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lundi 28 octobre 2013

Une tempête aux couleurs des Cerisiers

Présentation de l’Éditeur : Kiyoshi et Takashi sont frères. Tous deux rêvent de réaliser le souhait de leur défunt père : faire remporter la première place du championnat de la ligue lycéenne de base-ball à leur équipe pour devenir un joueur professionnel. Mais seul l'un d'entre eux pourra obtenir ce privilège... Et pour ne rien arranger, Kumiko, dont Kiyoshi est amoureux depuis toujours, n’a d’yeux que pour Takashi. Pour le jeune frère, s’en est trop ! Comment trouver sa place dans l’ombre de cet aîné trop parfait ?

Mon avis : J'ai lu ce manga aux vues des très bons avis, et surtout parce que j'adooore Nana et donc j'adore Ai Yazama ! 
On sent ben que c'est la même mangaka, mais ce manga reste très brouillon. L'histoire de base est très touchante et je pense qu'elle aurait mérité justement un peu plus de travail. Si elle avait été développée sur plusieurs tomes, cela aurait pu être super !
Petite remarque aussi sur l'organisation des diverses scènes puisque parfois je ne savais pas quand certaines commençaient ou finissaient. 
Ce qui m'a un peu dérangé aussi, c'est le style des dessins, car cela fait un peu "kitsch" avec les personnages coiffés et habillés à la "Hélène et les garçons".

Note :


Peut mieux faire
12/20



samedi 13 avril 2013

Ludwig Revolution


L'Auteur : Kaori Yuki est une mangaka japonaise, également auteure de la série des Angel Sanctuary. Beaucoup plus complexe à comprendre mais tellement magnifique !
Les mangas : Editions Tonkam 
Genre : Shôjo

Présentation de l’Éditeur : Yuki Kaori ou comment détourner les contes pour enfant. Vous imaginiez Blanche Neige, La Belle au Bois Dormant ou le Petit Chaperon Rouge comme de belles princesses, douces, gentilles et innocentes ? Eh bien vous allez les découvrir en tant que tueuses, meurtrières, psychopathes. Et tout ça aux côtés de Ludwig, un charmant Lord anglais qui fait de bien étranges rencontres.

Mon avis : Nul besoin de chercher loin les raisons qui ont fait que j'ai eu envie de découvrir ce manga. Déjà, les couvertures sont sublimes ! Franchement je n'arrêtais pas de les regarder encore et encore. Ensuite, c'est Kaori Yuki ! THE mangaka ! Sa série Angel Sanctuary m'a totalement bluffée. Bon et ensuite, c'est ma meilleure amie qui m'a prêté ces mangas en me disant "c'est une réécriture des contes de fées". Contes de fées ? J'accours !!! Bref, c'était bien parti et je n'ai pas été déçue. Sauf que cette réécriture est bien différente de toutes celles que j'ai pu lire. Les princesses de ce manga ne sont pas forcément de pauvres petites choses sans défenses. Les princes ne sont vraiment pas charmants, les sorcières sont masos, et une ambiance glauque règne du début jusqu'à la fin. Encore une fois, Kaori Yuki frappe fort, et avec originalité, s'il vous plaît ! Evidemment on y trouve des touches d'humour pour alléger un peu le truc (oui parce que sinon c'est quand même très bizarre comme histoire donc un peu de légèreté ne fait pas de mal !)
Les contes que j'ai trouvé vraiment originaux sont : Hansel et Gretel ; La princesse et la grenouille et Cendrillon.
Par contre, pour Cendrillon, le tome 3 lui est entièrement consacré et j'ai trouvé que c'était un peu trop. D'ailleurs, si ma note n'est pas plus haute, c'est parce que, malgré le fait que j'ai dévoré et adoré les deux premiers tomes, j'ai trouvé les deux derniers un peu en dessous.
Mais dans l'ensemble cette série de manga est un petit bijoux, à déguster sans modération.
Juste une petite remarque, je sais que cette série est rangée dans la catégorie "Shôjo" mais moi je trouve que ce n'est pas du genre très "mignon". C'est tout de même pas mal malsain à certains moments donc... Je ne suis pas une spécialiste des mangas mais je pense qu'il mériterait une place dans un autre genre !

