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mercredi 20 novembre 2013

La Reine Clandestine



"La tragédie de Mélusine, narrée ou chantée en quelque langue que ce soit, vient de ce qu'un homme promettra toujours plus à une femme qu'il ne saura tenir."

Présentation de l’Éditeur : 1464. L'Angleterre est en guerre. La maison d'York, avec à sa tête le roi Édouard IV, s'oppose à la maison de Lancastre, qui souhaite lui reprendre le trône. Le jeune roi fait alors la connaissance d'Élisabeth Woodville, veuve de Sir John Grey et mère de deux garçons, Richard et Thomas. Séduit, il l'épouse secrètement. Mais Richard Neville, comte de Warwick, cousin et principal conseiller du roi, voit d'un très mauvais oeil cette union qui contrecarre ses desseins politiques. Il voit de plus son influence décroître au profit des proches d'Élisabeth. Neville passe alors à l'ennemi et rejoint la maison de Lancastre... Luttes fratricides, complots et trahisons, secrets de palais...


Mon avis : J'avais vu il y a pas mal de temps le film Deux soeurs pour un roi et, l'ayant adoré, j'avais très envie de découvrir l'auteure du livre !! Surtout que cela m'avait permit d'en découvrir un peu plus sur l'Angleterre et son Histoire. (Cela m'a permit d'ailleurs de m'intéresser à la série "The Tudors" que je suis actuellement en train de revisionner et qui est ma série historique de référence et ma préférée !!).
Puis j'ai découvert une autre série télévisée "The White Queen", qui est donc une adaptation de La reine clandestine et j'ai eu envie de découvrir le livre avant de regarder la série (car sinon j'ai trop la flemme après de lire les livres dont j'ai d'abord vu les adaptations :p).
Et bien je suis plutôt déçue dans l'ensemble. Le style est assez froid, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ou à avoir peur avec eux, ou à pleurer avec eux, etc,... Peut-être juste au début puisque je suis tombée amoureuse du roi en même temps que Elisabeh. Il faut dire aussi que je venais de visionner le premier épisode de la série et comment résister à... :



Voilà voilà voilàààà

Mais sinon, vraiment, je suis restée en retrait tout le long de ma lecture, qui d'ailleurs s'est étalée dans le temps malgré le fait que le livre ne soit finalement pas un gros pavé.
Niveau historique, j'ai apprécié en apprendre un peu plus sur la guerre des Roses car je n'y connaissais vraiment rien, mais encore encore une fois, ce n'est pas assez développé à mon goût. Cela manque cruellement de détails, d'immersion dans l'histoire, les faits sont vites expédiés et au final on a plus l'impression de lire le résumé d'une histoire qu'autre chose...
Je pense que je suis passée un peu à côté en fait.
Même si à la fin de ma lecture, j'ai eu envie de continuer pour savoir ce qui allait arriver à Elizabeth et son oncle ! Mais dans ce cas-là, je vais préférer lire un bon manuel Historique plutôt que continuer à lire d'autres oeuvres de cette auteure.

Note :



Peut mieux faire
12/20




mardi 24 septembre 2013

Les Soeurs Charbrey, tome 1 : Sans orgueil ni Préjugés

Présentation de l’Éditeur : Le mariage ? Morgana Charbrey ne veut pas en entendre parler ! Elle préfère son indépendance et les sciences, passion qu’elle dissimule derrière une prétendue maladie, loin des regards courroucés de la bonne société.Lorsqu’elle apprend que le manuscrit de sa sœur a été refusé par un éditeur méprisant l’intellect féminin, Morgana décide d’aller confronter ce personnage cynique et détestable.
Si ce dernier pense pouvoir confondre la demoiselle à coups de reparties cinglantes et de sourires enjôleurs, il ne sait pas encore à qui il a affaire…

