


Note :
2/10

Après une centaine de pages durant lesquelles je me suis ennuyée, j'ai abandonné ma lecture. Des situations aux personnages, rien ne m'a paru intéressant et/ou divertissant. Dommage...  




Lu dans le cadre d'un Service Presse avec Les éditions Persée que je remercie

dimanche 10 juin 2012

Starters, tome 1

Ce livre a été lu dans le cadre de la Lecture Commune sur Livraddict organisée par styx2005.
Chroniques des autres participants : kllouche ; Elenah ; Mia ; blueverbena ; laura1912 ; angelebb ; reveline ; Myiuki22 ; Emiiye ; tweety805 ; Jolly Roger ; Agnah ; Lesyeuxplusgrosqueletemps ; misslecturedu78 ; LaetiChOùuxx


L'Auteur : Lissa Price est une auteure américaine
Le Roman : Editions Robert Laffont (Collection R) ; 2012 ; 449 pages
Genre : Dystopie ; Science-Fiction ; Jeunesse


Présentation de l’Éditeur : Dans un futur proche : après les ravages d’un virus mortel, seules ont survécu les populations très jeunes ou très âgées : les Starters et les Enders. Réduite à la misère, la jeune Callie, du haut de ses seize ans, tente de survivre dans la rue avec son petit frère. Elle prend alors une décision inimaginable : louer son corps à un mystérieux institut scientifique, la Banque des Corps. L’esprit d’une vieille femme en prend possession pour retrouver sa jeunesse perdue. Malheureusement, rien ne se déroule comme prévu… Et Callie réalise bientôt que son corps n’a été loué que dans un seul but : exécuter un sinistre plan qu’elle devra contrecarrer à tout prix !


Mon avis :


Je remercie Kelith tout d'abord parce que c'est grâce à elle que j'ai pu lire ce livre ^^ Mon meilleur ami aussi m'a bien entraîné pour sa lecture parce qu'il l'avait dévoré un peu avant moi.
Tout d'abord, je dois dire que la première partie m'a beaucoup interessée parce que l'histoire de base est vraiment très originale et surtout flippante (Tout ce qui touche aux puces dans le cerveau me rend nerveuse, surtout que c'est un sujet actuel car je sais que certains y pensent. Mettre des puces dans les dents, pour remplacer les téléphones, etc...).
L'auteur nous dépeint un monde cruel, la peur et une sensation de malaise ne nous lâche pas. Tout n'est que danger, et ce dés le départ.
On apprend qu'après un génocide "La guerre des spores", la plupart des personnes entre vingt et soixante ans sont mortes.
Callie est orpheline et s'occupe tant bien que mal de son petit frère Tyler, avec l'aide de Michael. Ils survivent plus qu'ils ne vivent, ne mangent pas à leur faim. La plupart des Enders se fichent totalement de la pauvreté qui touche les Starters.
Le thème de ce livre est dérangeant puisque c'est une sorte de prostitution à laquelle se livre notre héroïne en allant la Banque des corps. Une Ender dispose de son corps pendant un laps de temps prévu. On parle des êtres humains comme d'une marchandise...
Bref, j'étais en grande admiration mais pas forcément passionnée par ma lecture. Je trouvais les dialogues assez plats, je ne m'attachais réellement à aucun personnage, leurs relations me semblaient fades et superficielles. (sauf celle entre Callie et son petit frère, Tyler). Pour ce qui est des couples Callie/Michael ou Callie/Blake, je ne ressentais rien...
Mais la deuxième moitié du bouquin, quand tout s'accélère, m'a totalement grisée et j'ai changé d'opinion immédiatement !
La rencontre à L'Institut 37 avec la petite Sara y est d'ailleurs pour beaucoup. C'est LE personnage qui m'a le plus touché dans cette histoire.
A partie de cet instant, je suis passée par un panel de sensations diverses mais ce que j'ai ressenti le plus fut du dégoût ! Cette histoire m'a mit la chair de poule et m'a révoltée !
Le fil conducteur très bien travaillé nous fait sans arrêt nous poser des questions : Où va-t-on ? Que va-t'il se passer ? Durant tout le livre on se demande qui est "Le Vieux", PDG de la Banque des corps, dont le visage et la voix restent toujours dissimulés.
Les révélations à la fin du livre m'ont totalement rendues fébrile et m'ont données envie de relire certains passages qui me semblaient sans importance ! C'est une histoire vraiment bien ficelée et poignante, qui vous laisse parfois sans voix.


En clair, un avis en demi-teinte mais aux vues de toute l'intrigue de l'histoire extrêmement bien travaillée, je ne peux qu'applaudir et attendre avec impatience la suite des évènements, qui s'annonce je le pense, vraiment déstabilisante.


Mon ressenti sur certains passages (gros spoilers) :


- J'aime beaucoup la description de "CamPages" qui est leur "Facebook" à eux : "On peut y créer son profil  pour publier des trucs en ligne. Les narcissiques y font en live le récit détaillé de leurs journées en ajoutant parfois des hologrammes. Les plus accros ne se déconnectent jamais."


- Quand Callie frappe Sara pour éviter qu'elle se fasse recruter par la Banque des corps, ça m'a fendu le coeur en deux.


- La scène dans le gymnase où tous les Starters sont excités de pouvoir enfin sortir de l'Institut 37 m'a fait penser à celle dans l'histoire de Pinnochio quand ils sont à la fête foraine. Ils s'amusent et pensent tous enfin atteindre le bonheur mais... Ils sont bien loin du compte !


- La mort de Sara m'a retournée le ventre, je suis restée bouche-bée devant mon livre.


Citations :


"Cendrillon a-t-elle craché le morceau au prince, en plein bal, pendant qu'elle virevoltait dans sa magnifique robe ? a-t-elle, ne serait-ce qu'envisagé de lui dire : au fait, Prince, le carrosse n'est pas à moi, je ne suis qu'une sale petite bonniche en sursis ? Non. Elle a profité de sa soirée. Puis elle s'est éclipsée, passé les douze coups de minuit."


Note :



8/10


Une histoire et une intrigue très originales. Des personnages au début qui manquent un peu de relief mais tout s'arrange dans la deuxième partie du livre qui nous laisse presque pantelant à la fin tant nous allons de rebondissements en rebondissements ! Encore maintenant, je me pose milles questions.