Note :


Un bon moment de lecture
15/20

Des dessins magnifiques (c'est Kaori Yuki en même temps...), une réécriture des contes de fées hyper originale et une ambiance parfois très malsaine. J'ai adoré ! Dommage que les deux derniers tomes soient moins bons que les deux premiers.


mardi 15 janvier 2013

Romantic Obsession


L'Auteur : Saki Aikawa est une auteure japonaise dont j'aimerais également lire le manga "In love with you"
Le Manga : Editions Soleil ; 2011
Genre : Shôjo

Présentation de l’Éditeur : La jeune Hotaru a toujours travaillé très dur pour pouvoir entrer dans ce nouvel établissement afin de rejoindre l’homme qu’elle aime, son ancien professeur particulier, Mr Haruna, qui désormais y enseigne.Son intérêt n’échappe pas à l’un de ses camarades qui semble développer des sentiments contradictoires à son égard. Les événements vont rapprocher nos deux lycéens et Haruna va découvrir que le jeune homme n’est autre que le petit frère de son professeur adoré...

Mon avis :

Cette histoire d'amour n'est pas extrêmement originale, mais les dessins sont magnifiques et j'ai trouvé cela plaisant de voir que pour une fois dans un manga, les personnages s'embrassent vraiment, plus d'une fois ! Bon et puis je suis tombée amoureuse des deux frères, l'héroïne a fait son choix mais moi j'en aurai bien été incapable je crois !!!

Ce manga fait du bien ! Ne vous attendez pas à un truc hyper recherché. C'est juste une histoire qui permet de s'aérer l'esprit et de baver sur les deux frères héros du manga. 

Je l'ai trouvé niais mais pas trop, mais surtout romantique ! Et je préviens dés à présent que pour ceux qui se sentent accro dés le premier tome, il vaut mieux les acheter tous d'un coup sinon vous allez vraiment vous ronger les ongles d'attendre la suite !



Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- Je suis tombée amoureuse du héros quand il déclare sa flamme, avec ses petits yeux tous tristes quand il croit qu'elle ne l'aime pas en retour. C'est trop romantiiiique :p

Note :



Valeur Sûre
17/20

Un petit shôjo dont les dessins et l'histoire m'ont beaucoup plu. Il tient ses promesses !





J'ai lu ce manga dans le cadre du Choix du Chapelier Fou spécial Mangas / BD / Comics du mois de Novembre

vendredi 30 mars 2012

Princess Ai

Ce manga m’a été prêté par Yukarie que je remercie ^^ 

L’auteur : Courtney Love et Misaho Kujirado
Le manga : Editions Soleil ; Shôjo

Présentation de l’éditeur : Amnésique, la très belle Aï se réveille à Tokyo... Seule, perdue, sans repères, elle décide de se lancer dans la chanson. Grâce à ses extraordinaires pouvoirs, elle devient vite une star du rock, mais également une cible facilement localisable pour ceux qui la pourchassent.

Mon avis :

Quand j’ai eu ce manga dans les mains la première fois, je me suis dis : « Ouahou ! ». Oui parce qu’il faut bien l’avouer, la couverture est sublime ! Ensuite, j’ai vu que Courtney Cox l’avait coécrit. Bon, je n’aime pas particulièrement cette artiste mais peu importe.
Et bien j’ai été surprise d’être très, très, très déçue. L’histoire est jusqu’aux trois quarts du bouquin incompréhensible et lorsqu’on pense avoir des réponses, on en a presque pas. Tout a été survolé, bâclé.
Au niveau des personnages, l’héroïne est de toute façon la pire de tous. Alors oui certes elle est stylée et belle, mais elle tape vite sur le système. Et puis je dois dire que suivre une starlette égoïste et capricieuse ne m’intéressais pas des masses. Son histoire d’amour avec Kent arrive immédiatement, ils se rencontrent et pouf cinq minutes plus tard ils s’aiment. C’était très mal amené et je n’y ai pas cru une seule seconde… 


Les personnages sympas sont Hikaru, le colocataire gay de Kent, fou amoureux de lui mais qui donc doit regarder Ai lui piquer son fantasme. Il y a également Tess, personnage dark qui est magnifiquement dessinée. 
La meilleure amie de Princess Ai est beaucoup trop « parfaite ». Les personnages ne sont pas du tout approfondis, ni l’histoire d’ailleurs. Pour une histoire avec une guerre entre deux peuples, cela aurait mérité bien plus de détails, d’explications… 
Pour finir, je dirais que si certains dessins étaient jolis, d’autres l’étaient beaucoup moins et étaient notamment beaucoup trop épurés à mes yeux en comparaison. 