Mon avis : Alors voilà, j'adore Cassandra O'Donnell dans sa saga Rebecca Kean. Je trouve qu'elle écrit des dialogues très drôles et poignants, je ne m'ennuie jamais avec elle. Donc, j'étais plus qu'enthousiaste à l'idée de lire cette petite romance historique. Surtout que j'en ai lu énormément de ce genre et, même si je sais qu'il y a rarement de l'originalité et une intrigue poussée, je troue que pour se détendre c'est parfait.
Malheureusement, c'est une grosse déception que j'ai trouvé tout au long de ma lecture. Où est passé le style si particulier de Cassandra O'Donnell. Elle qui sait créer des situations qui m'émoustillent à souhait, des tirades acerbes ou drôles qui me font sourire ou même pouffer de rire. 
Ici, rien du tout ! Les dialogues sont creux, il n'y a même pas d'histoire. Il n'y a pas d'intrigue, réellement. Il n'y a que cette histoire d'amour qui m'a ennuyé du début jusqu'à la fin. Même la scène croustillante m'a choqué (non mais c'est quoi ce final ? Leur première fois se passait bien jusqu'à ce qu'il "ressorte". Non mais sincèrement c'est pas romantique DU TOUT. ça a totalement cassé l'ambiance voluptueuse et excitante).
Et surtout pourquoi ce titre ? Je ne dis pas avoir adorer Orgueil et Préjugés de Jane Austen mais franchement, je ne vois aucun rapport. Et surtout, cela place la barre très hautes. D'ailleurs, je ne m'attendais pas au livre du siècle, entendons-nous, c'est une romance historique, après tout ! Mais je vous le dis, il y a largement meilleur ! Et encore, même les moins bonnes romances historiques sont mieux. Parce qu'il y a toujours au moins quelques passages qui vous émoustillent, qui vous divertissent. Vous tombez amoureuse du héros, puis vous vous rappelez que dans la vraie vie, ça n'existe pas. Mais alors là, c'est tout simplement aberrant.
Je suis sûrement un peu trop dure avec ce livre, car après tout il se lit bien et facilement. Mais sincèrement, il y a tellement TELLEMENT mieux dans le genre.
Courrez lire le tome 2 et le tome 3 des Frères Malory et vous saurez alors !

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- L'apothéose fut la scène de la fessée. Ridicule. Je crois que l'auteure a voulu essayer de remplir sa romance de quelques moments qui auraient pu être sympas et distrayants... Mais ça n'a pas marché pour ma part ! ça sonnait creux...

Note :




Déception
8/20

Pour ceux qui aiment le genre Romance Historique : Passez votre chemin. 
Pour ceux qui ne connaissent pas : Il y a largement mieux !
Beaucoup d'ambition dans le titre pour pas grand chose dans le contenu... Ce n'était même pas distrayant ou stimulant... Inutile !



LC avec Bouchon et Crokpage


vendredi 6 septembre 2013

Le retour des Higlanders, tome 3 : Le Guerrier

L'Auteur : Margaret Mallory
Le Roman : Editions Milady ; 432 pages ; 2013
Genre : Romance ; Historique

Présentation de l’Éditeur : L’homme qui lui a brisé le cœur pourra-t-il la sauver du désespoir ?De l’île de Skye aux champs de bataille français, Duncan n’a jamais oublié Moira, la femme à laquelle il a dû renoncer pour partir au combat. Il espère que ses exploits lui permettront un jour de l’épouser. Malheureusement la belle est mariée de force à une brute du clan rival. Elle se démène pour tenter de protéger son fils, et se croit enfin tirée d’affaire lorsqu’un vaillant guerrier vole à leur secours... Et ce sauveur n’est autre que Duncan, qui l’a abandonnée des années auparavant. Peut-elle vraiment se fier à lui ? Dans la tourmente, ils vont devoir se résoudre à l’idée que l’union fait la force.

Mon avis : L'histoire commençait super bien, j'avais plein d'idées et je trouvais la relation entre Moira et Duncan supra romantique. Et bien j'ai vite déchanté !
Ils m'ont fait fantasmé dans les tomes précédents mais au final, je n'ai pas du tout accroché à leur histoire. 
Je ne me suis absolument pas attachée à Moira, et j'ai trouvé que les moments "romantiques" entre Duncan et elle ne faisaient pas rêver...
Ce que je ne comprends pas c'est que la base de cette histoire aurait pu donner un truc vraiment super qui aurait vraiment pu me plaire. Mais, je ne sais pas, je n'ai pas du tout apprécié la façon dont l'auteure s'est occupée de ce couple. ça ne faisait pas naturel, je trouve qu'ils se mettent au lit beaucoup trop vite, ils se prennent parfois la tête pour pas grand chose. On dirait des gosses.
Bref, je n'y ai pas cru !
Par contre j'ai bien aimé ce qui concerne le fils de Moira et le père de Duncan !

