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vendredi 7 octobre 2016

Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1

"J’avais toujours eu conscience que le ciel était plein de mystères, mais je réalisais seulement aujourd’hui que la Terre l’était aussi."



Présentation de l’Éditeur : 

Jacob est un ado comme les autres, excepté qu'il se pose des questions sur son mystérieux grand-père. Quelles sont ces étranges photos d'enfants qu'il lui montrait quand il était petit ? Les histoires qu'il lui contait sur eux étaient-elles vraies? Et pourquoi disparaissait-il aussi souvent ?
Tout s'accélère le jour où il le retrouve blessé dans son jardin. Jacob a vu des monstres, il en est sûr, et personne ne veut le croire. Il ne lui reste qu'à suivre les dernières instructions qu'a murmuré son grand-père avant de rendre son dernier souffle...

Auteur : Ramson Riggs

Genre : Jeunesse ; Fantastique

Le livre commence ainsi :

"Je venais juste de me résigner à vivre une vie ordinaire, quand des événements extraordinaires se sont produits. Le premier m’a causé un choc terrible et m’a changé définitivement, au point de couper mon existence en deux : Avant et Après. Comme la plupart des bouleversements à venir, il concernait mon grand-père, Abraham Portman."

Mon avis : 

Voilà un livre que j'ai eu envie de lire dés sa sortie, mais dont les divers avis mitigés m'ont quelques peu découragés. Je suis ravie que Tim Burton l'ai adapté en film, puisque cela m'a permit de passer le cap. J'aurai eu bien tord de passer à côté de cette petite pépite, parfaite à lire en cette saison d'automne et quelques semaines avant Halloween.

Avant de commencer à donner mon avis, je voudrais avant toute chose vous partager une définition du terme "Particulier" que j'ai trouvé sur internet :

Qui se distingue par quelque chose d'anormal, dont le caractère spécial est considéré péjorativement.

Anormal, Péjoratif. Ce sont des mots forts, et cela nous montre déjà un des aspects du livre. Les personnages de ce livres sont pour la plupart "Particuliers". Ils ont quelque chose d'extraordinaire qui les rend "anormaux" par rapport aux autres.
Ce livre est donc en partie une ode au respect envers autrui, au respect de soi-même aussi. J'ai également eu la sensation que l'auteur voulait nous dire que nous avons tous en nous quelque chose de "Particulier". (Grâce au personnage de Jacob, notamment, mais j'y reviendrais !)

Parlons justement de Jacob : Le anti-héro parfait. Il a peu d'amis, il grandit dans l'ombre d'une famille fortunée qui le prédestine à un avenir tout tracé, enfermé dans un bureau à engranger de l'argent.
Heureusement pour Jacob, son grand-père paternel, Abe, est très présent, et il lui raconte les aventures extraordinaire qu'il a vécu durant son enfance. Tellement extraordinaires que Jacob se rend bien compte en grandissant que cela ne peut être que des fadaises, des inventions de l'esprit dérangé d'un vieux monsieur qui a du fuir la Seconde Guerre Mondiale et qui a perdu toute sa famille dans les camps.
Pourtant, au fond de lui, Jacob a toujours su garder une petite part de doute.
Jacob se décrit pendant pratiquement tout le livre comme quelqu'un d'ordinaire. Même quand il rencontrera les enfants Particuliers, il n'aura de cesse de penser qu'il n'a pas sa place parmi eux. D'ailleurs, comme tout adolescent qui se respecte, il ne trouve sa place nulle part.

Le personnage du grand-père dans ce livre tient une place prédominante. J'ai lu avec passion ses histoires, ses rencontres, ses amours (avec une certaine personne particulière) dont le côté romanesque m'a totalement enchanté.
Jacob éprouve une véritable admiration pour son grand-père, même si elle est parfois entachée par le fait que tout le monde le prend pour un fou. Le père de Jacob va même jusqu'à le suspecter d'avoir eu une double vie, ailleurs, durant ses nombreux voyages.
Quand Jacob découvrira une lettre d'une certaine "Miss Peregrine", ses doutes vont bien évidemment augmenter de plus belles.
La vie de Abe sera une énigme durant une bonne partie du livre, et c'est quelque chose qui m'a vraiment passionné.

Les photos aussi sont très importantes dans cette lecture. Je suis quelqu'un d'extrêmement visuelle et l'esthétique du livre a totalement fait mouche sur moi.


Les photos sont toujours un peu malsaines et "Particulières". Elles nous mettent totalement dans une ambiance pesante. On a envie de rencontrer ces fameux enfants particuliers, et en même temps, on en a un peu peur. Car c'est bien connu, ce qu'on ne peut comprendre nous effraie.

Le lieu où se situe l'histoire dans sa plus grande partie est également extrêmement bien trouvé, puisqu'il est aussi emprunt de mystères et de bizarreries. Il n'a d'ailleurs rien d'accueillant.


L'île de Cairnholm en Grande-Bretagne n'est pas un endroit où j'aurai envie de partir en vacances. Mais, avec les photos, elle laisse planer une étrange atmosphère.
Dés que Jacob y met les pieds, il y rencontre des gens peu accueillants avec des mines patibulaires. Il y fait mauvais, il y a du brouillard. Jacob va même se perdre dans des marais, et ne parlons pas de la vieille maison dans laquelle sont censés se trouver les enfants particuliers, ainsi que la fameuse Miss Peregrine.