Note : 
3/10 

Un personnage principal horripilant, une histoire creuse et trop peu, voir pas du tout, approfondie. Le manga qui me plait le moins à ce jour (et de loin !) 

mardi 21 février 2012

Cherish


Manga prêté par Yukarie

L’auteur : Wataru Yoshizumi
Le manga : Editions Glénat ; one-shot ; Shôjo

Présentation de l’Editeur : Chihiro est élevée par un couple gay ! Mais lorsqu'elle retrouve Masanori, son ancien amoureux, à l'université, la jeune fille est troublée. Celui-ci l'avait en effet plaquée à cause de sa situation familiale ...

Mon avis sur l’histoire :

J’ai n’ai pas lu beaucoup de mangas et c’est le premier réellement qui traite de l’homosexualité ce qui m’a plu. J’ai abordé cette histoire avec beaucoup de plaisir donc !
Pas mal de scènes sont touchantes et drôles, j’ai souris à de nombreuses reprises. J’ai adoré certaines situations rocambolesques grâce aux quiproquos, chose qui amène pas mal de profondeur à l’histoire.

J’ai eu un peu plus de mal à rentrer dans la deuxième histoire « Happiness », qui est sympathique aussi, mais elle m’a moins touché. Certains personnages ne m’ont pas intéressé (par rapport à leur comportement), il n’y a que le petit garçon qui m’a plu.

Mon avis sur les personnages : 

Je me suis tout de suite attachée au couple gay, Rei et Taku, les parents de Chihiro. Leur histoire est très jolie et ils sont tous les deux très beaux et surtout très gentils ! 
J’ai aimé le personnage de la mère de Chihiro et son amitié avec Taku. 

Mon avis sur le style de l’auteur : 

De jolies dessins, ce n’est pas mon style préféré mais malgré tout les personnages sont tous très beaux ^^

Passages préférés / importants (spoilers) : 

- Lorsque Masanori et Chihiro se retrouvent enfin, après qu’elle ait découvert qu’aucun des deux n’avaient lu la lettre de l’autre. 
- Le fait que la mère de Chihiro ai été amoureuse de Taku, c’est romantique (et tellement compréhensible selon moi car il est très beau, et gentil pour parfaire le tout ^^)

Note :
8/10 

Une histoire légère, qui fait du bien. On sourit, on se détend.

mardi 31 janvier 2012

Le sablier

Manga prêté par Yuka

L’auteur : Hinako Ashihara
Le manga : Editions Kana ; Il se décline en 10 tomes ; Shôjo

Présentation de l’Editeur : La vie d'An se trouve bouleversée à la suite du divorce de ses parents et d'un déménagement à la campagne. Heureusement que Daigo, son nouveau voisin, l'aide à accepter sa nouvelle vie ! Toutefois, An va découvrir que l'amour est à la fois précieux et fugace...

Mon avis sur l’histoire :
Le sablier représente totalement cette histoire. Nous voyons la vie des personnages au fur et à mesure des années, quand certains voudraient revivre leur passé, ou profiter de l’instant présent, ou préférer aller de l’avant et rêver à un futur meilleur. Tout ce qui est sûr, c’est que le temps est une denrée rare et qu’on ne pourra jamais revenir dans le passé pour changer ce qui a été fait.
Cette histoire parle des premiers amours, partagés ou non, de leur impact sur la vie future, et de l’amour en général. De la relation à l’autre. De la vie, tout simplement, des souvenirs qu’on en garde, bons comme mauvais. Malgré tout, ce sont des souvenirs, et ils font de nous ce que nous sommes dans le présent, et ce que nous serons dans le futur.
Cela traite aussi des rapports parents/enfants qui sont parfois compliqués, des relations amoureuses à distance qui sont dures à supporter et qui se soldent bien souvent en échec. Ou même parfois des relations proches qui, malgré tout, se terminent, parce que c’est la vie, parce que les gens prennent des chemins différents.
J’ai remarqué dans ce manga à quel point les japonais sont discrets pour ce qui est des relations. Daigo n’ose pas tenir la main d’An en ville alors qu’elle lui explique qu’à Tokyo, personne ne leur prête attention au vu du nombre de personnes dans les rues.
J’ai apprécié le fait que le sujet de la première relation sexuelle soit évoqué, c’est la première fois que je lis cela dans un manga, de manière sérieuse.
Certains passages nous montre aussi à quel point il est difficile de tourner la page à un premier amour et que ceux qui viennent après, même si l’autre est une personne faite pour nous, on a du mal à ne pas repenser à son premier amour.
On voit aussi certains personnages partir dans une sorte de dépression, dans un gouffre sans fond, et je ne peux que me sentir proche de ces moments-là car je sais ce que cela fait de croire que sa vie est foutue. Mais finalement, on se relève, et on sourit à nouveau. Il faut juste être patient.
J’ai un peu moins apprécié le dernier tome, même si il était intéressant à certains points de vue. Je l’ai trouvé un peu en dessous des autres. 



