vendredi 7 octobre 2011

La Rafle (Rose BOSCH)

Revisionnage 


Acteurs : Mélanie Laurent, Jean Reno, Gad Elmaleh, Sylvie Testud


Genre : Historique, Drame

Pourquoi ai-je choisi ce film ?
Parce que tout ce qui touche à l’holocauste et à la seconde guerre mondiale m’a toujours intéressé. Peut-être qu’en faisant cela, j’essaye de trouver des réponses à mes questions. Notamment, comment a-t-on pu faire ou laisser faire des horreurs pareilles ?

Synopsis : 1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de juin, il doit aller à l'école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine... Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère. Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge. Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin de 16 juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule... Du Vélodrome d'Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux. De ceux qui ont orchestré. De ceux qui ont eu confiance. De ceux qui ont fui. De ceux qui se sont opposés. Tous les personnages du film ont existé. Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.


Mon avis : Cette histoire, c’est celle de Joseph Weismann. Dans ce film, il y a tout d’abord les enfants, leurs familles, et puis ces français qui ont essayé d’aider ces pauvres juifs envoyés au Vel d’Hiv, en plein été, sans eau ni nourriture, dans une puanteur extrême, dans un camp, puis finalement à la mort… Il y a également les coupables, les collabos, Hitler lui-même, dans des scènes si joyeuses en opposition des autres. Hitler avec deux bambins blondinets à qui il caresse les cheveux alors qu’il va envoyer tous ces enfants du Vel d’Hiv à la mort. Certaines scènes sont trop insoutenables pour ne pas laisser les larmes couler, et puis d’autres sont très belles, quand parmi cette horreur on voit que l’humanité existe encore, là aussi on pleure. Quand une française tente de faire passer un des fils juifs pour le sien, essayant de lui éviter le même sort que les autres. Quand les pompiers déroulent les lances pour enfin donner à boire à tous ceux qui sont enfermés dans le Vel d’Hiv, quand une infirmière française risque jusqu’à sa vie pour essayer de rendre la leur moins difficile, quand on voit ces scènes si terribles avec les yeux de ces petits enfants juifs, encore si innocents… 

Vers la fin, les parents sont déportés avant les enfants, faute de place. Ils restent, livrés à eux-mêmes. Quelques jours plus tard, avant de monter dans le train, une des petites ne peut pas dire son nom de famille : 

- Comment il s’appelle ton papa ? 

- Papa. 

Cette petite question reflète tout le film. Comment a-t-on pu faire cette horreur, même à des enfants ? 
Un film pour ne jamais oublier que les français aussi sont coupables ! 

Ma scène préférée : Beaucoup de scènes sont puissantes en émotion et en horreur. Celle de l’arrivée d’Anette, l’Infirmière, au Vel d’Hiv. On imagine pour elle l’odeur des lieux et le bruit épouvantable. 
Celle qui m’a le plus touchée, fut quand Nono, un des héros, arrive au camp et, avec son innocence et ses yeux d’enfant ne remarque qu’une seule chose ! 
- Regarde Simon ! Un escargot !



On ne peut pas dire adorer un sujet aussi sérieux, mais ce film avait pour but de nous toucher en plein cœur et cela a marché avec moi !

3 commentaires:

  1. Un très beau film, extrêmement touchant, j'avais beaucoup aimé.

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  2. Je l'avais vu au ciné, j'avais beaucoup aimé et j'en suis sortie tellement bouleversée que j'ai pris le chemin de mon ancien appartement (je venais juste de déménager ^^)! Et pourtant, je n'apprécie ni Jean Reno, ni Mélanie Laurent...ni les films français en général :)

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  3. Je suis comme toi, je n'apprécie pas vraiment les films français... Mais celui-là m'a particulièrement touché ! En même temps, vu le sujet traité, on ne peut qu'être touché :)

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