samedi 8 avril 2017

Cette semaine, J'aime / J'aime pas



Mary Poppins

Une nouvelle photo pour Emily Blunt



Ces citations 

"Vous n’avez rien fait, tant que le peuple souffre ! Vous n’avez rien fait, tant qu’il y a au-dessous de vous une partie du peuple qui désespère ! Vous n’avez rien fait, tant que ceux qui sont dans la force de l’âge et qui travaillent peuvent être sans pain ! Tant que ceux qui sont vieux et ont travaillé peuvent être sans asile ! Tant que l’usure dévore nos campagnes, tant qu’on meurt de faim dans nos villes, tant qu’il n’y a pas des lois fraternelles, des lois évangéliques qui viennent de toutes parts en aide aux pauvres familles honnêtes, aux bons paysans, aux bons ouvriers, aux gens de cœur ! Vous n’avez rien fait, tant que l’esprit de la révolution a pour auxiliaire la souffrance publique ! Vous n’avez rien fait, rien fait, tant que dans cette œuvre de destruction et de ténèbres, qui se continue souterrainement, l’homme méchant a pour collaborateur fatal l’homme malheureux !"
DISCOURS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE LÉGISLATIVE, 9 juillet 1849
Victor Hugo

"Des convictions inflexibles sont des choses puissantes.Mais sont-elles une armure ou une prison ? 
Une arme ou un faiblesse ?"
K. J. Anderson




Les photos du remake de Dircy Dancing


NON



NON



NOOOOOON


ET NON !!!!


JE SUIS PAS D'ACCORD !!!

Bon, y a urgence, allez une petite dose du VRAI Dirty Dancing et de notre Patriiiiiiiiiick l'irremplaçable <3 :





Allez vous rhabiller avec votre remake, il n'égalera jamais le seul, le VRAI !



vendredi 7 avril 2017

Bilan Mars 2017


En mars, j'ai lu 4 romans5 mangas et 16 Bandes-Dessinées (4 de plus que le mois dernier).
Il faudrait que j'augmente un peu ma cadence question romans quand même !!

Pas moins de15 films vus en mars ! (notamment grâce au printemps du cinéma ^^)


Côté Romans


Si je ne devais en garder qu'un 



Côté Bandes-Dessinées





Si je ne devais en garder qu'une



Côté Mangas


Si je ne devais en garder qu'un




Côté Films




Si je ne devais en garder qu'un



Côté Séries TV


Si je ne devais en garder qu'une

Saison 3

mercredi 5 avril 2017

Confess


"Son sourire s'attarde sur moi et m'enveloppe comme une couverture."


Présentation de l’Éditeur : Auburn Reed a des plans très précis pour son avenir, et elle ne laissera personne se mettre sur son chemin. Lorsqu'elle franchit la porte d'une galerie d'art à Dallas pour un entretien, elle s'attend à tout sauf à l'irrésistible attraction qui la pousse vers Owen Gentry. Cet artiste énigmatique semble avoir beaucoup de choses à vouloir cacher à tout prix. Pour tenter de découvrir ses secrets les plus intimes, Auburn va baisser toutes ses barrières, pour comprendre qu'elle risque bien plus gros qu'elle ne pensait. Elle n'a qu'une solution : s'éloigner d'Owen au plus vite. Mais la dernière chose que souhaite Owen, c'est la perdre. Pour sauver leur relation, il devra tout confesser. Mais parfois, les mots peuvent être bien plus destructeur que la vérité...

Auteure : Colleen Hoover est une auteure américaine. Elle a écrit également Maybe Someday, que j'ai lu et chroniqué Ici.

Genre : Romance contemporaine

Le livre commence ainsi :

"Je franchis les portes de l'hôpital, bien consciente que c'est la dernière fois.
Dans l'ascenseur, j'appuie sur le numéro trois. Je regarde le chiffre s'illuminer pour la dernière fois.
Je passe devant la pharmacie, puis la chapelle, puis la salle de repos, toujours pour la dernière fois.
Je longe le couloir la tête relevée, le cœur serré, puis frappe à la porte, mais j'attends qu'Adam me réponde avant de l'ouvrir, pour la toute dernière fois."


Mon avis :

J'étais heureuse de commencer ce livre, déjà parce que ma topinette Milly Jess l'a adoré (comme beaucoup d'autres copinautes), mais aussi parce que j'avais beaucoup aimé Maybe Someday de la même auteure. Par contre, j'avais du abandonner en cours de lecture Hopeless qui était allé un peu trop loin pour moi, j'avais du mal à y croire.

Donc, à première vue, le pitch de Confess ne me tente pas plus qu'un autre, mais dés les premières lignes, on est embarqué dans une histoire qui ne va pas nous prendre la tête, qui va nous faire minauder, et nous faire du bien. Car oui, Confess fait du bien, malgré le fait que les personnages soient dans une situation plutôt triste. Mais leur rencontre va enfin leur apporter le bonheur auquel ils aspirent, et qu'ils méritent surtout !

