mercredi 7 mars 2012

Les Mondes d’Ewilan, tome 1 : La Forêt des captifs

L’auteur : Pierre Bottero était un auteur français vivant en Provence
Le Roman : Editions Rageot ; 2004 ; 18 chapitres
Genre : Jeunesse ; Fantasy

Présentation de l’Editeur : Dans le premier tome de cette nouvelle trilogie, Ewilan a gagné en maturité. Après avoir été retenue prisonnière de l'Institution, un bâtiment dans lequel des chercheurs dévoyés testent les facultés extrasensorielles de cobayes humains dans un but de domination totale, et torturée par la Sentinelle félonne Eléa Ril' Morienval, qui en a pris la tête, Ewilan parvient à s'échapper grâce à l'aide de ses amis. Ayant récupéré avec difficulté ses forces physiques et mentales, elle part secourir les enfants demeurés prisonniers et aide à faire la lumière sur les affreux crimes commis par un étrange tueur en série, mi-homme, mi-insecte.

Mon avis sur l’histoire : 


J’avais lu la première trilogie « La Quête d’Ewilan » l’été dernier, donc il m’a fallut un peu de temps pour me remettre sur les rails et comprendre qui était qui, et qui avait fait quoi. Mais je suis rentrée à nouveau très facilement dans l’univers créé par Pierre Bottero.
J’ai été assez surprise par ce tome car plusieurs scènes sont très dures psychologiquement parlant, violentes et assez glauques, presque malsaines même. Je ne m’attendais pas du tout à cela ! Les choses qui se passent dans cette Institution sont insupportables humainement parlant. Le début du livre est très effrayant et l’ambiance est pesante.
Toute l’aventure de ce tome se déroule dans le monde des humains, et j’ai trouvé ça très intéressant. Cela m’a permis de réellement m’imaginer certaines scènes, comme si elles avaient pu réellement arriver.
Grâce à un des personnages, Maximilien, on a droit à une petite référence sur la guerre d’Algérie, chose qui m’a tout de suite parlé car mon père a combattu pendant cette guerre, il était dans les parachutistes. Je ne sais pas tout des horreurs qui sont advenues à cette époque, mais je les imagine fort bien vu le peu que mon paternel m’en a dit.
En gros, j’ai beaucoup aimé cette lecture. Je ne peux pas mettre une note digne d’un coup de cœur mais c’est juste parce que c’est un avis personnel. L’histoire m’emporte moins que d’autres livres du même genre mais c’est tout de même génial à lire.

Mon avis sur les personnages : 


Maniel et Salim sont impressionnants de force et de courage. J’ai beaucoup aimé le petit ami de notre héroïne dans ce tome-ci. Son personnage prend de l’assurance et de l’importance.
J’ai aimé le personnage de Maximilien, les passages du livre qui se passent dans sa région sont ceux que j’ai préférés. C’était comme des vacances dans un endroit paisible, loin de tout.
Salim et Ewilan nous ont réservé quelques petites interludes bourrées d’émotion que j’ai beaucoup aimé, je les ai ressentis tous deux un peu plus matures, et surtout j’ai trouvé Ewilan beaucoup moins énervante que dans la première trilogie.
Le petit Illian est très intéressant car, traumatisé par ce qu’il a vécu, il est incontrôlable, surtout vu les puissants pouvoirs en sa possession, ce qui est assez inquiétant. Mais on sent qu’il a malgré tout un bon fond, et il adore Ewilan.
Le personnage du commissaire Franchina m’a fait sourire car, bien malgré lui, il se retrouve toujours au milieu d’affaires sans queues ni têtes.
Ellana, drôle, belle et puissante, comme dans la première trilogie. C’est un personnage que j’ai de plus en plus envie de découvrir (voilà pourquoi il me tarde de lire la trilogie qui lui est dédiée d’ailleurs et dont on m’a dit tant de bien ^^)

Mon avis sur le style de l’auteur : 

Comme toujours, l’écriture de l’auteur est très agréable, ponctuée de pointes d’humour très bien placées. Un vrai plaisir à lire surtout que les chapitres sont courts, ce que j’ai apprécié.

Passages préférés / importants (spoilers) :

- Quand Ewilan retrouve l’usage de la parole et qu’elle s’exprime pour la première fois depuis très longtemps, en énonçant trois mots touchants à Salim.
- La scène où Ewilan, sans le faire exprès, ramène auprès d’elle, dans l’Institution, tous ses autres amis afin de les sauver, Maniel, Salim et elle.

Citations : 

« Salim se précipita et s’agenouilla à ses pieds. Elle souleva les paupières, sourit en le découvrant.

- J’ai bossé comme un chef, ma vieille ! Les Chinois vont bientôt faire appel à moi pour réparer La Grande Muraille ! Je suis sûr que...
Il se tut. Ewilan avait portait la main à sa joue. Elle la caressa doucement du bout des doigts alors qu’une vague brulante déferlait sur le garçon. Elle n’avait pas eu un geste d’une telle précision depuis… Elle ouvrit la bouche.
- Salim…
Voix rauque, éraillée. Portée par un sentiment plus fort que la mort.
- Salim… Je t’aime. »

Note :
8/10


Un tome parfois violent et dérangeant, très adulte sur certains abords. J’ai aimé retrouver les personnages de cette saga en France, comme si l’imaginaire était parmi nous. Toujours aussi bien écrit, drôle et poignant. Une réussite.

1 commentaire:

  1. C'est vrai qu'il est assez dur au début. J'ai beaucoup aimé ce tome également et, comme toi, toute la partie chez Maximilien. Là je suis en train de lire le tome 2.

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