Je n'irai pas plus loin dans l'histoire pour éviter de spoiler, mais sachez que les thèmes des voyages dans le temps et de l'immortalité sont abordés. Vous trouverez également des monstres, mais ce ne seront pas forcément ceux que vous croyez !



Si je devais absolument trouver des points négatifs à ce livre, je vous citerais peut-être quelques longueurs au début. Mais en fait, je ne l'ai pas vraiment ressenti comme cela. Oui l'arrivée de Jacob sur l'île et sa rencontre avec les enfants particuliers n'arrive pas immédiatement, mais j'ai aimé que l'auteur prenne son temps. Cela donnait une certaine fébrilité à ma lecture, j'ai pris le temps de m'attacher à Jacob et à son grand-père. 
Enfin, j'étais parfois un peu perdue avec les noms des différents enfants, je l'avoue. Seuls leurs particularités me permettaient de les différencier. Mais cela ne m'a pas gêné énormément durant ma lecture.

Pour conclure, je dirais que ce livre m'a complètement passionné, qu'il a une ambiance propre à lui-même, et je comprends complètement pourquoi Tim Burton a eu envie de l'adapter en film. Cela se rapproche de son univers, un univers que j'adore et auquel j'adhère.

Citations :

"Le marais est un lieu intermédiaire : ni vraiment eau, ni vraiment terre."

Note :


[18/20]
J'ai dévoré ce livre à l'atmosphère bien particulière. Je me suis attachée à ces enfants pas comme les autres, mais surtout à Jacob. J'ai frissonné devant les photographies, et j'ai trouvé les idées de l'auteur absolument géniales !


A venir :

Ma chronique sur l'adaptation cinématographique

Une nouvelle chronique : Le livre Vs Le film

vendredi 29 avril 2016

La Passe-Miroir, tome 2 : Les Disparus du ClairDeLune

"- Nous vivons dans un monde vraiment énigmatique, [...]. Je lis toutes sortes d'objets depuis des années et j'ai l'impression de ne rien connaître. Une Terre éclatée en morceaux. Des esprit de famille oublieux. Des livres indéchiffrables. Vous."


Présentation de l’Éditeur : Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.

Auteur : Christelle Dabos

Genre : Fantasy ; Jeunesse

Le livre commence ainsi :   

"Ophélie était aveuglée. Dés qu'elle risquait un regard par-dessous son ombrelle, le soleil l'assaillait de toutes parts : il tombait en trombe du ciel, rebondissait sur la promenade en bois verni, faisait pétiller la mer entière et illuminait les bijoux de chaque courtisan. Elle y voyait assez, toutefois, pour constater qu'il n'y avait plus ni Berenilde ni la tante Roseline à ses côtés.
Ophélie devait se rendre à l'évidence : elle s'était perdue."

Mon avis :

Après avoir été passionnée par le premier tome, j'étais extrêmement désireuse de connaître la suite, de retrouver Thorn, Ophélie, et cet univers extrêmement bien ficelé qu'à créé l'auteure. La barre était très haute, mais j'avais confiance, et j'ai eu raison. Ce deuxième tome est encore meilleur que le premier !
Thorn, qu'Ophelie essaye tant bien que mal de détester, sort pourtant des répliques à l'opposé de ce qu'elle attendrait. 
Il lui dit par exemple qu'elle est courageuse.
Leur joute verbale est ce que je préfère dans cette saga, mais finalement pas que. Tous les personnages sont intéressants, toutes les familles ont leur particularité et les intrigues qui en découlent sont particulièrement bien travaillées. On est qu'à l'apogée d'une saga qui, pour moi, pourrait devenir presque aussî culte que Harry Potter, vraiment !
On vit tout à cent pour cent avec les personnages, et notamment avec Ophélie. On est Ophélie !
Je ne compte plus le nombre de fois où Ophélie aurait pu lancer tout haut "VDM" ( peut être la fois où elle se retrouve affublée d'oreilles d'ânes alors qu'elle va faire sa première représentation de conteuse devant Farouk et toute sa Cour réunie).
J'aime énormément la rivalité entre Thorn et Archibald, cela donne des dialogues extrêmement drôles puisque ces deux personnages sont en tout point opposés. Et Archibald ne manque jamais une occasion de rendre Thorn très jaloux, au sujet d'Ophélie.
Les Bribes de souvenirs font fonctionner mon cerveau à fond la caisse mais je n'arrive malgré tout pas à comprendre ce qu'il se passe. Je songe à une explication du pourquoi le monde a explosé et s'est transformé en îlots.
On en apprend un peu plus sur les Déchus, avec les Narcotiques, les Invisibles ou les Persuasifs !
Ophélie réussit à de rares occasions à briser un peu cette carapace que s'est créé Thorn, prit au dépourvu il en devient touchant.


Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

"- Livrez-moi le fond de votre pensée, s'impatienta-t-elle. Qu'on en finisse.
- Ce que vous avez fait, tout à l'heure, sur cette estrade, dit Thorn d'une voix lourde comme du plomb. C'était courageux.
Il rangea sa montre à gousset dans sa poche d'uniforme et s'en fut à son tour, sans un regard en arrière."