Mon avis sur les personnages : 

- An est au début de l’histoire très faible car elle doit gérer le divorce de ses parents, une nouvelle vie dans un village où tout le monde se connait alors qu’elle vivait avant sur Tokyo, le suicide de sa mère qu’elle prend pour un abandon. Parfois, elle m’a un peu agacée parce qu’elle a deux hommes à ses pieds et que pendant quelques temps elle se pose des questions. Mais dés que son choix est fait, malgré qu’elle brise le cœur à l’un des deux, je me suis réconciliée avec son personnage. 

- Daigo veille sur An dés le départ. Il lui fait la promesse d’être toujours auprès d’elle, de s’occuper d’elle, de lui donner de sa force pour surmonter toutes les épreuves de la vie. Mais une telle promesse peut être parfois très dure à tenir ! Daigo est l’âme sœur d’An. Ils sont tous deux leurs premiers amours et ne s’oublieront jamais, malgré le temps qui passe et leur séparation. Ils auront du mal à aller de l’avant et vivront dans le passé pendant un long moment. 
- Fuji est mon personnage préféré, plus calme que Daigo, plus réservé, hanté par une vie qui lui déplait et des souvenirs qui ne le lâchent pas. Il est amoureux d’An, qui sera son premier amour, même si elle ne lui rend pas vraiment comme il l’espère. 
Tout le long du manga je me suis demandé qui des deux, entre Fuji et Daigo, étaient le mieux pour An. Evidemment, l’amour ne se discute pas. 
- Le père d’An, qui aime sa fille mais dont An ne veut plus à ses côtés pendant quelques temps. Elle lui en veut. Elle pense même que tout est de sa faute. J’ai alors songé à mon père, et à nos rapports compliqués. Je pense que chacun fait comme il peut. 
- Shiika, douce et très belle, petite sœur de Fuji. Elle aura comme premier amour Daigo mais il ne sera pas partagé. Elle aura, comme Fuji, du mal à supporter sa famille en sachant tous les secrets bien gardés. 
- Sakura, personnage qui apparait peu mais qui sera le fiancé d’An pendant quelques semaines. Je n’ai pas du tout aimé sa façon d’être avec les autres ou sa façon de penser. Il exècre les personnes faibles et n’accepte aucune remarque. Tout doit être comme il l’a décidé et comme il a envie, peu importe ce que les autres ressentent. Je le trouve très égoïste et je me suis demandée ce qu’à pu lui trouver An ! 


Mon avis sur le style : Les dessins sont très beaux et montrent totalement les ressentis des personnages, ce qui est très fort pour un manga ! Juste certaines fois je ne réussissais pas à voir se qu’il se passait, mais je ne parle que de quelques dessins et cela n’a en rien empêché ma compréhension de l’histoire. Je ne parle évidemment pas des couvertures qui sont vraiment sublimes et renvoient une certaine douceur. 



Passages préférés/importants (spoilers) : 
- Quand Daigo offre à An le même sablier que lui avait offert sa mère avant sa mort. 
- Les moments entre An et Fuji, très poétiques. 
- Quand An tombe d’une falaise et que Daigo et Fuji viennent la sauver 
- Le premier baiser d’An et Fuji dans le train, lorsque Fuji les surprend. J’ai eu très mal pour lui ! 
- Les premières scènes entre An et son père qui sont trop fortes émotionnellement parlant. 
- Le baiser voler de Fuji à An, sous un cerisier, après avoir un peu trop bu. 
- La scène où Daigo entend Fuji et An discuter de leur baiser. 
- Le vieux secret de famille de Fuji et sa sœur. Un secret lourd à porter et avec lequel il est compliqué de vivre normalement 
- Quand Narasaki dit à Daigo qu’elle n’a jamais pu l’oublier, car il était son premier amour, et qu’il répond : « Moi non plus, je n’arrive pas à oublier An » Bim, dans les dents… 
- Quand Fuji voit An avec le sablier, symbole de son amour pour Daigo, et en pleurs. Il se sent misérable car il sait que celle qu’il aime ne pourra jamais oublier Daigo, en tout cas, pas pour lui. 