Note :

Peut mieux faire
12/20

Déçue par ce couple qui pourtant me faisait rêver depuis le premier tome. Je ne lirais pas la suite de cette saga !


mercredi 31 juillet 2013

Les frères Malory, tome 7 : Voleuse de coeur

L'Auteur : Johanna Lindsey est une auteure américaine.
Le Roman : Editions J'ai Lu ; 2011 ; 312 pages
Genre : Romance ; Historique

Présentation de l’Éditeur : Pour aider un ami, Jeremy Malory a besoin des services d'un habile pickpocket. C'est dans une sordide taverne qu'il le trouvera, ou plutôt qu'il la trouvera. Car c'est une toute jeune voleuse, Danny, qui va bientôt devenir sa complice et sa protégée. Elle le guide dans les bas-fonds de Londres. En échange, il lui apprend à se comporter en lady. Peu à peu, une irrésistible attirance naît entre eux. Mais, quand un inconnu tente d'assassiner Danny, celle-ci comprend qu'elle, l'enfant trouvée, doit avant tout élucider le secret de sa naissance si elle veut avoir une chance de vivre pleinement son amour.

Mon avis : J'aurai préféré un peu plus de surprises, un peu plus de caractère pour le personnage de Jeremy que j'adore depuis le début de la saga ! Surtout que Danny prend toute la place dans le récit et... Même si c'était sympa, j'aurai préféré que Jeremy ait un peu plus d'importance !
Donc sympatoche mais pas transcendant !

Citation :

"Trop fâchée pour frapper, elle entra en trombe dans sa chambre et le trouva réveillé, allongé sur son lit, l'air satisfait. Cette entrée en trombe le surprit cependant et, face à son air furieux, il décida de jouer la prudence.
Mains sur les hanches, elle s'arrêta face à lui.
- Espèce de salaud ! lança-t-elle. Si jamais vous recommencez vos manœuvres pour essayer encore de coucher avec moi, je vous tue ! Et je me fous des conséquences !
- Quelles manœuvres ?
- Faire semblant d'être saoul ! Hier soir, vous n'aviez pas trop bu. Vous ne vous saoulez jamais !
- Il me semble te l'avoir précisé, non ? répondit-il avec un sourire.
- Vous avez aussi dit que vous n'arriviez plus à trouver votre lit. Vous vous rappelez ?
- Danny, chérie, tu ne me laisses guère le choix, expliqua-t-il en riant. Je ne pouvais que profiter de la situation ! Et je ne regrette pas ces petits mensonges, car j'ai enfin pu goûter ta saveur. Le jeu en valait la chandelle.
- Vraiment ? fit-elle avant de lui assener un coup de poing."

Note :



Peut mieux faire
13/20



samedi 25 mai 2013

Le club des Gentlemen, tome 1 : Valse de minuit (ou "Regarde-moi dans les yeux. Non, les yeux c'est plus haut !")

L'Auteur : Tessa Dare est une auteure américaine
Le Roman : Editions J'ai Lu ; 2012 ; 375 pages
Genre : Romance ; Historique

Présentation de l’Éditeur : Le Club des Gentlemen est une organisation très privée qui ne compte que dix membres. Parmi eux, Spencer, duc de Morland, célèbre sous le surnom de « Duc de minuit ». Car chaque nuit, Spencer choisit une jeune femme qu’il invite à danser, le temps d’une valse étourdissante. Mais Spencer est un cœur à prendre, qui pourrait bien vaciller pour la belle Amelia d’Orsay…

Mon avis : Le début de ma lecture ne fut pas très plaisant, car j'avais l'impression que j'allais relire une nouvelle fois une Xième romance historique, les même personnages, les mêmes scènes... Je dois avouer que pour trouver de l'originalité dans ces collections, faut chercher !
Donc les petits points négatifs : Il la demande en mariage quelques heures après l'avoir rencontré, j'ai trouvé ça un peu trop gros quand même. Je veux bien qu'il éprouve de l'attirance pour elle mais ça ne justifie pas ça !
Donc voilà, ça partait mal. Mais finalement, on a affaire cette fois-ci à une héroïne qui n'a rien d'extraordinaire, ni riche, ni belle. Elle n'a pas grand chose de particulier, et j'ai trouvé que pour le coup, on pouvait facilement s'identifier à elle (bon y a juste l'époque qui change hein mais c'est déjà pas mal !). Et puis le Duc de Minuit, je l'ai trouvé assez différent d'autres personnages masculins de ce genre de romance. Il tombe très vite amoureux d'Amelia, et ne désire pas forcément que son corps. On comprend très vite qu'ils s'aiment l'un l'autre, même si leur caractère font forcément des étincelles parfois.
Ce qu'il y a de bien, c'est que l'intrigue de base n'est pas totalement résolue, et cela donne donc très envie de continuer la saga !
J'ai aussi beaucoup apprécié les personnages secondaires, j'ai notamment vraiment hâte de découvrir le tome sur Julian et Lily, qui m'ont tous les deux beaucoup touchés et qui me semblent des personnages vraiment intéressants, rien que les origines sociales de Julian ou le handicap de Lucy, je pense qu'on va passer un bon moment.
Voilà, donc une bonne surprise finalement, je l'ai lu très vite et comme livre détente, il a rempli son devoir :)