Et BIM, Ophélie ! Ne résiste plus ! Tu sais qu'il t'attire :D

"- Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre d'être ennemis, trancha Thorn. Vous me compliquez la vie avec votre rancœur, nous devons impérativement nous réconcilier. Je n'ai pas le droit de pénétrer dans le gynécée : retrouvez-moi à l'intendance, insultez-moi, giflez-moi, cassez-moi une assiette sur la tête si ça vous chante, et puis n'en parlons plus. Votre jour sera le mien. Ce jeudi m'arrangerait. Disons… (il y eut, dans le cornet acoustique, un bruit de pages tournées à la hâte.) entre onze heures trente et midi. Je vous note sur mon emploi du temps ?
Suffoquée, Ophélie raccrocha le combiné avec autant de colère que si elle l'avait abattu sur le crâne de Thorn."

Thorn qui est vraiment très maladroit avec sa fiancée !!!

"- Pourquoi vous avez des cicatrices ?
- Voyons, chuchota Ophélie en posant une main sur l'épaule son petit frère. Pas de "pourquoi" sur l'apparence physique, tu te rappelles ?
Hector rangea la photographie ratée dans sa poche, puis hissa ses yeux placides jusqu'à Thorn, nullement impressionné par sa taille.
- D'accord. Pourquoi vous êtes détestable ?"

Le petit frère d'Ophélie, mon nouveau hero :D

- Lors de la claque monumentale après le baiser, Ophélie a brisé le cœur de Thorn, et le mien du même coup. Ne comprend-elle donc pas qu'elle s'attache à cet homme ??

- J'ai tellement aimé le fait qu'elle ne puisse plus voyager à travers les miroirs. Parce qu'elle se mentait à elle même. Parce qu'elle tombait amoureuse de Thorn mais qu'elle n'osait pas se l'avouer.



Citations :

"Ophélie ne l'entendit pas. Elle venait de remarquer la présence sur l'estrade d'un autre homme qui attira toute son attention. Il se tenait en retrait, si sombre et si immobile qu'il serait presque passé inaperçu s'il n'avait soudain fait claquer le couvercle de sa montre. À sa vue, Ophélie sentit une bouffée brûlante lui monter du fond du corps jusqu'à lui enflammer les oreilles.
Thorn."

"- Je procède au recensement de toutes les Bêtes domestiques. 
Ophélie faillit éclater de rire en imaginant Thorn en train de compter des caniches, mais quand elle devina pourquoi il le faisait, elle écarquilla des yeux horrifiée.
- Vous ne songer quand même pas à…
- J'envisage toutes les possibilités pour nous épargner la famine, répondit-il en consultant sa montre à gousset. Si cela ne tenait qu'à moi, je choisirais prioritairement les ministres les plus gras, mais l'anthropophagie est une pratique illégale, même au Pôle."

"Il fallait être observateur pour remarquer le relâchement infinitésimal des sourcils froncés de Thorn."

"- Et Thorn ? Que lui avez-vous fait pour qu'il vous déteste à ce point ?
[...]
- Il est l'incarnation de l'ordre et je suis celle du chaos."

"Thorn perdait rarement son sang-froid et il n'avait jamais levé le petit doigt pour sa tante. Le geste le plus affectueux qu'Ophélie avait surpris entre lui et Berenilde, c'était quand il lui avait tendu la salière à table."
"En désertant son corps, la colère avait cédé la place à une étrange mélancolie.
- Cette cousine doit mal vous connaître pour voir en moi votre faille. La vérité, c'est que vous ne vous reposez jamais sur personne."

"- Vous voulez régler tous les problèmes par vous-mêmes, poursuivit-elle d'une voix épaisse, quitte a utiliser les gens comme des pièces d'échiquier, quitte à vous faire détester du monde entier.
- Et vous, vous me détestez encore ?
- Je crois que non. Plus maintenant.
- Tant mieux, grommela Thorn entre ses dents. Parce que je ne me suis jamais donné autant de mal pour ne pas être détesté de quelqu'un."

"- Je pense que les boites font un cadeau idéal, s'entend-il répondre après un silence. S'il y avait quelque chose à l'intérieur, quelles seraient les chances pour que ça corresponde à ce que tu espérais trouver ? Tu serais forcément déçue. Je t'offre le contenant, tu y mets toi-même le contenu que tu veux."

"Ophélie s'approcha de la glace du hall jusqu'à s'y refléter.  Elle regarda bien en face son visage déterminé sous les égratignures et les ecchymoses, enfin prête à affronter cette vérité qu'elle n'avait pas voulu voir.
Ce n'était pas Thorn qui avait besoin d'elle. C'était elle qui avait besoin de Thorn.
Ophélie ce plongea corps et âme dans le miroir."

Note :

Coup de coeur
20/20


Littéralement happée par cette histoire du début jusqu'à la fin. Tellement bien écrite et tellement passionnante. Rien n'est laissé au hasard. Les mystères de ce monde déchiré et de ses habitants sont captivants. Thorn et Ophélie forment un duo original et fortement attachant. 
Un sans faute !


mercredi 10 février 2016

Héros de l'Olympe, tome 5 : Le sang de l'Olympe

"- L'Europe, c'est n'importe quoi, dit Léo en secouant la tête. D'abord on va à Rome pour voir les Marches espagnoles. Maintenant on vient en Grèce pour bouffer de la glace à l'italienne."


Quatrième de couverture : La Colonie des Sang-Mêlé est harcelée de toutes parts, Octave et ses légions approchent, Gaïa et son armée de gants vont détruire le Monde.
Percy et ses amis doivent absolument l'arrêter avant la fête de Spes à Athènes où se déroulera l'ultime sacrifice. Une terrible bataille se prépare, quelle qu'en soit l'issue, une chose est sûre : ce sera la dernière...