Citation : 
« Les souvenirs paraissent toujours éblouissants et ils s’accompagnent souvent d’un petit pincement au cœur » 
« On parle de premier amour parce qu’il en existe un deuxième, puis un troisième ! » 

Note :
9/10 


Un sablier, c’est la vie, tout simplement. La nostalgie du passé, le fait de se battre pour être heureux dans le présent, et l’espoir d’un avenir meilleur. Des scènes très fortes, des personnages attachants et intéressants. Psychologiquement parlant, ce manga peut secouer, on en ressort avec un vague à l’âme, une certaine envie de profiter de ce que la vie a à nous offrir. Un coup de cœur !


vendredi 11 novembre 2011

Delivery, Shiori Teshirogi


Ce manga m’a été prêté par Yukarie (encore une fois :p), je l’en remercie chaleureusement.

Le manga : Editions Tonkam ; Il se décline en deux tomes ; Shôjo

Présentation de l’éditeur : Le Delivery health est un travail qui consiste à satisfaire le désir des hommes en échange d’argent. Mon tarif est 15 000 yens (90 euros) de l’heure… Il y a tant de choses qui me faisaient envie. Je pensais que je serais heureuse en les obtenant…

Mon avis : Ce manga traite de l’histoire de différentes femmes qui, pour telles ou telles raisons, se font payer en donnant du plaisir aux hommes. On pourrait croire que le sujet est sans intérêt et que l’histoire ne va parler que de sexe, il n’en est rien. Dans ce manga j’ai vu plutôt une recherche du bonheur, ce que je recherche tous les gens sur cette planète. Certains des personnages font cela pour leur confort personnel, parce qu’elles pensent que posséder des vêtements de marques peut leur suffire, pour d’autres c’est une façon de survivre car elles ne trouvent pas de boulot qui payent assez. Peu importe le but de ces femmes, elles ne cherchent qu’à vivre du mieux qu’elles peuvent.

Il y a l’histoire de Risa et de Yuki, son petit ami, qui est obligé de la regarder partir vers ces hommes à qui elle fait du bien, un évènement dramatique va faire comprendre à Risa qu’elle ne peut continuer dans cette voie, qu’elle va tout perdre ; Il y a Mirahu qui, en rencontrant une personne très importante, va réussir à se détacher de ce travail ; Il y a le couple Yui et Motoki qui ont décidé de vivre ensemble et qui ne réussissent pas à joindre les deux bouts, Yui décide alors de travailler pur le Delivery Health, mais cela va malheureusement mettre en péril leur couple, pourtant Motoki a également sa propre responsabilité dans leur malheur ; Il y a Yuu, qui ne travaille que parce qu’elle a envie de gagner beaucoup d’argent pour se payer des tas de choses inutiles, qui n’arrive pas à être heureuse et qui entretient des rapports très tendus avec ses parents, on comprend en fait que cette fille est très malheureuse et qu’elle ne sait pas comment aller mieux. 
Les dessins sont jolies, assez simplistes mais j’ai trouvé qu’ils montraient bien les sentiments des protagonistes et pour moi c’est une chose très importante dans un manga. 

Le manga et moi :
Bizarrement, les deux histoires que j’ai préféré ne font pas parti du Delivery Health mais sont les petites histoires à la fin des mangas. J’ai adoré les histoires d’amour compliquées du groupe d’amis avec Katsuki, Miyu, Mitsugu, et Natsumi. On voit que l’amitié est plus forte que tout, même s’il y a des rancœurs, des trahisons, l’amitié sera toujours là.
La deuxième histoire est encore une fois une histoire d’amitié (décidemment ^^) Toono qui aide son amie Saki à remonter la pente, alors que celle-ci est descendue à un tel degré d’irrespect de soi qu’elle était pour ainsi dire presque perdue.
L’amitié plus forte que toutes les épreuves de la vie, je crois que c’est de cela dont je me sentie la plus proche dans ce manga. L’amour est important, l’amour est une joie immense, l’argent et toutes les choses matérielles peuvent nous faire croire à un bonheur éphémère. Pourtant, l’amitié est bien au dessus de tout cela ! 