Et c'est ça qui fait du bien, parce que j'ai besoin de croire aux happy ending en ce moment. J'ai envie de croire qu'après toutes ces épreuves de la vie, tout le monde a droit au bonheur, le vrai !
Ce bonheur, pour Auburn (j'adore ce prénom) s'appelle Owen. Et clairement, Owen est irrésistible. Sincèrement, je ne lui trouve aucun défaut.
Et c'est bien là le petit défaut de ce livre. Les gentils sont ultra gentils, sont-ils vraiment humains ?
Tout se résoud un peu trop facilement à la fin, et l'histoire est très (trop) rapide à mon goût.

Mais je chipote, parce que j'ai adoré ce livre et que je le conseille comme livre doudou.
Il m'a aussi beaucoup fait rire (OMG, le nom de la chatte d'Owen, entre autres hihihi).
J'ai aussi énormément aimé d'où vient le titre du livre, le travail d'Owen par rapport à toutes ces confessions qu'il reçoit de parfaits inconnus.

Citations :


"Chaque fois que je sors manger dehors, je paie secrètement le repas de quelqu'un d'autre. Je n'en ai pas les moyens mais tant pis parce que ça me fait du bien d'imaginer ce que ressentent les gens en apprenant qu'un parfait inconnu leur offre ce cadeau sans rien attendre en retour."

"Il a l'air de s'excuser, mais j'ai appris à ne pas me fier aux expressions d'un homme, juste à ses actes et, jusque-là, il ne s'est pas montré des plus fiables."

"Va prendre ta douche. Va et sois rapide. Qu'enfin je te touche, Auburn Mason Reed."


Note :

[17/20]
C'est rapide, ça fait du bien au moral, on entre directement dans l'histoire et on termine le bouquin avec un sourire niais sur les lèvres. Donc, ça a fait mouche pour moi ^_^
Bon, par contre, les gentils font un peu trop gentils et les méchants ne sont pas franchement nuancés. Mais c'est une belle romance et je ne lui en demandais pas plus :)



Adaptation série TV



(que je n'ai pas encore trouvé en VOSTFR, si certaines personnes ont des liens à me communiquer, je ne suis pas contre :p )



Autre couverture



Ghost in the Shell


Synopsis : Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.

Réalisateur : Rupert Sanders (Blanche-Neige et le Chasseur)

Les acteurs / Les personnages :


Scarlett Johansson
(Alias le Major)
Vue dans Captain  America


Pilou ASBÆK
(alias Batou )
Vu dans Game of Thrones
(Normal que j'aime l'acteur, j'aime tout ce qui sort de GOT :p)

Takeshi Kitano
(Alias le chef de la section 9)
Vu dans Battle Royale
(Un monstre du cinéma Japonais <3)

Juliette Binoche
(Alias Dr Ouelet)
Vue dans Le Chocolat
(Je ne sais pas trop ce qu'elle venait faire là !)

Le film :

Après avoir visionné (et apprécié) les deux premiers films d'animation Japonais, j'étais très enthousiaste à l'idée de pouvoir admirer cette nouvelle adaptation  sur grand écran.
J'étais moi aussi au début un peu dubitative par rapport au choix de Scarlett Johansson dans le rôle principal, mais elle s'en sort bien. Et puis, dans cette histoire, il n'y a pas que le personnage du Major qui est important, il y a tout le reste !


Les décors sont fabuleux, on est totalement engloutis dans ce monde futuriste qui nous fait rêver et qui en même temps nous effraie car la frontière entre les robots, les cyborgs et les humains s'affaiblit de plus en plus. Et c'est d'ailleurs la thématique de Ghost in the shell : Quelles sont les différences entre les humains et les robots ? Qu'est-ce qui fait que nous sommes en vie et eux non ?
Et du coup, où se situe le Major dans cette problématique ? Est-elle encore une humaine malgré le fait qu'elle n'ai plus que son cerveau d'origine ?
Les films d'animation sont plutôt lents et très philosphiques, très contemplatifs également. Le film l'est moins, et ce n'est pas plus mal selon moi. Je ne me suis du coup pas ennuyée une seule seconde !


On navigue entre les puissantes scènes de combats, les passages où on peut admirer toutes les merveilles incroyables de ce Japon du futur (Les publicités en 3D de la taille d'un immeuble m'ont impressionnées). 
Ce qui m'a plu, c'est qu'on nous montre de beaux décors, mais d'autres moins beaux aussi. Les détails ont été travaillés jusqu'aux quartiers les plus pauvres. 

Quand au scénario, c'est un mélange des deux films d'animation que j'ai vu, ainsi que d'autres détails de l'anime en série que je ne connais pas. J'aurai aimé que le scénario du deuxième fim d'animation soit plus présent, car c'était selon moi le plus touchant (et révoltant).


Cela m'a tellement plu que je serais folle de joie à l'idée qu'un deuxième opus puisse voir le jour ! Je compte même peut-etre visionner la série animée pour voir si cette version américaine a prit ou non énormément de libertés avec l'histoire originelle.

J'ai été très satisfaite du casting, notamment grâce à la présence de Takeshi Kitano qui, à chaque apparition, place la barre très haute tant il a de la classe !