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

C'est bête, vous me direz, mais j'ai eu comme l'impression que l'auteure faisait une fixation sur la poitrine opulente de son héroïne. Non parce que j'ai eu l'impression que le Duc de Minuit ne faisait QUE penser à cela pendant une grosse partie du bouquin. L'auteure aurait-elle un complexe ? MDR. ça m'a fait sourire donc voilà pourquoi il fallait que j'en parle dans ma chronique ^^

Note :



Un bon moment de lecture
15/20



Lecture Commune avec Alex Lys


mardi 16 avril 2013

Le retour des Highlanders, tome 2 : Le Séducteur


L'Auteur : Margaret Mallory
Le Roman : Editions Milady ; 2012 ; 472 pages
Genre : Romance ; Historique

Présentation de l’Éditeur : Réputé pour son habileté à manier l’épée et à briser les cœurs, Alex MacDonald a fait le serment de ne jamais se marier. Pourtant son chef de clan lui demande le sacrifice ultime, épouser Glynis MacNeil, la fille d’un allié. Il fait alors la connaissance de la jeune femme, une rare beauté, connue dans tous les Highlands pour son caractère rebelle. Échaudée par les infidélités de son précédent mari, Glynis refuse de se laisser amadouer par un autre coureur de jupons. Mais Alex n’est pas n’importe quel séducteur…

Mon avis : Encore un petit tour chez mes Highlanders chéris, et je ne m'en lasse pas ! Malheureusement, je m'attendais tout de même à beaucoup mieux pour le coureur de jupon qu'est Alex. Je m'attendais à du piquant, du poignant, du feu d'artifice ! 
Au final, j'ai trouvé qu'il tombait très vite amoureux de (la très belle et très intéressante, j'en conviens) Glynis. Glynis que j'ai trouvé trouvé très innocente, un peu trop même. Même les scènes un peu "olé-olé" m'ont semblé un peu ternes, un peu... Plan-plan. Voilà, c'est ce côté plan-plan et mignon qui m'a dérangé dans ce tome. J'ai trouvé Alex un peu trop conventionnel et je n'ai pas vu son côté fou-fou !
Bref, vous l'aurez compris, je suis déçue ! Même si bien évidemment j'ai quand même passé un bon moment. L'intrigue n'était pas très intéressante par contre, et la fin prévisible à cent kilomètres par contre...

Note :

Peut mieux faire
13/20

Sympa, mais Alex méritait beaucoup plus de pétillant dans cette intrigue un peu plate et ces personnages trop sages...


samedi 30 mars 2013

Jeunes filles en fleurs, tome 1 : Et il m'embrassa...


L'Auteur : Laura Lee Guhrke est une auteure américaine, elle a également écrit la saga Abandonnée au pied de l'autel, qui me tente beaucoup !
Le Roman : Editions J'ai Lu ; 2010 ; 313 pages
Genre : Romance ; Historique

Présentation de l’Éditeur : Zélée, docile, presque invisible, Mlle Emmaline Dove était la parfaite secrétaire de la maison d'édition dirigée par lord Marlowe. Mais quand, une fois de plus, il refuse de publier son manuel de bienséance, sans même l'avoir lu, l'employée modèle claque la porte pour proposer ses services à la concurrence. Dans les pages de la Gazette sociale, la chronique mondaine d'Emmaline est très prisée. Vexé, Marlowe rachète le journal. Les voici désormais partenaires. A égalité. Et cette fois, Mlle Dove n'a plus rien d'invisible...

Mon avis : Je m'attendais à une lecture futile et au final, je l'ai vraiment trouvé bien écrit, avec une histoire assez travaillée et des personnages dont le caractère est vraiment approfondit.
Emma et Harry ont tous les deux su me toucher de différentes façons. J'ai aimé certains sujets abordés : Le regard des autres, le divorce, le bonheur, l'amour, l'infidélité.
On sent vraiment que l'auteure a voulu donner une vraie dimension à son livre et c'est très rare dans ce genre de lectures donc il me fallait absolument le souligner !
La découverte d'Emma de la vraie vie, du bonheur, de la liberté. Le fait qu'Harry prenne enfin conscience que parfois, il existe des gens de confiance. C'est une vraie belle histoire d'amour qui commence plutôt mal mais qui se finit avec un très très beau happy end.
Une bouffée d'air frais avec leurs échanges à la fois passionnés mais aussi tout en subtilité. 