Auteur : Rick Riordan (Percy Jackson que j'ai déjà lu ; Les Chroniques de Kane que je compte lire un jour ^_^)

Genre : Jeunesse

Le livre commence ainsi :

"La vieillesse, Jason trouvait ça carrément horrible.
Il avait mal aux articulations ; ses jambes tremblaient. Il peinait pour grimper la colline et ses poumons tintinnabulaient comme des sacs pleins de cailloux."



Mon avis :

Avec ce livre, se clôture la saga des Héros de l'Olympe, et je dois dire que ça me déprime. Parce que tous les personnages vont me manquer. Je dis bien TOUS (bon, peut-être pas Octave, j'avoue, héhéhé).


Dans ce tome, les personnages de Nico et Reyna sont mis en avant. Mon coup de coeur pour Nico se confirme (mon deuxième héro préféré juste après Léo), et le personnage de Reyna devient désormais également un de ceux que j'adore. Elle est forte, elle me touche, je veux qu'elle soit heureuse et puis c'est TOUT !


Absolument tous les héros m'ont fait vibrer, rire, m'ont toucher, ont failli me faire pleurer. 
Je pense évidemment encore une fois à Nico, qui explore un pouvoir incroyable, qu'on aurait jamais pu deviner.


Piper aussi gagne en Level avec son pouvoir de persuasion extrêmement puissant. Nos héros préférés ont, de toutes façons, eu du fil à retordre dans ce tome. Je me suis demandée plusieurs fois si tout cela n'allait pas mal finir car ils partaient vraiment très très mal.
La mini compétition qui existe entre Percy et Jason m'a fait sourire, puisque leurs pères Zeus et Poséidon sont bien souvent, eux aussi, en train de se chercher des noises.


Léo a encore une fois fait battre mon coeur de midinette, notamment avec sa jalousie envers Percy (puisqu'il a eu une mini histoire avec Calypso) ou en s'adressant directement à elle en travaillant en secret pour aller la rejoindre. Il est tellement romantique, tellement drôle, tellement gentil. C'est l'homme parfait, en gros.


De toutes façons, les personnages sont le gros point fort de cette saga, ou je dirais même plus, de tous les livres que j'ai pu lire de cet auteur. Le fait qu'ils soient des fils de Dieux, déesses, ou autre, font qu'ils ont tous un petit quelque chose d'unique. Et cela fait aussi qu'on se souvient d'eux, malgré le bon nombre de personnages secondaires qui existent dans les livres de Rick Riordan. Il n'y en a aucun qu'on oublie vraiment, même si on lit les tomes un peu séparés dans le temps.


On apprend encore plein de choses passionnantes. 
Notamment : savez-vous d'où vient le mot "Hygiène" ? De la déesse Hygie, représentant la bonne santé.
Où alors, savez-vous que le vrai symbole des médecins est celui-ci :


Il est le symbole du Dieu Asclépios, bien souvent confondu avec le caducée du Dieu Hermès (qui est en fait le messager des Dieux) :



Si je dois donner un petit point négatif à ma lecture, c'est que j'ai trouvé quelques petites erreurs de prénoms dans certains passages. Tout un chapitre il y a Percy, Hazel, Frank et Léo qui discutent, et pouf à la fin on nous sort "Piper" comme si elle venait d'apparaître.

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- Percy qui explose les toilettes de l'Argo parce qu'il ne veut pas laisser Annabeth descendre en plein danger, Rick Riordan sait comment commencer ses chapitres !

- Reyna qui raconte son histoire avec son père à Nico, et un des sous-fifres d'Octave qui en profite pour se ramener à cet instant précis, je l'ai pas vu venir AAAAHHH !

- La bataille finale, les Dieux et les demis-dieux combattants ensemble côtes à côtes. c'était incroyable !

- La "mort" de Léo. Bon, je l'avoue, je l'ai vu venir gros comme une maison. Du coup, je n'étais pas triste. (Mais y avait intérêt que Rick Riordan le fasse revenir parce que sinon j'aurai fais un SCANDALE)


- La tête de Percy quand Nico lui dit qu'il avait un penchant pour lui, mais que ça lui est passé !

Citations :

"Ils étaient tout près l'un de l'autre et, de temps en temps, la main de Frank se posait sur celle d'Hazel en un geste tendre et naturel, comme chez un vieux couple, et Hazel n'avait même pas l'air gênée, ce qui était un sacré progrès pour une fille qui avait grandi dans les années 1940. Encore récemment, si quelqu'un disait "crotte de bique", Hazel manquait de s'évanouir."

"Percy baissa le regard sur la rivière.- Je crois qu'il faut qu'on parle.

Il tendit le bras devant lui et le caillou que Léo avait lancé jaillit hors de l'eau et vint se poser au creux de sa paume.
Ah, se dit Léo, on frime, maintenant ?
Il envisagea de projeter une colonne de flammes vers le car de touristes le plus proche et de faire exploser son réservoir à essence, mais se ravisa - trop mélo pour la circonstance."

"- On a qu'à se balader tous ensemble et attendre que les ennuis nous tombent dessus, dit-il. Jusqu'à présent, ça a toujours marché."


"Frank, qui avait trouvé un prospectus de l'office du tourisme [...], les gratifiait de commentaires au fur et à mesure qu'ils avançaient.