Passages préférés : Les deux petites histoires de la fin des mangas. Le sacrifice de Katsuki et son amour pour Natsumi est l’un des plus beaux moments du manga. Le personnage de Katsuki est d’ailleurs très bien dessiné et c’est celui pour lequel j’ai ressentis le plus d’émotions.


Citations :
« Ce n’est pas si grave que la route soit infinie, et nous avons le droit d’être inquiets, de pleurer et de choisir pour qu’un jour on rencontre celui qui nous attend au bout du chemin. Pour qu’un jour on trouve notre idéal. » 
« On peut se pardonner nos erreurs quoi qu’il arrive et on peut renaître autant de fois qu’on le veut, comme le soleil qui se lève. » 



Note :
8/10 
De jolies histoires qui nous font réfléchir sur beaucoup de sujets, la recherche du bonheur (le vrai !), l’amour et l’amitié. Des personnages très attachants. C’est un manga bien plus réfléchi qu’on ne pourrait le croire au premier coup d’œil !



lundi 7 novembre 2011

Comme elles (Sakura Fujisue)


Ce manga m’a été prêté par Yukarie à qui j’en emprunte régulièrement vu son incroyable collection. Merci Yuka ^^ 


Le Manga :
Editions Delcourt ; Il se décline en 13 tomes ; Shojo ; Titre original : Anoko to issho

Présentation de l’Editeur :
Comme elles, c’est l’histoire de deux lycéennes que tout oppose, en particulier leur idée de l’amour. Entre amitié et trahison, complicité et rivalité, découvrez la relation qui lie Kanori et Kazumi, les héroïnes de cette histoire troublante de réalisme.
Amies depuis leur entrée au lycée, Kanori et Kazumi font connaissance, lors d’une soirée de rencontres, avec deux lycéens fort séduisants. Pour Kazumi, c’est aussitôt le coup de foudre ! D’un naturel méfiant, Kanori préfère, elle, garder ses distances avec le prévenant Kôta. Du moins, au début…

Mon avis : Je n’avais jamais lu de mangas avec une histoire aussi sérieuse et réelle. Je me suis plongée dans la vie de ces deux jeunes filles, une vie qui parfois n’a rien de simple et qui m’a rappelé la mienne, celle des personnes qui m’entourent également. J’ai pu me remémorer mon ancienne vie de lycéenne, mes anciennes relations avec mes camarades de classe, mes soirées étudiantes et, évidemment, mes débuts avec les hommes. A travers les yeux de ses deux jeunes filles on se souvient à nouveau à quel point cette période a pu être dure pour nous, à quel point nous nous sentions parfois seules et incomprises.
Dans ce manga, tout tourne particulièrement autour de quatre personnages. Kazumi et Kanori, les lycéennes et amies qui sont les personnages principales de l’histoire. Puis Ena et Kôta qui sont les jeunes hommes avec qui elles vont vivre une histoire amoureuse. Elles les rencontrent le même soir durant un gôkon (rencontre organisée entre filles et garçons, présents en nombre égal). Kazumi s’entiche immédiatement du beau Ena qui en profite allègrement. Leur relation sera en dent de scie et Kazumi souffrira beaucoup puisqu’Ena nous apparait comme un garçon volage et peu sérieux. Pourtant, parfois, on se pose des questions car il peut avoir des attentions très tendres envers elle et on peut imaginer qu’il tient à elle mais certaines scènes suivantes qui sont parfois très violentes, nous conforte dans notre idée qu’il n’est pas un homme bien pour Kazumi. Ena est un personnage très déstabilisant durant la lecture. Kazumi va peu à peu s’enfoncer dans une spirale dépressive, passant par des phases telles que la boulimie pour se sentir mieux, mais elle sera aidée par son amie Kanori pour remonter la pente.
Pour le couple Kanori / Kôta, ce fut bien différent. Kanori est sur ses gardes dés le départ et mettra beaucoup de temps à faire confiance à son petit ami qui fera tout pour cela. C’est le couple le plus équilibré du manga mais qui vivra malheureusement des moments très difficiles, notamment parce que Kôta est le meilleur ami d’Ena et que Kanori ne supportera pas ce qu’il fait subir à son amie Kazumi. Kanori nous apparait comme un personnage fort et très indépendant, notamment pour ne pas suivre le chemin d’une mère entretenue. Kôta, quant à lui, semble au début presque insipide mais au fur et à mesure des tomes, quand on en apprend plus sur son histoire passée, notamment avec sa mère, on comprend mieux certaines de ses réactions et on l’apprécie d’autant plus, c’est un des personnages les plus complexes du manga.
Pour ce qui est des dessins, ils sont beaux mais ce n’est pas ce que je préfère. Au début j’ai trouvé l’histoire difficile à comprendre car parfois les personnages sont dessinés un peu pareil donc c’est un gros cafouillage. On ne comprend pas toujours tout ce qu’il se passe. On confond une fille avec une autre, ce qui est un peu problématique pour suivre l’histoire. J’ai presque failli abandonner ma lecture dés le départ pour cela mais heureusement j’ai tenu bon car alors j’aurais loupé un très bon manga ! Quand on s’habitue aux personnages, la lecture devient ensuite très fluide.
Je recommande ce livre aux adolescentes de plus de quinze ans et aux adultes car certaines scènes peuvent vraiment être choquantes et perturbantes, à ne pas mettre dans toutes les mains donc.