Citation :

"- Qu'aimez-vous lire,monsieur le Vicomte ?
Il prit un livre, lui jeta un bref coup d'oeil et le remit à sa place.
- A dire vrai, je n'aime pas lire du tout.
- Vous ne lisez pas ? Mais pourtant vous publiez des livres.
- Tout à fait. J'aimais lire lorsque j'étais petit. A présent je suis obligé de lire tout le temps et cela ne me procure plus aucune plaisir. Quand j'ai des loisirs, la dernière chose que j'ai envie de faire, c'est de lire.
- Cela s'explique, je pense. Mais, pour moi, lire est une vraie aventure. Cela fait de moi une voyageuse en fauteuil, et m'entraîne dans des contrées où je ne pourrai jamais aller."

Note :


Un bon moment de lecture
15/20

Une vraie belle surprise pour une simple romance qui se révèle plutôt bien écrite et surtout intéressante aux vues de certains sujets abordés. Je n'oublierai pas l'histoire d'amour d'Emma et Harry !



En Lecture Commune avec ma Binômette Myiuki du blog Coeur de Libraire !


jeudi 21 mars 2013

Le Retour des Highlanders, tome 1 : Le Gardien


L'Auteur : Margaret Mallory
Le Roman : Editions Milady ; 2012 ; 389 pages
Genre : Romance ; Historique

Présentation de l’Éditeur : Après cinq ans passés à se battre sur le continent, Ian MacDonald revient sur son île natale de Skye, où il trouve son clan en péril. Bien décidé à réparer ses erreurs de jeunesse, il doit déjouer les manigances d’un adversaire sans scrupules, et faire face à Sìleas, l’épouse qu’il a délaissée pour partir au combat. Une surprise attend Ian : la gamine maigrichonne qui le suivait partout comme son ombre et qu’il a dû épouser à la suite d’un malentendu, est devenue une jeune femme aussi ravissante que farouche.

Mon avis : J'ai toujours eu une réaction très bizarre quand je lis ou entends le mot "Highlander". C'est l'effet "Kilt" je pense, ou peut-être le fait d'avoir vu quarante fois BraveHeart (Mel Gibsoooon <3). Mais vraiment, à chaque fois que je vois un livre romance historique sur ces beaux écossais, mon coeur fond. Donc je me suis enfin laissée tenter, malgré mon abandon la semaine dernière d'un autre livre historique / Romance qui était complètement creux et niais. Bon, c'est vrai, ce sont les caractéristiques principales de ce genre de livres, vous me direz. Malgré tout, on peut tout de même parfois tomber sur un qui est bien travaillé et qui nous fait passer un super moment. Ce fut le cas pour celui-ci ! Je ne dirais pas que c'est la meilleure romance historique que j'ai pu lire, mais elle a tout à fait remplie son rôle de divertissement et de détente !
Si j'ai autant apprécié, cela vient sans doute du fait que l'héroïne, pour une fois, n'est pas une nunuche sans cervelle. Elle a du punch, elle sait ce qu'elle veut ! Cela vient aussi du côté so romantic de son histoire d'amour avec Ian qui commence dés leur enfance (enfin de son côté à elle, parce que de son côté à lui, il ne voit dans ce petit bout de fille qu'une super glue !). Parce que oui, être obligé d'épouser ce truc aux cheveux oranges alors qu'elle n'a que 13 ans, j'avoue que je comprends un peu Ian de l'avoir mauvaise. Mais j'ai été tellement surexcitée par son retour quelques années plus tard, j'ai totalement imaginée sa tête quand il aperçoit quel genre de femme est devenu son épouse. C'était jubilatoire !
Bon, niveau intrigue, rien d'exceptionnel évidemment. Mais quand même ! On ne s'ennuie pas une seconde, et c'est tout ce que je demande à ce genre de lectures !
J'attends déjà avec impatience de voir les prochains tomes ciblés sur les amis de Ian, donc je pense, qu'en effet, j'ai vraiment aimé ce début de saga !
Mission accomplie pour Le retour des Highlanders !

Citation :

"- Alors qu'allons-nous faire ? s'enquit Niall.
- Ce que les Highlanders ont toujours fait face à un adversaire plus fort qu'eux, répondit l'aîné en regardant son frère droit dans les yeux.
- C'est à dire ?
- Nous allons user de ruse et de tromperie, bien sûr."