- Là, dit-il en pointant du doigt vers un chemin dallé bordé de colonnes en ruine, c'est le Propylée. Une des principales portes d'accès à la vallée olympique.
- Tas de gravas ! lança Léo.
- Et là-bas, ajouta Frank en désignant une dalle carrée qui faisait penser au patio d'un restaurant mexicain, c'est le temple d'Héra, une des constructions les plus anciennes du site.
- Autre tas de gravats ! dit Léo.
- Et là, cet édifice circulaire qui ressemble à un kiosque à musique, c'est le Philippéion, consacré à Philippe de Macédoine.
- Gravats de première bourre !"

"Hazel, toujours sur le dos d'Arion, lui donna un petit coup de pied dans le bras.
- Il n'y a jamais rien qui t'impressionne, Léo ?
Il leva les yeux. Les boucles châtain doré et les yeux couleur de miel d'Hazel s'accordaient si bien avec son bouclier et son épée qu'on aurait pu les croire tous fondus dans de l'or impérial. Il se doutait qu'elle ne l'aurait pas pris pour un compliment, mais il trouvait que dans la catégorie être humains, Hazel était vraiment de la belle ouvrage."

"Léo résista à l'envie de balancer une grenade à la tête de Frank.
- Je présume, rétorqua-t-il, que je suis censé savoir qui était Pélops ?
- C'était un prince, il a gagné sa femme dans une course de chars. Il aurait créé les Jeux olympiques en souvenir de cela.
Hazel plissa le nez.
- C'est la grande classe, dit-elle. "Elle est chouette votre femme, prince Pélops." "Merci, je l'ai eu dans une course de chars.""

"- Et si on faisait l'éloge d'Adidas, par exemple ? proposait Percy. Est-ce que ça suffirait à mettre Niké en colère ?
- Quel rapport ? firent Zhang et Hazel
- Ben les gars, vous saviez pas que la marque Nike avait pris le nom de la déesse Niké ?
Léo sourit nerveusement. Percy et lui avaient peut-être autre chose en commun, finalement : Un sens de l'humour débile."

"- Reyna, grimpe ! hurla-t-il.

Elle assomma un loup de plus d'un coup sur la tête et s’élança vers le temple. A mi-course, elle fit basculer son épée, qui s'allongea en un javelot dont elle se servit pour se propulser en hauteur, comme un sauteur à la perche. Elle se posa à côté de Nico et demanda, même pas essoufflée :
- C'est quoi le plan ?
- Frimeuse, grommela-t-il."

"La plus impressionnante de tous était peut-être Piper. Elle était engagée dans un duel à l'épée avec la géante Périboée. Son adversaire avait beau faire cinq fois sa taille, Piper assurait. La déesse Aphrodite, posée sur un petit nuage blanc, flottait autour des deux combattantes en lançant des pétales de rose dans les yeux de Périboée et des encouragements à Piper :

- Joli ma chérie. Oui, c'est bien. Frappe-la encore !"

Note :

17/20
Une bataille finale incroyable, des héros qu'on a pas envie de lâcher, genre jamais. L'auteur me prouve une nouvelle fois qu'il sait réécrire les mythes comme personne.
Léo, Nico, Percy, Reyna, Annabeth, et tous les autres, vont me manquer.



En Lecture Commune avec ma topinette chérie Milly Jess

Sa chronique se trouve ici :


Pour elle c'est LE coup de coeur : 20/20

jeudi 4 février 2016

Turo, 1er cycle


Synopsis : Comptant sur sa force exceptionnelle pour le protéger du danger, le jeune Turo était parti chasser en forêt. Prudent, il savait qu'il ne faut guère traîner sur les terres du Grand Dragon par crainte des fantômes. En revanche, comment pouvait-il savoir que ces derniers étaient à la poursuite de mercenaires ayant remué les débris du passé d'un peu trop près et qu ils lui tomberaient dessus en plein jour... ? Bien malgré lui, le voilà embarqué dans le genre d'histoire dont on fait les légendes.

Genre : Bande-Dessinée ; Fantasy ; Jeunesse

Dessinateur : Mateo Guerrero



Mon avis : 

De beaux dessins, des dragons, des elfes, des chevaliers, des magiciens, un héro. Bref, ceux qui aiment la Fantasy seront heureux.
Mon souci, c'est que je n'ai pas réellement pu m'attacher aux personnages, sauf quasiment au tout dernier moment.



Turo est dépeint comme un personnage assez jeune, voir même un peu trop jeune, et même les dessins de son visage font parfois un peu trop "clown" par rapport aux aures, ce qui m'a agacé à certains moments.
Clairement le dernier tome est le meilleur, puisqu'à la fin, Turo a grandit, et là cela attise ma curiosité car il a vraiment la CLASSE !
J'attends donc beaucoup du prochain cycle.



Ma note :
15/20
De beaux dessins, mais j'attends un peu plus de travail au niveau des personnages car je n'ai pas réellement pu m'y attacher. La fin du premier cycle me fait espérer que le prochain sera plus adulte et du coup, j'ai hâte ! 





lundi 18 janvier 2016

Coeur de Pierre



Quatrième de couverture : 
"Il est né avec un coeur de pierre, elle, avec un coeur d'artichaut..."

Le livre commence ainsi :

"L'Enfant au coeur de pierre était né en décembre,
Et tous les médecins lors de l'auscultation
Annoncèrent aux parents qu'ils ne pouvait entendre
Les battements du coeur de leur petit garçon."