Ma seule petite déception a été de ne pas avoir assez entendu la musique si emblématique des films d'animation. Durant les scènes comtemplatives de ce monde ultra numérique et futuriste, c'est aussi la puissance de cette musique qui fait toute la beauté de l'instant.

Quelques différences entre les films d'animation et ce film :

- Batou ne donne pas à manger à tous les chiens du quartier, mais il possède bien un Basset-Hound, un clone, qu'il nourrit avec de la bonne viande du boucher.

- Le vieux révolver qu'utilise le chef de la section 9 est en fait celui de Batou. Il préfère utiliser celle-ci que les armes nouvelles générations.

- "Le Rieur" de ce film est également combiné avec le personnage "Puppet Master" du premier film d'animation. A la fin, Le Major et le Puppet Master fusionnent pour devenir un être à part.

Conclusion :

[18/20]
En immersion totale dans un Japon dystopique, l'ambiance est extrêmement travaillée et aucun détails n'est laissé au hasard. Le scénario est un mélange de plusieurs tomes ou films de base de Ghost in the Shell. Moi qui ai visionné les deux premiers films d'animation, j'ai adoré les petits et gros clins d’œils. Scarlett Johansson joue bien, mais le personnage que j'ai le plus aimé, c'est celui de Batou (comme dans l'anime, d'ailleurs). J'ai été complètement embarquée dans ce film SF de qualité, qui mériterait une ou plusieurs suites. Je m'en suis pris plein les yeux et j'en redemande !!

lundi 3 avril 2017

Jeunesse Eternelle

"La mémoire du passé n'est pas faite pour se souvenir du passé, elle est faite pour prévenir le futur. La mémoire est un instrument de prédiction."
Alain Berthoz


Présentation de l’Éditeur : Léna, 16 ans, est atteinte d’une forme d’amnésie. Elle passe quelques journées dans un centre spécialisé, le Centre des Aigles Bleus.Tous les dimanches, Étaine vient lui rendre visite chez Mary. On ignore quelle relation lie Léna à Étaine, mais il y a une grande tendresse entre les deux femmes.
Un jour, Étaine annonce à Léna qu’elles ne se verront plus pendant une longue période. En partant, elle remet à la jeune fille un manuscrit de sa soeur, qui était elle aussi atteinte d’amnésie.
Dès lors, Léna se plonge dans la lecture de la vie de Shanel.
À quarante ans, Shanel, cette femme énergique est en pleine remise en question : son mariage a été un échec, les romans dont elle est l’auteure n’ont pas rencontré le succès...
Un jour, elle décide de participer à un programme scientifique top secret, « Jeunesse Éternelle » dont l’objectif est d’éradiquer la dégénérescence des cellules.
Il s’agit d’une expérience très lucrative qui pourrait aider Shanel à s’en sortir. Mais au fur et à mesure que son corps rajeunit, Shanel se perd…
Est-ce la contrepartie de la jeunesse éternelle ?

Auteure : Nathalie Le Gendre a également écrit Ecoute battre mon coeur

Genre : Science-Fiction ; Jeunesse

Le livre commence ainsi :


"Le dos appuyé contre le granit froid, Léna renversa la tête pour admirer les formes aléatoires des nuages, ses mèches cuivrées s'entassant sur ses épaules. Elle ne songeait qu'aux apparitions diverses qui défilaient sous ses yeux et que son imagination transformait. Mais, honnêtement, à quoi d'autre aurait-elle pu penser ? Elle ne gardait rien en mémoire, ou presque. Parfois, elle oubliait même pourquoi elle était venue s'asseoir sur ce banc, au fond du jardin, une heure auparavant. Alors elle paniquait, comme égarée, et Mary la raccompagnait en lui tenant le bras jusqu'à la maison qui sentait bon la peinture à l'huile et le pain à peine sorti du four."

Mon avis : 

Je m'attendais à avoir dans les mains une dystopie, et finalement c'est plutôt un court roman qui fait réfléchir sur la vie, la vieillesse, la rechercher perpétuelle de la jeunesse.
J'ai été un peu déçue parce que je l'ai peut-être trouvé pas assez exploité. J'aurai aimé un livre plus long, avec plus de travail sur les personnages, notamment les secondaires ! (L'histoire d'amour dans ce livre m'a plu dés le départ, mais ce n'est clairement qu'un détails dans le récit.)
La construction du récit est bien trouvée, même si on se doute de la fin dés les premières pages.



Bien sûr, ce livre nous fait réfléchir sur la recherche constante de la Jeunesse Éternelle. Cela dénote d'une société qui court sans arrêt après le temps, et qui aimerait beaucoup l'arrêter.
Je dois dire que c'est une angoisse que j'ai moi même, m'approchant à grand pas de la trentaine. 
Il faut malgré tout se dire qu'avec l'expérience et la vieillesse viennent également l'expérience et la sagesse. (normalement)

Note :

[14/20]
Un livre qui se lit vite et bien. Il pose plusieurs problématiques intéressantes, mais malgré tout, je n'y ai rien trouvé de réellement transcendant. Lecture agréable, donc, mais pas inoubliable.