Note :



Un bon moment de lecture
15/20

Une histoire qui tient ses promesses. Je fonds totalement pour ces beaux Highlanders, et je suis contente d'avoir pu trouver une héroïne avec du chien ! Hâte de découvrir la suite de leurs aventures :)


dimanche 24 février 2013

Léon ou les confessions d'un orphelin ordinaire

L'Auteur : Kathleen Vereecken est une auteure Belge
Le Roman : Editions Bayard Jeunesse ; 2012 ; 362 pages
Genre : Jeunesse ; Historique

Présentation de l’Éditeur : Léon n'est qu'un nourrisson lorsque, un jour de décembre 1746, il est abandonné devant la chapelle de l'Hôtel-Dieu, avec, dans ses langes, une carte ornée d'un huit. On le place dans le Morvan, chez Annette Marcelot, qui n'éprouve aucune affection pour ce bébé fragile. Léon doit sa survie à Méline, la fille de sa nourrice, qui prend soin de lui et enchante son enfance. Mais bientôt, un terrible chagrin d'amour ronge la jeune fille, jusqu'à provoquer sa mort. Malgré son désespoir, Léon est déterminé. Il se fait deux promesses : plus jamais il n'aimera quiconque, et, lui qui est illettré, il deviendra écrivain public. Voilà comment ce garçon de dix ans monte à Paris, la ville de tous les dangers et de toutes les promesses, où, sans le savoir, il marchera sur les pas d'un père qu'il ne connaît pas...

Mon avis :

Je n'avais pour l'instant eu que des coups de coeur pour cette collection Millézime des éditions Bayard Jeunesse. Ce n'est ici pas un coup de coeur mais un livre qui m'a beaucoup apprit, et qui encore une fois, quand je l'ai terminé, m'a fait réfléchir sur moi-même, sur ma relation avec les autres, et sur la vie en général.
Nous partageons la vie de Léon, orphelin ordinaire (ou pas) auquel je ne me suis réellement attachée que vers la fin. D'ailleurs, c'est étrange, mais je n'ai réellement adoré ce livre qu'après l'avoir totalement lu. C'est un cheminement vers la vérité, vers soi même. Tout est remit en question dans ce récit. Tout n'est pas tout blanc ou tout noir.
J'ai apprécie les références à pas mal d'auteurs classiques ou philosophes, tels Perrault, ou encore Descartes, et bien sûr Rousseau qui est un personnage à part entière de ce livre. Rousseau pour lequel j'ai d'ailleurs, même après avoir lu ce livre, un sentiment de totale incompréhension. Je l'ai haïs comme pouvait le haïr Léon, mais quelque chose en moi me disait que personne ne pourrait vraiment comprendre qui était ce philosophe.  J'ai pu découvrir certains faits historiques ou certaines pensées philosophiques que je ne connaissais pas et c'était très intéressant (et parfois révoltant !!!).
Léon a su me toucher, et j'ai ressenti à travers lui tous les obstacles qu'il a du affronter avant de devenir un homme. Bien sûr, comment pourrais-je mettre à la place d'un enfant orphelin ? Mais cela, l'auteure a totalement réussi à me le faire ressentir. Je comprenais certaines froideurs de Léon, je comprenais ses réactions. Léon et moi sommes proches sur beaucoup de points. Peut-être sommes-nous tous un peu orphelins ?

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- Je me suis fais spoiler "La nouvelle Eloïse" dans un des chapitres. Je ne m'y attendais pas !

- Rousseau est-il un monstre ? Parfois j'ai pensé que oui, et parfois je me suis demandée s'il n'y avait pas quelque chose derrière...

Citations :

"Le souvenir de Méline était comme une brèche dans le rempart dont je m'étais entouré, une brèche par où se sont engouffrés le froid mordant des matins d'hiver ou l'air épicé des soirs d'été. Je l'en ai tour à tour maudite et adorée."

"- Descartes est mort depuis longtemps, m'apprit-il. C'était un grand philosophe.
Ha, ha ! Encore quelqu'un qui réfléchissait... Manifestement, on n'en devenait pas forcément plus intelligent pour autant.
- Et il a décrété qu'on avait le droit de découper les animaux vivants ?
- Il a assuré que les animaux n'ont pas d'âme. Que, même quand ils gémissent, ils ne ressentent pas la douleur. Que ce sont des machines, qu'ils se contentent d'agir pour se maintenir en vie. Qu'ils fonctionnent comme le mécanisme d'une horloge : quand elle et cassée, l'horloge s'arrête, mais elle n'a pas mal. Tu vois l'idée ?"

Note :




Un bon moment de lecture
15/20

Un livre intelligent, intéressant, et très touchant. J'ai beaucoup appris auprès de Léon et je repose ce livre avec le coeur serré, sans savoir réellement quoi penser de l'attitude de certains personnages...