Mon avis : Étrangement, ce livre ne m'a pas fait retomber en enfance. Non, il m'a fait repenser à toutes mes histoires d'amour passées. Sur les erreurs que j'ai pu faire, ou sur les erreurs des autres que j'ai pu subir.

Il nous fait comprendre qu'aucune histoire ou échec n'est la faute que d'une seule personne. Ou alors, j'irai même jusqu'à dire que même si cette autre personne a fait toutes les erreurs du monde envers vous, il y a aussi une explication derrière.
Cela n'excuse rien, mais cela explique. Cela me fait regarder derrière moi avec sagesse et tendresse. J'avais déjà pardonné, mais ce livre m'a à nouveau replongé dans tout cela, et c'était très fort !

Les dessins évidemment sont sublimes, le jeu des couleurs est incroyable.

C'est lu très vite, mais je pense que cela me restera en tête longtemps.

Je ne peux m'empêcher de ressentir beaucoup d'amour pour le garçon au coeur de pierre, bien plus que pour la fille au coeur d'artichaut, en fait.


Citations :

"A dix ans seulement, il avançait voûté,
Sous le poids d'un coeur vide bien trop lourd à porter"

"Cet après-midi là,
Pour la première fois,
Elle comprit enfin
Qu'il ne l'aimerait pas
Et que son coeur de pierre
Etait beaucoup trop lourd ;
Qu'il était simplement
Incapable d'amour"

"Sans comprendre vraiment cet abandon
Il sut qu'il l'attendrait, mais qu'elle ne viendrait plus.
Mais il n'y pouvait rien. S'il n'avait pas compris,
C'est que jamais personne ne lui avait dit
Comment sourire aux gens ou comment leur parler,
Ni comment les comprendre ou comment les aimer."

Note :

17/20


Larmes aux yeux, coeur lourd. Il est rare qu'une si courte histoire me fasse ressentir cela. Pour les grands comme les petits, pour un peu mieux comprendre le pourquoi et le comment des histoires d'amour.


dimanche 22 décembre 2013

J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré)

"Quand ta conseillère d'orientation t'ordonne de mourir, t'es mal barré."

Le livre commence ainsi : "Voir un vampire embrasser une idiote avec la langue, c'est un peu comme aller au marché agricole et croiser un tas de fermiers avec des doigts en moins suite à des accidents du travail. ça a beau être un peu dérangeant, on n'arrive pas à détourner les yeux."

Présentation de l’Éditeur : Alley accable de sarcasmes les filles qui rêvent de sortir avec des vampires, zombies et autres loups-garous. Elle, elle n’est pas comme ça. La preuve, elle sort avec l’irrésistible Doug, chanteur dans un groupe de rock. D’accord, elle ne le voit que le soir, d’accord, il boit un sirop bizarre toutes les quatre heures à cause d’une étrange maladie, mais qu’importe, elle est amoureuse. Lorsqu’elle découvre que c’est un zombie, elle est furieuse. Car sortir avec un garçon déjà mort pose de nombreux problèmes…

Mon avis : Ouh la la ça fait looongtemps que je n'ai pas écris une chronique littéraire. On sent la grosse flemme n'est-ce pas ?
Donc, j'annonce, pour le moment ce seront des avis brefs et succincts.
Alors j'ai adoré le tout début car le style est bourré d'humour et que chaque page se tournaient avec grand plaisir. Je trouvais le côté décalé très bien trouvé.
Par contre, au bout d'un moment, ça devient lourd, voir même sans humour, et l'histoire d'amour avec le zombie devient trop sérieuse, ce qui m'a franchement rebuté en fait.
C'est marrant parce que dans Vivants ça ne m'avait pas gêné, j'avais été touché et j'avais adoré. Mais là, franchement, à la fin, j'étais plus dégoûtée qu'autre chose.
Je sais que c'est la mode des romances avec des vampires, loups-garous et compagnie, mais bon ils ont toujours quelque chose de sexy. Là, très franchement : Beurk !
Même l'héroïne en fait au bout d'un moment m'a gonflé avec ses envies de coucher avec lui toutes les cinq minutes !!!
Donc si le livre avait gardé son ton humoristique tout le long, ça aurait été mieux selon moi !
Dommage !

Citation :

"C'est la tentative de drague la plus minable à laquelle j'aie jamais assisté. Il propose de me tuer pour que je sorte avec lui ? Et moi qui croyais avoir tout vu ! Quand un loser me branche avec une phrase nulle, je peux me dire que tout espoir n'est pas perdu pour lui - après tout, dans la majorité des cas, ce ne sont que des ados. Certains en sont à leur première expérience et ils ne savent pas comment s'y prendre. Ils s'amélioreront sans doute au fil du temps. Mais Will s'entraîne depuis des décennies. Il n'a aucune excuse."

Chanson découverte :


Note :


Peut mieux faire
12/20


jeudi 14 novembre 2013

La Cité des Ténèbres, tome 2 : L'épée Mortelle

Présentation de l’Éditeur : Le monde obscur est en émoi depuis le meurtre mystérieux d'un loup-garou survenu devant le Hunter's Moon, l'un des repaires de lycanthropes les plus fréquentés de New York. Du côté des Chasseurs d'Ombres, l'Inquisitrice, une femme insensible et austère, est dépêchée par l'Enclave pour s'emparer de l'Institut: Valentin est de retour et une guerre sanglante se prépare.
Pris dans la tourmente des événements récents, écartelés entre coeur et raison, Clary et Jace se lancent à corps perdu dans la lutte sans merci qui oppose les défenseurs du bien aux forces du mal. Une lutte qui les ménera des souterrains de la Cité Silencieuse aux eaux sombres de l'East River...

