mercredi 20 janvier 2016

Le Transperceneige, Intégrale


Résumé : Un jour, la bombe a fini par éclater. Et toute la Terre s'est brutalement retrouvée plongée dans un éternel hiver gelé, hostile à toute forme de vie. Toute ? Pas tout à fait. Miraculeusement, une toute petite portion d'humanité a trouvé refuge in extremis dans un train révolutionnaire, le Transperceneige, mu par une fantastique machine à mouvement perpétuel que les miraculés de la catastrophe ont vite surnommé Sainte Loco. Mais à bord du convoi, désormais dépositaire de l'ultime échantillon de l'espèce humaine sur cette planète morte, il a vite fallu apprendre à survivre. Et les hommes, comme de bien entendu, n'ont rien eu de plus pressé que d'y reproduire les bons vieux mécanismes de la stratification sociale, de l'oppression politique et du mensonge religieux... 

Le livre commence ainsi :  

"Parcourant la blanche immensité
D'un hiver éternel et glacé
D'un bout à l'autre de la planète
Roule un train qui jamais ne s'arrête."




Mon avis : 

Dans cette "Sainte Loco" ou "Très Sainte Machine" selon les "Prêtes Mecano", les derniers survivants de l'humanité traversent la planète dans un train, avec pour seul but de survivre, et d'espérer, mais d'espérer quoi ? 

"Le dernier train du monde glisse à travers la nuit
Emportant ses humains vers où, vers quoi, vers qui ?
Qui se soucie du sort des enfants de demain ?
C'est le Transperceneige qui tourne autour de rien..."

Cette histoire de science-fiction absolument fantastique compare avec grand art, notre monde d'aujourd'hui, et celui du Transperceniege. 
Dans les derniers wagons, ceux qui n'ont pas eu de chance et qui survivent comme ils peuvent, sont parfois aidés par l'Organistion de l'aide au Tiers-Convoi.

"A l'avant sont les voitures dorées,
Grand luxe et confort capitonné.
A l'arrière et loin de la loco
Se trouve entassé le populo."

C'est très bien imaginé par l'auteur et les comparaisons sont flagrantes. Il y a les politiciens véreux, le Culte à cette entité qui leur permet à tous de survivre, le sexe, les mensonges, la nourriture qui est faite avec on ne sait quoi et on ne sait de quelle façon.
Bref, c'est une parfaite peinture de l'humanité, qu'elle soit dans ce train, ou chez nous, les lecteurs.

"En ce monde clos et cloisonné,
Les nantis tout comme les damnés
N'ont pour seul et unique horizon
Que les parois de leurs wagons."

J'ai lu cette bande-dessinée car j'avais auparavant vu le film, et que je l'avais adoré. D'ailleurs, je pense que ceux qui aimerait ce livre, devraient regarder le film, ils y retrouveront tout ce qui fait de cette histoire, une super production post-apocalyptique.

Pour ce qui est des dessins, je l'avoue, j'ai eu beaucoup plus de mal. J'imagine que cela a mal vieilli, ou alors je suis habituée à un autre style de bande-dessinées. En tout cas, je n'ai pas vraiment apprécié cette façon de dessiner, et notamment les personnages.

Ce que j'ai adoré, ce sont les différentes citations que j'ai relevé. Cela a vraiment retentit en moi, j'étais avec eux, dans ce train, dans le noir et dans le froid.



Citations :

"C'est le Transperceneige aux milles et un wagons, c'est le dernier bastion de la civilisation.
Il abrite et transporte en ses flancs, de ce monde ses derniers survivants : ceux que la mort blanche a condamnés au voyage à perpétuité."


"A travers gel et désolation,
Le train roule, sans destination.
Toute vie, dehors, a disparu.
La Terre Promise n'existe plus."

"En ce voyage sans rémission,
Tous ont la même destination.
Mais certains déjà sont arrivés ;
La gare a pour nom éternité."

"Il n'y a ni jour ni nuit
Le train file et les heures passent
Les humains verront-ils aujourd'hui
La fin de leur crève-glace ?
Viendra-t-il le moment final
De l'ultime choc frontal ?"

 
Note :

15/20

Je met une bonne note parce que l'histoire est géniale, elle ravira les fans de SF. Par contre, les dessins laissent parfois à désirer...



L'adaptation filmographique


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