Le manga et moi : Durant ma lecture, je me suis sentie très proche d’un personnage en particulier : Kazumi. Les scènes où Kazumi est en pleurs parce qu’elle a déçu Ena sont très fortes et très pathétiques. On est dégouté de voir qu’elle l’aime encore après tout le mal qu’il lui a fait. On se rend compte que lorsque l’on aime on est vraiment prêt à faire n’importe quoi car l’absence de l’autre est beaucoup trop insupportable et l’envie d’être aimé par l’autre, insatiable. Kazumi a beau souffrir à cause d’Ena, elle l’aime d’autant plus et lui pardonne tout. Elle a besoin de lui, même si elle voit qu’il ne joue pas franc jeu avec elle. C’est comme si plus un homme nous fait du mal, plus on le désire et plus on l’aime… Kazumi n’est pas très maligne et se fait totalement avoir par Ena mais j’étais comme elle… Je le suis même peut-être encore. Celui qu’on aime a beau nous faire du mal, on a beau avoir des doutes et parfois même avec la preuve formelle qu’il nous ment, on veut toujours qu’il nous aime encore. Est-on maso ? 
Je me suis également sentie proche d’elle à cause de ses envies de solitudes, du fait qu’elle se sent incomprise par ses camarades de classe, et aussi pour certaines autres expériences très dures qu’elle devra malheureusement vivre.



Passages préférés : 
- Ceux entre Kanori et Kôta, leur histoire d’amour est très belle et on sent le respect qu’ils ont l’un pour l’autre. 
- Les passages où on en apprend plus sur la famille de Kôta. 
- Quand Kazumi va se réfugier sur le toit de son lycée 

Citations : 
« Les amis à l’école ça sert surtout à avoir de la compagnie pour déjeuner ou pour sortir. Pour éviter d’être seule, tout simplement. » 
« Si ma vie était un ruban, j’aimerais pouvoir couper la longueur de ce jour-là avant d’en recoudre les bouts, comme si de rien n’était… » 
« Ces histoires qui sonnent comme des rêves éveillés et que l’on ressasse, une fois le sommeil évanoui. » 

Note : 
7,5/10 

Ce manga n’est pas un coup de cœur car la façon de dessiner de l’auteur m’a un peu dérangé. Par contre l’histoire est passionnante et troublante. On passe tour à tour de la joie à la tristesse. Certains passages sont très durs psychologiquement et je suis ressortie de cette lecture un peu différente et surtout très bouleversée. 


jeudi 29 septembre 2011

Fruits Basket (Natsuki Takaya)

Présentation de l’éditeur : Tohru, mignonne et courageuse lycéenne, vivait sous une tente dans les bois. Recueillie pour ses talents en matière de travaux ménagers par la famille de Yuki Sôma, un de ses camarades de classe, Tohru vit maintenant entourée de garçons dans une grande maison. Mais ce qu'elle ignore, c'est que la famille Sôma est victime d'une malédiction secrète. Certains de ses membres se transforment, dans des circonstances particulières, en un des douzes animaux du zodiaque chinois ! Avec d'aussi étranges personnages, la nouvelle vie de Tohru va lui réserver de nombreuses surprises.