Mon avis : 

J'ai adoré ma lecture, et il y a même quelques scènes durant lesquelles j'étais à fond et je jubilais (chez les fées par exemple !!!). L'écriture aussi de l'auteure est super agréable, et surtout très drôles (les répliques de Simon sont tordantes).
Pourtant j'ai quand même été pas mal déçue par certains aspects :
J'ai trouvé que Simon était un peu trop gentil, il continue à faire presque comme si de rien n'était tout en sachant ce qu'il se passe pour Clary et Jace ! Il ne se réveille qu'à la toute fin alors que je l'aurai plutôt vu péter un câble dés le début !
Les relations sont bizarrement développées en fait je trouve. Au début c'est Simon et Clary, je trouve ça peu naturel, et puis la fin du livre aussi...
J'ai tout de même hâte de lire la suite mais je le trouve quand même moins bien que le premier tome. Ce que j'ai préféré peut-être c'est la relation Jace / Magnus (même si j'aurai aimé assister à plus de moments entre eux deux...)

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- Déçue par la toute fin, la reddition de Jace...

Citations :

"Luke s'éclaircit la voix.
- La plupart des Nephilims doivent valider des niveaux d'entrainement avant de recevoir leurs Marques. Je ne te conseille pas de te faire marquer avant d'avoir bénéficié d'un enseignement. La décision finale t'appartient, évidemment ; cependant il te manque quelque chose d'indispensable à tout Chasseur d'Ombres qui se respecte.
- Une bonne dose d'arrogance et des mauvaises manières ? Suggéra Simon."

"- Je ne savais pas que tu emmènerais le Terrestre.
- Ce que j'aime chez vous, c'est que je me sens toujours le bienvenu, ironisa Simon."


"Magnus se leva et alla à la fenêtre. Il écarta le rideau pour laisser entrer un peu de clarté, et don profil d'aigle se découpa à contre-jour.
- J'ai rêvé de sang avant-hier, dit-il comme pour lui-même. Une cité écarlate dans des tours en os et des rivières de sang dans les rues.
Simon se tourna vers Jace
- Ca lui arrive souvent, de divaguer devant la fenêtre ?
- Non, parfois il s'assied sur le canapé."


"- Papa et maman ne vont pas être contents s'ils l'apprennent.
- Quoi ? Que tu as libéré un criminel potentiel, en fourrant ton frère entre les griffes d'un sorcier qui ressemble à une version gay de Sonic le hérisson et qui s'habille comme un croque-mort sous ectasy ? Ironisa Simon. Non, peut-être pas."


"Isabelle leva les yeux au ciel.
- Oh pour l'amour de l'Ange ! Écoutez, s'il n'y a pas d'autre moyen de se sortir de là, j'accepte d'embrasser Simon. Cela m'est déjà arrivé, ce n'était pas si terrible.
- Merci, marmonna le garçon. Je suis très flatté."
 
 
 


"- Clary ! La Terre appelle Clary !
Elle se tourna vers Jace. Le soleil se couchait sur le fleuve derrière lui, nimbant sa chevelure d'un halo doré.
- Désolée.
- Pas de quoi.
Il effleura son visage du dos de sa main.
- C'est drôle cette manie que tu as de te réfugier dans ton monde, reprit-il. J'aimerais bien t'accompagner.
Mais tu m'accompagnes, eut-elle envie de répondre. Tu ne quittes jamais mes pensées."
 


Note :



Un bon moment de lecture
16/20




mercredi 6 novembre 2013

Le dernier jour de ma vie

"Personne n'a jamais dit que la vie était juste."

Présentation de l’Éditeur : Et s’il ne vous restait plus qu’un jour à vivre ? Que feriez-vous ? Qui aimeriez-vous embrasser ? Et surtout à quel sacrifice seriez-vous prête pour changer votre destin ?" Samantha Kingstone a tout pour elle : le petit copain le plus craquant du monde, trois meilleures amies géniales, et une cote de popularité illimitée. Ce vendredi de février aurait dû être un jour comme les autres. Un jour parfait dans une vie de rêve. Mais ce vendredi de février est le dernier pour Sam. Pourtant elle va obtenir une deuxième chance. Ou plutôt six chances. Six jours pour démêler le mystère entourant sa mort. Six occasions de découvrir la vraie valeur de tout ce qui l’entoure. Ce vendredi est le dernier jour de la vie de Sam. Ou le premier ?