Lu dans le cadre d'un Service Presse avec Les éditions Bayard Jeunesse que je remercie



vendredi 18 janvier 2013

La Vierge en Bleu


L'Auteur : Tracy Chevalier est une auteure américaine. Elle a notamment écrit "La jeune fille à la perle", un de mes livres préférés que j'ai du lire une dizaine de fois !
Le Roman : Editions Folio ; 2006 ; 427 pages
Genre : Historique

Présentation de l’Éditeur : Récemment arrivée des Etats-Unis avec son mari, Ella Turner a du mal à trouver sa place dans cette bourgade de province du sud-ouest de la France. S'y sentant seule et indésirable, elle entreprend des recherches sur ses ancêtres protestants qui eurent à fuir les persécutions. Elle est alors loin d'imaginer que cette quête va bouleverser sa vie. Quatre siècles plus tôt, en pleine guerre de religion, Isabelle du Moulin, surnommée " La Rousse " en raison de sa flamboyante chevelure, risque un procès en sorcellerie pour le culte qu'elle voue à la Vierge Marie. Cependant, l'enfant qu'elle porte ne lui laisse d'autre choix que d'entrer dans l'intolérante famille des Tournier qui a embrassé la Réforme. Séparées par des générations mais unies par un mystérieux héritage, Ella et Isabelle vont renouer les fils du temps à deux voix.

Mon avis :

Il faut savoir que Tracy Chevalier est une des auteures qui m'a le plus touché dans ma vie de lectrice puisqu'elle a écrit "La Jeune Fille à La Perle", mon livre de chevet par excellence, celui que j'ai le plus lu et relu. Une histoire qui a touché mon âme d'une manière folle que je n'en suis toujours encore remise ! Bref, une auteure que j'attendais donc au tournant, évidemment.
Malheureusement, La Vierge en Bleu ne m'a pas du tout touché comme l'avait fait "La Jeune fille à la Perle"...
Ce n'est absolument pas un mauvais livre, il est bien écrit, l'histoire est intéressante, on se prend au jeu de la recherche d'Ella pour découvrir ses origines, on suit ses frasques avec son mari, Jean-Paul... En fait, j'ai été beaucoup plus touchée par Ella que par Isabelle. Tout le côté religieux me met mal à l'aise et surtout, je ne le comprends pas ! Comment peut-on traiter aussi mal des personnes au nom d'un quelconque Dieu (qui d'ailleurs n'est censé être qu'amour à la base). ça, je n'ai jamais réussi à comprendre. Donc j'ai éprouvé beaucoup de pitié pour Isabelle mais je n'ai pas réussi à rentrer dans son histoire et dans celle de sa famille à l'époque  de la chasse aux Protestants, qui d'ailleurs n'est pas tellement mis en valeur je trouve. Je n'ai pas vraiment ressenti un réel côté Historique dans ce livre. C'est plus comme je le disais, une sorte de chasse aux secrets de la famille d'Ella.
J'ai donc par contre été beaucoup plus touchée par les peines d'Ella, son sentiment de solitude quand elle arrive en France (étant adolescente, j'ai rencontré des Hollandais qui habitaient à côté de la maison familiale. Ils ne parlaient pas bien notre langue et n'arrivaient pas à se faire des amis. Ils restaient cloîtrés chez eux, entre eux. Alors nous allions les voir pour essayer de les faire parler et de leur apporter un peu de compagnie). Ses soucis avec son maris, avec le fait qu'elle veuille ou non avoir un enfant. 
J'ai beaucoup aimé sa relation avec Jean-Paul qui a donné un peu de piquant au roman. Mais malgré tout, j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans le livre. Peut-être était-ce du au fait que j'étais malade lorsque je l'ai commencé, je ne sais pas, mais en tout cas je n'ai réellement été dedans qu'à partir de la moitié du bouquin, il me semble.
J'ai évidemment été peinée par la vie misérable de La Rousse et par la grande révélation du livre, même si je l'avais deviné un peu avant. Mais je n'ai pas tout saisi de l'histoire d'Isabelle, et de sa fille Marie. Donc forcément, cela me laisse dans le flou et j'ai peur d'avoir loupé des explications importantes du livre. Je trouve que l'auteure n'a pas assez expliqué la vie d'Isabelle et que tout reste flou, ce qui me laisse un sentiment de frustration...

Mon ressenti sur certains passages (spoilers) :

- J'ai bien aimé découvrir la théorie des couleurs de Goethe au début du livre

- Je n'ai pas saisi si Marie avait été tuée pour ce qu'elle avait fait, ou si elle s'était noyée toute seule mais que son père a quand même caché son corps sous la cheminée avec l'étoffe parce qu'elle représentait le diable...