Mon avis : Des dessins magnifiques, une histoire prenante et bien élaborée, une poésie dans le texte qui ne peut que toucher et faire réfléchir sur la vie, sur nous même, sur notre relation avec les autres. On pleure, on rit, on est attendrit, on ressent de la pitié, de la colère. Je crois que dans ce manga nous ressentons toutes les sensations possibles et imaginables. Le scénario et l’intrigue sont écris tels que nous ne pouvons pas finir un des tomes sans en reprendre un juste après.
Immédiatement, tous les personnages principaux deviennent de gros coup de cœur, de part leurs personnalités bien distinctes et leurs histoires peu communes. (Pour les jeunes filles qui lisent ce manga, de toute façon, nous tombons forcément amoureuses de tous les personnages masculins principaux et secondaires. C’est indéniable). Cette histoire a de particulier que, même les personnages secondaires deviennent, à un moment ou un autre du bouquin, des personnages principaux. Tohru, jeune fille innocente, naïve et profondément gentille se révèle être le personnage le plus fort du manga.
Je n'ai jamais été aussi triste et aussi heureuse à la fois. Une histoire inoubliable...

Passage préféré (quelques spoilers) : Il m’est impossible de choisir un seul passage car presque toutes les scènes de cette série sont des petites perles, impossibles à oublier. Je peux en citer quelques unes.

- La véritable histoire du Dieu et des douze, révélant que le chat était finalement le plus sage.

- Momiji et sa mère, un fils merveilleux.

- Hatori et Kana, ou l’oubli…

- Tohru, si spéciale pour Yuki

- Le « A peu près Cendrillon », de gros fous rire

- La merveilleuse histoire d’amour entre le père et la mère de Tohru

- Kyo brisant son bracelet en milles morceaux

- Quand la malédiction est levée, les membres des douze pleurent tous au même instant. C’est puissant, dramatique, joyeux et merveilleux.

Citations (quelques spoilers) :

« Pourquoi est-ce qu'on est souvent jaloux des autres ? Pourquoi est-ce qu’on n’est pas capable de voir nos propres qualités ? » (Tohru)

- Vous savez où va la neige une fois qu’elle a fondue ?

- C’est évident… Elle redevient de l’eau, bien sur !

- Mais non ! Elle va peu à peu se transformer en printemps !

« Elle était mon véritable printemps. Dans cette maison froide, j’étais devenu comme la neige. Elle était comme un printemps qui rayonnait. Comme si la neige qui entourait mon cœur fondait sous la douce chaleur du printemps. » (Hatori)

« Cela m’est égal si je meurs glacé au milieu des neiges qui ne fondront jamais… » (Hatori)*

« Un jour j’ai décidé que moi je voulais vivre en assumant bien tous mes souvenirs, même mes souvenirs les plus tristes, même ceux qui continuent à me faire mal, même ceux que je voudrais complètement oublier. Si je fais des efforts et que je ne les fuis pas. Si je garde espoir, alors un jour je deviendrai quelqu’un qui ne sera plus écrasé par ses propres souvenirs. Voilà ce que je crois. » (Momiji)

« Il ne faut pas penser, parce que vous aimez quelqu’un, que cela vous donne des droits particuliers sur lui. »

« Toutes nos expériences sont comme de l’engrais, elles servent à nourrir notre personnalité. » (Kyoko)

« Est-ce plus difficile pour celui qui part ou pour celui qui reste seul ? » (Kyo)

« Tu as pleuré en disant que tu te sentais seule, et je t’ai trouvé infiniment humaine. Alors… Je suis tout simplement tombé amoureux de toi ».

« Je voulais simplement savoir à quoi ressemble notre monde au travers de tes yeux. » (Yuki)

« Je suis comme une poupée sans âme. Une poupée cassée qui n’arrive pas à devenir un être humain. Un produit défectueux. Les gens passent, et moi aussi. Ce sont eux qui sont transparents ? Ou bien est-ce moi ? » (Machi)

« Comme si ce jour était celui de notre venue au monde »

« Lorsqu’on se sépare, la tristesse ressentie est d’autant plus forte que l’amour que l’on a éprouvé a été grand »

« C’est seulement le début d’une nouvelle fête, pas vrai ? »

Pour conclure : C’est un manga que j’aurais du lire durant mon adolescence, à l’époque où je pensais que l’amour sincère et véritable existait vraiment. Ce fut un pur bonheur d’y croire à nouveau, mettant un peu de côté la femme blasée que je suis devenue.



Sublime, fantastique, drôle, émouvant, pour les grands comme les petits.