Mon avis : Voilà un roman qui m'aura donné du fil à retordre et qui n'a pas fait l'unanimité, ce que je comprends parfaitement !!! Il faut savoir que depuis sa saga Delirium, Lauren Oliver est devenue une de mes auteures préférées. Sa plume me touche à chaque fois et je ressors de ses livres avec le coeur gonflé d'émotion et des tas de citations à relire quand j'en ai envie ^^
J'ai donc commencé Le Dernier Jour de Ma Vie sans aucune crainte, j'y serais allée les yeux fermés s'il le fallait, je faisais pleinement confiance à l'auteure.
Et là, c'est le drame. Car oui, je comprends ceux qui ont abandonné ce livre, car oui le début est tout bonnement ennuyeux ! J'ai bien failli l'abandonner mois aussi puisqu'au bout de 100 pages, je ne trouvais toujours pas où voulait en venir l'auteure et surtout, je ne retrouvais pas son style ! Donc je comprends complètement ceux qui n'ont pas pu le lire jusqu'au bout.
MAIS, car il y a un MAIS, je conseille à tous les courageux et à tous ceux qui aiment l'auteure de prendre leur mal en patience car une fois qu'on a dépassé ce début chiant fastidieux, on peut enfin découvrir une histoire touchante, vraie et qui nous fait réfléchir sur divers sujets. Mais on ne va pas se leurrer, ce que j'ai préféré encore une fois dans ce livre, c'est la façon dont Lauren Oliver sait me parler. Je ne saurais même pas expliquer pourquoi, mais à chaque fois que je lis un de ses livres, c'est comme si je faisais une séance chez le psy (oui oui, vous avez bien lu :p).
Surtout que l'histoire en elle-même à la base n'avait rien pour réellement me tenter, une journée sans fin encore et encore, je n'aimais déjà pas le film alors j'avais peur de m'ennuyer (ce qui fut le cas pour les deux premiers jours d'ailleurs !). Mais plus les jours sans fins passent, et plus on apprend de nouvelles vérités. Des vérités qui à la base sont subtilement exposées et qui deviennent criantes au fur et à mesure. 
Prenez par exemple le personnage principale, Sam, et ses trois amies. Les quatre copines sont méchantes, superficielles et insupportables, mais tout au long du livre on apprend à les voir à travers les yeux de Sam et on apprend à les aimer, à découvrir également leurs qualités ! On comprend qu'elles cachent elles aussi bien des secrets dont elles ont honte.
Un de mes personnages préféré fut évidemment Kent, je crois qu'on rêve toutes d'en rencontrer un dans sa vie, moi en tout cas je fondrais complètement !
Par contre, pour ce qui est de l'autre personnage important et qui est censé nous faire ressentir beaucoup d'empathie, j'ai moins accroché ! Je comprends sa tristesse car j'ai moi même vécu ce genre de torture tout au long de ma scolarité, mais ces personnes qui baissent les bras alors que la vie ne fait que commencer au final, et bien je ne les comprends pas vraiment. Bien sûr ce qu'elle subit est affreux, je suis entièrement d'accord, mais... Ce genre de décisions irrémédiables ne m'ont jamais effleuré l'esprit (ou peut-être une fois, il n'y a pas si longtemps, mais ça n'a pas duré plus de 5 secondes !!). On doit toujours penser que la vie est un don, et que même si nous vivons des moments très durs dans notre vie, nous en vivons aussi des très beaux, et c'est pour ceux-là qu'il nous faut être forts ! Il faut aussi se dire que certaines personnes ont moins de chance que nous, et pourtant eux trouvent la force d'avancer.
Je ressors donc très positive de cette lecture qui pourtant était mal partie. Surtout que la fin est censée être très triste, mais moi, comme vous pouvez le voir dans ma chronique, j'en ressors pleine d'espoir.

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- J'ai cru comprendre que la fin en avait déçue quelques uns, mais pour moi c'était une fin logique, on le sait depuis le début donc aucune surprise. C'est hyper triste mais en même temps très beau car, quelque part, elle sera en paix, là où elle va. Donc moi j'ai aimé cette fin, je n'en aurai pas vu une autre !

Citations :

"Vous seriez surpris de constater combien il est facile de basculer, d'échapper à la gravité, d’atterrir dans un endroit où personne ne peut vous toucher. Combien il est facile de se perdre... d'être perdu.
Ou peut-être ne seriez-vous pas surpris. Peut-être certains d'entre vous le savent-ils déjà.
A ceux-là je n'ai qu'une chose à dire : je suis désolée."

"Voilà ce que font les meilleures amies : elles vous retiennent quand vous vous approchez trop près du bord."

"Plus tard, je me suis mise à réfléchir au temps, qui avance, coule, fuit, aux secondes qui deviennent des minutes, les minutes des jours, les jours des années, courant qui se précipite toujours dans la même direction. Vers le même but. Et à nous qui nageons de toutes nos forces dans le sens de ce courant."

"Je repense soudain à ce que nous avait dit notre prof de littérature, Mme Harbor, à l'occasion d'une de ses légendaires digressions. A savoir qu'on ne pouvait pas rentrer chez soi - nous étudiions des citations célèbres, et notamment cette phrase de Thomas Wolfe, qui a donné le titre à un de ses romans, On ne rentre jamais chez soi. Ce ne sont pas nécessairement les endroits qui changent mais les gens. Si bien qu'aucun lieu ne demeure jamais identique."

"Le ciel est resté le même.
Voilà sans doute le secret quand on ne veut pas regretter le passé : Il suffit de lever les yeux."

"Je me demande s'il est jamais possible de découvrir la vérité sur les autres ou si nous devons nous contenter d'avancer, tête baissée, en attendant de les croiser tout en priant pour éviter la collision. [...] Combien de personnes dissimulent des secrets comme autant de poings serrés, de poids morts dans leur ventre ? Toutes, peut-être."

Note :



Valeur Sûre
17/20

Après un début très fastidieux, si on s'accroche, on peut découvrir un livre fort en émotion, magnifiquement orchestré par la plume sublime de Lauren Oliver qui a encore une fois su faire chavirer mon coeur. J'en ressors très positive et pleine d'espoir malgré le côté assez triste de cette histoire.