Note :



Un bon moment de lecture
14/20

Même si je n'ai pas été touchée par le côté protestant de cette famille, que j'ai préféré les passages avec Ella plutôt qu'avec Isabelle, et qu'il reste des zones d'ombres, j'ai tout de même apprécié cette lecture.




Lu dans le cadre du club de lecture Lire @ Montpellier pour le mois de janvier 2013


samedi 10 novembre 2012

La Sorcière

L'Auteur : Jules Michelet est un historien du XIXème siècle qui est connu pour son "Histoire de France". Il a une manière bien particulière d'écrire l'Histoire, ce qui fait aujourd'hui de lui un écrivain, plus qu'un historien.
Le Roman : Editions GF-Flammarion ; 1993 ; 314 pages
Genre : Historique

Présentation de l’Éditeur : Michelet sait prêter sa voix aux parias du passé, à ceux qui n'ont pas eu d'histoire. A travers les siècles la femme tient-elle donc toujours le même rôle, celui de la mal aimée ? En embrassant d'un seul regard toute l'étendue du Moyen Age, de la Renaissance et du Grand Siècle, Michelet discerne pour la première fois la suite rigoureuse d'une tragédie dont l'héroïne serait une femme à la fois vénérée et persécutée : la sorcière.

Mon avis :

Ce livre fut le deuxième Classique que j'ai du lire pour ma première année de Licence en Lettre Modernes. J'étais très intéressée par le sujet de base : La sorcellerie, les procès, etc... La professeur m'avait également donné envie de découvrir cet historien un peu à part 
Malheureusement, le fait d'avoir du le lire trop vite m'a gâché le plaisir. Ce n'est pas un genre de lecture sur lequel je peux passer des heures. Le fait de m'arrêter toutes les deux phrases pour chercher la signification d'un mot m'a également bien agacé...

Il y a eu des moments dans le texte où je me sentais complètement inculte. Pour vraiment comprendre  ce livre, il fallait que je fasse énormément de recherches personnelles. Cela ne me dérange pas trop habituellement mais quand les mots ou évènements inconnus sont peu expliqués et en surabondance... Cela finit par me fatiguer et j'abandonne la recherche !
Cela retire surtout de la fluidité à la lecture, ce que je reproche bien souvent aux livres "Classiques".


Le côté intéressant de ce livre, c'est la découverte de la vision bien particulière de l'Histoire par l'auteur : Michelet, historien romantique, devine parfois des faits historiques, ou en tout cas fait comme s'ils étaient véridiques alors qu'il n'en a aucune preuve. Comme s'il comblait les vides de l'histoire et en corrigeait les erreurs, les fautes. 
Il nous explique également qu'il se rend compte parfois de certains écrits de greffiers un peu trop exagérés et en déduit des faits "réels".

Dans la deuxième partie du livre, on trouve des exemples de scandales d'hommes ou de femmes d'Eglise qui profitent de leur statut pour obliger des personnes plus faibles à faire tout ce qu'ils ou elles désirent (sexuellement parlant, bien souvent). On a donc toute une partie du livre consacrée à divers procès de sorcellerie ou malheureusement, bien souvent, ce sont les personnes innocentes qui finissent au bûcher....

C'est un livre intéressant mais à lire par petits bouts, de temps en temps, pas d'une traite comme je l'ai fais ! Voilà pourquoi je garde un moins bon souvenir de ma lecture que ce que j'aurai pensé au premier abord...
C'est dommage car depuis Notre Dame de Paris, j'avais à nouveau envie de relire des Classiques, mais avec la lecture de "La Sorcière", j'ai compris également que pour moi, les classiques, c'est à petite dose et surtout, quelques chapitres par jour mais pas plus ! Ce qui m'a fait beaucoup réfléchir sur mon avenir à la fac de Lettres. J'aime la Littérature  mais je n'aime peut-être pas assez les Classiques pour y rester... J'ai peur de faire une overdose ! Car il faut savoir qu'après avoir terminé La Sorcière, j'ai eu bien du mal à relire par plaisir...

Citation :

"Mon ténébreux sujet est comme la mer. Celui qui y plonge souvent, apprend à y voir."

Note :




Peut mieux faire
11/20

Livre intéressant et original dans la manière dont l'auteur aborde l'Histoire. Mais ayant dû le lire en moins de deux semaines, je n'en garde pas un très bon souvenir malheureusement. Il y a beaucoup d'informations à ingurgiter et la lecture n'est pas toujours fluide de par le style de l'auteur.



Lu dans le cadre de mon cours de Littérature Générale sur le XIXème siècle